Il apparaît donc que le vol MH370 ne s'est pas posé en Corée du nord comme mon esprit fertile l'avait imaginé et proposé de façon burlesque.
C'est dommage, cela aurait mis un peu de piment dans les relations internationales.
En réalité, les pilotes ne sont pas allés en Corée du nord parce qu'il n'y a pas là-bas d'aéroport moderne apte à y poser l'avion.
Et réciproquement.
Tenter d'aller le poser en Antarctique n'avait rien de réaliste, et il n'y a pas non plus de quoi poser aux Kerguelen ni aux Crozet.
On se perd en conjectures.
Il faut donc raisonner - et donc débloquer - si on veut essayer de comprendre quelque chose.
Les transpondeurs ayant été désactivés volontairement, on se trouve devant un acte de piraterie aérienne, si c'est avéré... mais cette désactivation fut-elle réellement un acte délibéré et non un incident de vol ?
Si c'est un incident, Boeing ne doit pas avoir trop envie que cela se sache... la Malaysia, si elle entretient mal ses avions, ne doit pas non plus avoir envie de le crier sur les toits.
On va donc incriminer les pilotes, c'est bien plus commode et on ne risque pas trop d'être contredit, du moins jusqu'à ce qu'on retrouve les boîtes noires.
Je me demande d'ailleurs toujours pourquoi elles ne sont pas munies d'un système d'éjection lors d'un crash, avec un flotteur pour qu'on les retrouve. Ce qui fut compliqué dans l'Atlantique pour le vol AF447 deviendra infernal dans cet "océan de misère" comme l'avait surnommé Alain Colas.
Revenons aux pilotes.
Qu'un pilote ait envie de se suicider, cela arrive. Que deux forment en même temps ce projet, c'est déjà moins probable, mais qu'ils décident d'emmener dans leur délire toute une foule de gens ? Cela n'a aucun sens.
Ou alors ils ont décidé de "punir" la Malaysia ? Cela ne tient pas debout.
L'avion ayant fait demi-tour, on pourrait imaginer un dérèglement du système de navigation, mais alors pourquoi aurait-il ensuite tiré tout droit vers le sud ? Il aurait dû faire des zigouigouis en altitude et non voler à plumer les albatros.
Cela me rappelle le vol d'Egyptair, envoyé au jus par la volonté du pilote... si on en croit les experts, mais peut-on les croire ?
C'est bien compliqué cette histoire ! Si Air France et le SNPL ont fait des pieds et des mains pour tenter d'innocenter des pilotes incompétents, je doute que la Malaysia en fasse autant pour les siens.
Seule quasi-certitude : cette histoire va faire couler de l'encre et gâcher de la pellicule.
