http://www.cea.fr/fr/presse/dossiers/pac.pdf

Modérateur : Modérateurs
Nous remercions particulièrement les membres du CEA et de l'Ademe pour toutes les informations qu'ils nous ont envoyées suite à notre demande.
Publication a écrit :La pile à combustible est sans doute à l'heure actuelle le moyen le moins polluant pour faire de l'énergie électrique.
Pourrons dire adieu à nos bateries en lithium (très polluantes, mais qui peuvent être recyclées) d'ici quelques années? Il y a de grandes chances...
Selon le combustible que l'on utilise (on peut utiliser n'importe quel combustible du moment qu'il contient des molécules de dihydrogène) la pile est plus ou moins polluante.
Le méthanol
Globalement, le méthanol est comparativement à l'essence bien moins polluant, 97% moins polluant que l'essence. On peut donc dire que d'un point de vue environnemental, il est préférable d'employer du méthanol à l'essence.
Mais il faut également se rendre compte que la pile à combustible alimentée au méthanol réduit la pollution mais pas la circulation automobile. Celle-ci étant une grande source de pollution...
La solution pour l'environnement n'est donc que partielle, elle serait un peu plus proche de la perfection si on employait le pile à combustible mais alimentée directement à l'hydrogène.
L'hydrogène
En effet, à part l'électricité, la réaction entre l'hydrogène et l'air ne produit que... de la vapeur d'eau. Comme tel, le processus ne rejette en tout cas aucun gaz à effet de serre, contrairement à la combustion des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon).
Sur le papier, en tous cas, la pile à combustible s'apparente à la panacée écologique, mais dans l'état actuel de la technologie, la production d'hydrogène (nécessaire pour le fonctionnement de la pile) n'est pas un processus neutre sur un plan écologique. Néanmoins, la production centralisée de l'hydrogène présenterait l'avantage que la pollution qui en résulterait, notamment les gaz carboniques, serait plus facilement canalisable. A une telle échelle de production il devient économiquement et techniquement envisageable de récupérer et de traiter le CO2. Ce qui est difficilement concevable à l'échelle de chaque véhicule ou de chaque utilisateur individuel.
Victor a écrit :Justement le problème c'est justement une question de rendement microspique pour la fusion froide et 100 000 000 de degrés pour la bombe H juste une question de rendement comme tu dis