Vue de Pluton par New Horizons.
© NASA/Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory/Southwest Research Institute.
Mais une nouvelle étude, menée par des chercheurs français, montre que la brume de Pluton contient un composant majeur de glace organique (dominé par la glace du C4H2) provenant de la condensation directe des produits photochimiques primaires dans cette atmosphère. Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont utilisé des modèles détaillés pour la photochimie atmosphérique et la microphysique de la brume, combinés aux observations provenant de plusieurs instruments de la mission New Horizons et aux observations au sol réalisées par ALMA. De même, de la brume a été détectée dans l'atmosphère de Triton par la mission spatiale Voyager et l’étude démontre que la composition de celle-ci est dominée par la glace du C2H4.© NASA/Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory/Southwest Research Institute.
La domination de la glace organique dans la composition de la brume peut impliquer que la brume a un rôle moins important dans le contrôle de l'équilibre thermique atmosphérique de Pluton et Triton par rapport à Titan. Plus important encore, l'étude révèle les différentes façons par lesquelles la brume peut se former.
En savoir plus:
A major ice component in Pluto’s haze - Nature Astronomy 2020.
P. Lavvas, E. Lellouch, D.F. Strobel, M.A. Gurwell, A. Cheng, L.A.Young, R. Gladstone.
https://doi.org/10.1038/s41550-020-01270-3
Source: CNRS INSU