Bonjour,
Connaissez-vous l'éolienne de Jean CARRE ?
Elle fonctionne depuis de nombreuses années dans toutes les configurations de vent, y compris avec des vents de plus de 100 km/h.
Voir ses explications ci-dessous.
Amicalement,
François MAUGIS.
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CARRE Jean
26, rue Camelinat
89270 Mailly la Ville
FRANCE
Tél/Fax. (33)03 86 81 40 06
Email :
[email protected]
RESUME :
Irrégulier en vitesse et en répartition selon les lieux et dans le temps selon les saisons, les jours, les heures, les instants ; d’une violence parfois catastrophique, turbulent de plus, souvent nul, le vent cumule tous les défauts.
Son énergie est cependant exploitable si le matériel de conversion n’amplifie pas ses tares.
Parmi les énergies naturelles l’énergie du vent a cependant le mérite d’être présent là où l’hydraulique est inexistant, au rendez vous avec les saisons de grandes consommations.
Mes travaux ont eu pour objet le meilleur emploi du vent tel que la nature nous l’offre, sa bonne exploitation dans ses vitesses les plus fréquentes sans qu’il soit utile d’arrêter la machine sous les vents les plus violents.
Le tout géré d’une manière totalement automatique et indépendante par des moyens simples excluant toutes possibilités d’erreurs ou d’avaries pouvant être provoquée par le vent.
Nous l’avons réalisé ! Un Aérogénérateur répondant à ces exigences existe. Vingt ans de bon fonctionnement atteste de cette réalité.
A ce jour, notre objet est de transmettre notre savoir et notre technologie.
SOMMAIRE.
AVANT TOUTE CHOSES LE VENT !
EXPLOITATION DU VENT, SES EXIGENCES !
AUTREMENT ! REALISE COMMENT ?
AUTREMENT !
D’où vient cette autre manière de penser ?
Un conditionnement, un vécu, des capacités pratiques.
DEVELOPPEMENT
ETAT DES TECHNIQUES.
AEROGENERATEURS AUTREMENT. (Les)
AVANT TOUTES CHOSES LE VENT ! Comment se présente-t-il à ceux
qui prétendent l’utiliser ?
A la surface de la terre ou de la mer, l’écoulement de l’air au contact immédiat de la surface est pratiquement nul. Pour une même situation isobarique, il s’accélère plus ou moins vite avec la hauteur au-dessus du sol selon la nature des surfaces. Collines boisées, forêts, falaises, pentes rapides, sont causes mécaniques créant turbulences et le freinant. Maïs et autres cultures modifiant l’humidité de l’air, en accroissent sa viscosité.
En plaine non boisée à cultures rases ou en mer, la viscosité demeure, créant un roulement de l’air à la surface. Les turbulences y sont certes moins graves, moins fréquentes, accidentelles mais toujours existantes.
Il demeure que la vitesse du vent, même au large en mer croit rapidement avec la hauteur. Nos marins ne portaient pas des voiles jusqu’à 55 mètres de hauteur pour le seul plaisir de déstabiliser leur navire !!
A terre, par temps ensoleillé, les couleurs des cultures et les passages de nuages modifiant les réceptions thermiques créent des courants verticaux terribles. Les fronts de vents précédents les averses en été m’apparaissent de ce type.
Ces dernières causes de turbulences existent aussi en mer.
Ces différentes données sont très connues de tous les pratiquants de vol sur engins légers, planeurs, U.L.M. et voiliers.
La vitesse du vent, son potentiel énergétique est très variable, parfois nul.
Dans le vent, la caractéristique la plus stable à court terne est sa direction !
Notre sujet n’est pas de faire une étude météorologique, d’autres sont plus savants et compétents que nous, mais de rappeler que les irrégularités d’écoulement du vent qui conditionne la fiabilité et le fonctionnement des aérogénérateurs apparaissent partout, plus ou moins fréquemment selon les lieux.. Leurs causes nombreuses et de configurations infinies et variées interférent entre elles rendant toutes modélisations d’écoulement du vent inconcevables, incertaines.
