Les différentes couleurs de l’hydrogène.
© Osselin et al.
L’exploitation de l’hydrogène orange s’appuie sur des puits d’injection et d’extraction à l’image des centrales géothermiques. Un puits permet l’injection de l’eau préalablement chargée en CO2 dans la formation rocheuse cible. L’eau percole dans la roche, réagit, se débarrasse de son CO2, s’enrichit en hydrogène, et est ensuite récupérée par des puits d’extraction. Cette technique a fonctionné sur une carotte de roche de quelques centimètres, reste maintenant à la mettre à l’échelle.
Alors qu’aujourd’hui, près de 96 % de la production mondiale d’hydrogène provient d’hydrocarbures fossiles comme le charbon ou le gaz naturel (hydrogène noir ou gris), et que les alternatives décarbonées utilisant l’électrolyse de l’eau couplée à des énergies renouvelables (hydrogène vert) sont extrêmement gourmandes en énergie et métaux critiques (nickel, cobalt...), l’hydrogène orange apparaît comme une solution peu coûteuse, sobre en énergie et en ressources critiques.
Laboratoire CNRS impliqué:
Institut des sciences de la Terre d'Orléans (ISTO - OSUC)
Tutelles: CNRS / Université d'Orléans / BRGN.
En savoir plus:
Orange hydrogen is the new Green - Nature Geoscience.
F. Osselin, C. Soulaine, C. Fauguerolles, E. C. Gaucher, B. Scaillet and M. Pichavant.
https://doi.org/10.1038/s41561-022-01043-9
Source: CNRS INSU