Victor a écrit :Pour voyager dans l'espace sans aller très vite on a déjà des moteurs comme le moteur VSMIR
qui peut déjà permettre des voyages interplanétaires, par exemple entre la Terre et Mars
mais il reste toujours le problème de la source d'énergie pour ce moteur ionique
...perso, je n'y connais rien et j'ai trouvé ça:
Les moteurs ioniques, de par leur faible poussée, ne conviennent pas pour le lancement de véhicules spatiaux. Pour cela, les moteurs-fusées conventionnels sont encore nécessaires. Mais, en principe, dès que le véhicule spatial a atteint l’espace, le moteur ionique peut prendre le relais.
Fonctionnement du moteur ionique
Dans un moteur ionique, le carburant n’est pas brûlé mais ionisé. Les ions alors libérés passent par deux grilles fortement chargées électriquement et subissent ainsi une accélération. La force d’accélération des ions cause une force de réaction de sens opposé : c’est la force de propulsion du moteur à ions.
Les ions récupèrent leurs électrons juste avant de sortir du moteur, afin de maintenir la neutralité électrique du véhicule et du carburant éjecté.
C’est le xénon (un gaz noble) qui est utilisé comme « carburant ». Par le passé, le césium, le sodium et le mercure ont été testés, mais ces matières érodent le moteur[réf. nécessaire]. Selon une étude américaine de 19981, le mercure est trop toxique, ce qui complique les opérations, et le césium convient mal car il conduit à une dégradation des surfaces.
L’énergie électrique nécessaire pour l’ionisation du carburant et l’accélération des ions libérés est obtenue grâce à des panneaux solaires. Il est envisagé d'utiliser des réacteurs nucléaires pour fournir suffisamment d'énergie soit à grande distance du Soleil soit dans l'optique d'obtenir des poussées plus importantes.
Comparaison avec les moteurs-fusées conventionnels
Avec les moteurs conventionnels, il faut embarquer la masse à éjecter et l’énergie pour l’éjecter. Alors qu’avec les moteurs ioniques, seule la masse à éjecter est embarquée, l’énergie de l’éjection peut être prise sur place avec des panneaux solaires ou provenir d’un générateur thermoélectrique à radioisotope.
Les moteurs-fusée conventionnels fournissent en peu de temps une accélération importante mais utilisent pour cela de grandes quantités de carburant. Les moteurs-fusées doivent pouvoir supporter des contraintes énormes de pression et de température, ce qui les rend lourds. De plus, la réserve de carburant elle-même doit être propulsée tout autant que le véhicule spatial en conséquence, le véhicule spatial doit emmener avec lui encore plus de carburant (voir Équation de Tsiolkovski).
Les moteurs ioniques, qui produisent une force de propulsion faible mais sur une très longue durée, sont particulièrement économes. Ils produisent, par kilogramme de carburant embarqué, une quantité de travail très supérieure à celui des moteurs-fusées conventionnels. Ils peuvent donc, après un temps, certes, non négligeable, conférer la même vitesse au véhicule spatial au prix d'une consommation de carburant bien moindre. Ce véhicule peut alors emporter moins de carburant. Les moteurs ioniques sont également beaucoup plus légers (une dizaine de kg), permettant ainsi une économie supplémentaire de carburant...Mais on s'éloigne du sujet, non ???...
