Cela me fait rigoler, comme d'ailleurs pas mal d'études EPDL (*) venant de Montréal, ville que par ailleurs j'aime énormément pour y avoir vécu.
Si la faisabilité d'un réacteur fonctionnant à la poudre de fer était avérée, outre le coût de ce carburant se poserait aussi le problème de sa densité.
Entre la densité de l'essence (0,7) et celle du fer (7,8) il y a un rapport de 1 à 11 et ce n'est pas de la rigolade.
Donc je me tapote le menton.
L'attrait principal, sur le papier, semblerait donc résider dans la possibilité de récupérer les produits de combustion solides.
Mais récupérer les oxydes de fer produits alourdirait considérablement les machines en question, limitant cette technologie à des installations industrielles fixes ou à de très gros engins, par exemple les navires... qui ont déjà la technologie nucléaire en cas de besoin, mais je suis une antinucléaire de la première heure et je milite pour l'abandon de cette technologie d'apprentis sorciers, épouvantablement dangereuse à long terme.
Je me tapote le menton encore pire que devant.
A défaut du fer, pour rester dans un domaine traditionnel lié aux carburants, il y a l'aluminium qui est lui aussi très abondant et recyclable, avec une densité de 2,7, un pouvoir calorifique bien plus élevé et une métallurgie qui ne doit rien au carbone.
Je me tapote quand même le menton.
En tout cas on n'est pas près de voir dans la rue des véhicules automobiles fonctionnant au fer ou à un autre métal, comme les gazogènes au temps de l'Occup'... et je serai sans doute dans le trou bien avant ça.

(*) EPDL : en peau de lapin.