Ce dessin illustre le principe de la microcalorimétrie d’immersion: une ampoule en verre contenant un échantillon de carbone microporeux est scellée sous vide. L'extrémité cassante du bulbe est brisée dans le soufre liquide à l'intérieur d'une cellule calorimétrique. Le soufre liquide constitué principalement d'anneaux S8, mouille l’ensemble de la surface disponible, y compris les micropores.
© Vanessa Coulet
Des scientifiques du laboratoire MADIREL (CNRS/AMU) ont utilisé la thermodésorption et la calorimétrie d’immersion pour décrire comment le soufre était piégé dans les micropores. Ils ont ainsi évalué l’énergie d’interaction entre le soufre et la surface des carbone poreux.
Leurs résultats montrent que les interactions soufre/carbone dépendent peu de la structure du réseau poreux, que les éventuels effets de chimisorption sont négligeables, et que la surface totale accessible au soufre est comparable à celle déterminée par la méthode « classique » d’adsorption d'azote à 77 K. Résultats qui ouvrent la voie à une imprégnation mieux contrôlée des carbones poreux par le soufre pour des cathodes de batteries Li-S aux propriétés optimisées.
Référence:
Dr. Marie-Vanessa Coulet, Loïc Gourmellen & Dr. Renaud Denoyel.
Energetics of Sulfur-Carbon Interaction
ChemPhysChem 2022 23(24), e2022004
https://doi.org/10.1002/cphc.202200416
Source: CNRS INC