Bonjour
1°-La confiance, ou méfiance, que nous manifestons envers les autres dépend très peu de notre raisonnement (cortex préfrontal), mais, dans la majorité se cas, de notre système limbique (cerveau mammalien) sans oublier le reptilien !
2°-Nous croyons que c’est en raisonnant que nous prenons des décisions, mais il se pourrait que nous nous contentions de répondre à des indices issus de notre environnement (c’est-à-dire notre éducation, formatage ou endoctrinement parfois fantasmatique ou mythique), de façon automatique.
3°-Certes les apparences –aspect physique, type de vêtements, ton ou intensité de la voix, façon de regarder les autres etc… incident sur nos décisions. Mais la fermeture d’esprit et le dogmatisme des grands monothéismes ne permettent en rien de concilier les différences, et se sont elles surtout qui provoquent les conflits à niveau individuel ou sociétal !
4°-L’évaluation implicite –nous fait remarquer Jean-Pierre Changeux- précède le raisonnement explicite – et l’on peut se demander si ce n’est pas souvent le cas lors des prises de décision à visée éthique.
5°-Et enfin devrions-nous donner tort à Philippe Damier quand il affirme : « A la base, nous fonctionnons sur le mode ami ou ennemi, confiance ou méfiance. Nos ancêtres avaient intérêt à parfois se tromper en prenant un ami pour un ennemi car l’erreur contraire aurait pu être fatale. Mieux vaut faire mille fois la première erreur que de risquer la seconde. Accepter la différence n’est ni naturel ni facile »….A tort ?