[News] Un ballon pour étudier Mars
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[News] Un ballon pour étudier Mars
Il y a quelques années, le CNES avait développé un ballon pour explorer Mars. Malheureusement, la sonde russe qui devait le transporter jusqu'à la planète rouge a été perdue lors de son lancement, en novembre 1996. Aujourd'hui, la NASA s'y intéresse sérieusement.
L'Agence spatiale américaine vient d'attribuer à Aurora Flight Sciences un contrat portant sur le développement d'un système capable de déployer un ballon à partir de la surface martienne. L'idée serait de l'installe...
Un peu curieux de songer à déployer un ballon au sol avec les difficultés mentionnées.
Le concept MAP définis par robert zubrin il y a près de 15 ans semblait bien plus
simple avec un déploiement en cours de descente.
Quand on sait que MRO prend des images à résolution décimétrique et qu'on prévoit
à l'avenir des robots capables de franchir des centaines de km, on a un peu de mal à
voir l'intérêt du ballon (dépassé par le satellite pour l'étendue de la couverture photo
et par les robots pour l'analyse au sol.).
Son véritable intérêt est son coût (faible) mais on a raté depuis 15 ans toutes les fenêtres
de lancement, laissant satellites et robots grignoter l'intérêt d'une mission avec ballon.
On avait même parlé d'en placer sur Ariane-5 en complément de charges utiles classiques...
La Nasa a déjà financé des tas d'études sans lendemain. Serait-ce encore le cas ?
Le concept MAP définis par robert zubrin il y a près de 15 ans semblait bien plus
simple avec un déploiement en cours de descente.
Quand on sait que MRO prend des images à résolution décimétrique et qu'on prévoit
à l'avenir des robots capables de franchir des centaines de km, on a un peu de mal à
voir l'intérêt du ballon (dépassé par le satellite pour l'étendue de la couverture photo
et par les robots pour l'analyse au sol.).
Son véritable intérêt est son coût (faible) mais on a raté depuis 15 ans toutes les fenêtres
de lancement, laissant satellites et robots grignoter l'intérêt d'une mission avec ballon.
On avait même parlé d'en placer sur Ariane-5 en complément de charges utiles classiques...
La Nasa a déjà financé des tas d'études sans lendemain. Serait-ce encore le cas ?
JNem19 a écrit :La Nasa a déjà financé des tas d'études sans lendemain. Serait-ce encore le cas ?
Salut,
Il n'y a pas de raison que ça change.
Chaque projet comporte une part de risque. Certains risques sont considérés comme acceptables, d'autres non.
Mais sans étude, pas de projet.
Et sans finance, pas d'étude.
Ca risque de dependre de comment se retrouveront les instruments de mesures. J'imagine mal le ballon se poser correctement a chaque fois.
La resistance de ceux ci devrait etre poussee a fond
La resistance de ceux ci devrait etre poussee a fond
"Le soleil, avec toutes ces planetes qui gravitent sous sa gouverne, prend encore le temps de murir une grappe de raisin, comme s'il n'y avait rien de plus important. " Galilee
Les ballons martiens étudiés par le CNES auraient eu la possibilité par l'intermédiaire de leur cordon ombilical fait de plusieurs cylindres accrochées les uns aux autres, les derniers éléments posés horizontalement au sol le soir, de faire des analyses du dit sol ( l'enveloppe soulagée du poids du cordon flottant dans l'atmosphère martien avant de redécoller au petit matin ). Des éléments du cordon peuvent faire un tour sur eux-mêmes pour se retrouver face contre sol et déployer un instrument de mesure de manière à faire contact avec une surface sans trop de difficulté comme pour le petit rover Sojourner en 97 ou Spirit et Oppo actuellement )
Un déploiement en cours de descente me semble aussi bien moins risqué et s'est déjà déroulé avec succès par deux fois dans l'atmosphère vénusienne ( ballons français - cocorico ) déployés par les atterrisseurs russes Véga 1 et Véga 2 en 1985-86.
Une mission avec ballon aurait toujours de l'intérêt : faible coût, longue durée de vie ( plusieurs mois tout de même c'est pas si mal ), étude in situ de l'atmosphère à différentes altitudes au cours de ses montées et descentes quotidiennes, survol du paysage sans crainte des obstacles ( imaginer un survol d'Olympus Mons ou de Valles Marineris ) avec étude de sites séparés de dizaines de kilomètres d'un jour à l'autre ( alors qu'en 5 ans Opportunity n'a fait que 11 km ! et s'est enlisé par deux fois ) et même centaines et milliers de kilomètres pour l'ensemble de la mission. Une caméra fixée sur le cordon ombilical à quelques kilomètres de la surface offrirait une résolution d'un mètre voir bien mieux ( quelques centimètres ) près du sol juste avant l'atterrissage ou après le décollage. Seul bémol on ne choisira pas la destination et les paysages survolés, les vents ayant toujours le dernier mot.
D'ailleurs on envisage sérieusement d'envoyer un ballon dans l'atmosphère de Titan d'ici 15-20 ans ( moins risqué que de passer directement à un rover à ces distances après le succès de Huygens en 2005 ). Et l'atmosphère dense de ce satellite ( 1 fois et demi la pression atmosphérique terrestre au sol ) s'y prêterait à merveille. Là aussi ça laisse rêveur...
Un déploiement en cours de descente me semble aussi bien moins risqué et s'est déjà déroulé avec succès par deux fois dans l'atmosphère vénusienne ( ballons français - cocorico ) déployés par les atterrisseurs russes Véga 1 et Véga 2 en 1985-86.
Une mission avec ballon aurait toujours de l'intérêt : faible coût, longue durée de vie ( plusieurs mois tout de même c'est pas si mal ), étude in situ de l'atmosphère à différentes altitudes au cours de ses montées et descentes quotidiennes, survol du paysage sans crainte des obstacles ( imaginer un survol d'Olympus Mons ou de Valles Marineris ) avec étude de sites séparés de dizaines de kilomètres d'un jour à l'autre ( alors qu'en 5 ans Opportunity n'a fait que 11 km ! et s'est enlisé par deux fois ) et même centaines et milliers de kilomètres pour l'ensemble de la mission. Une caméra fixée sur le cordon ombilical à quelques kilomètres de la surface offrirait une résolution d'un mètre voir bien mieux ( quelques centimètres ) près du sol juste avant l'atterrissage ou après le décollage. Seul bémol on ne choisira pas la destination et les paysages survolés, les vents ayant toujours le dernier mot.
D'ailleurs on envisage sérieusement d'envoyer un ballon dans l'atmosphère de Titan d'ici 15-20 ans ( moins risqué que de passer directement à un rover à ces distances après le succès de Huygens en 2005 ). Et l'atmosphère dense de ce satellite ( 1 fois et demi la pression atmosphérique terrestre au sol ) s'y prêterait à merveille. Là aussi ça laisse rêveur...