Il n’est pas possible de prévoir avec certitude même à moins de deux secondes les conséquences de ces multiples influences sur le comportement de l’écoulement de l’air pour la section à considérer.
Sur le lieu très turbulent où nous avons travaillé et expérimenté nos aérogénérateurs, nous avons fréquemment observé dans les limites de la surface balayée, des variations de la vitesse du vent allant couramment de 1 à 3, et de 3 à 1 en un tiers de seconde. Dans ce cas de figure, la régulation doit contrôler le pas des pales afin que l’énergie cinétique de l’hélice ne la transforme pas en hélice propulsive, éviter à l’hélice toute surcharge ou inversion de fonction.
Nous avons connu par observations et casses, que dans une surface balayée, l’écoulement du vent globalement positif, pouvait être localement négatif.
Pour son action la régulation doit donc obligatoirement prendre en compte l’effet du vent sur la totalité de la surface de l’hélice, l’utilisation d’une seule donnée anémomètrique risquant d’être fausse, non représentative.
Nos travaux ont porté uniquement sur l’utilisation du vent tel que la nature nous
l’offre.
Nous ne revendiquons aucune découverte fondamentale.
EXPLOITATION DU VENT, ses exigences.
POUR ETRE FIABLE, AVOIR LA POSSIBILITE DE S’AMORTIR, UN AEROGENRATEUR DOIT GERER TOUS CES FANTASMES DU VENT.
La limite de Betz basée sur V³ est une base de travail, mais la section intéressée se limite t’elle à la surface balayée ? Le dégagement au-dessus du sol peut faire varier cette donnée.
Nous ne contestons rien des données et sciences de bases, nous avons travaillé avec des bases connues de tous, notre travail a été de les réunir dans une réalisation homogène et fiable. Un défi jugé insensé par beaucoup, relevé par nous avec succès.
Afin de réaliser un rapport COUT/PRODUCTION/DUREE, faible, avoir UN RETOUR SUR INVESTISSEMENTS , UN AEROGENRATEUR DEVRA RESISTER AUX FANTASMES DU VENT, MEME LA OÙ ILS SONT EXCEPTIONNELS, EN INCORPORANT DE PLUS LES GRANDS PARAMETRES SUIVANTS :
1) UNE FORME D’HELICE CONCAVE présentée coté pression. En effet, le coefficient de pression varie selon la forme de l’ensemble de la surface du récepteur, il importe pour l’hélice de choisir et conserver la plus rationnelle : LA FORME CONCAVE.
La puissance est le produit d’une force (pression) par son déplacement. Celui ci est favorisé par l’élargissement de la section d’écoulement coté dépression obtenus par l’adoption de la forme concave, qui ne doit pas être altérée par des flexions intempestives des pâles incompatible de plus avec une régulation à pas variable.
Elle est le principe même du
fonctionnement des pananémones.
Exemple:
Les turbines Robinson de nos
anémomètres.
Elle doit être appliquée aux hélices éoliennes.
Cette forme est universellement utilisée sur les hélices marines, elles aussi régies par les lois de la mécanique des fluides incompressibles.
2) DES PALES DE LARGEUR SUFFISANTE. La portance d’un profil, croit avec l’angle d’incidence jusqu’aux environ de 15°. Compte tenu des vitesses de rotation exigées, pour l’obtention d’un rendement correct, il ne peut être de cette valeur risquant alors de se confondre et même dépasser le plan de déplacement. La résultante motrice serait alors faible ou nulle. (C’est la situation dans laquelle se mettent les aérogénérateurs utilisant le décrochement comme moyen ou complément de la régulation).
La résultante efficace croit avec la largeur des pales. L’angle d’incidence décroissant, la corde de profil de la pâle prend de l’angle par rapport au plan de déplacement, se rapproche de l’angle d’hélice dans le vent, améliorant de ce fait la résultante.
Il est évident qu’un aérogénérateur dont les pâles utilisent des angles d’incidences faibles sera plus que tout autre sensible aux perturbations du vent rappelées ci dessus.
3) UNE HAUTEUR AU-DESSUS DU SOL CORRECTE ! La vitesse du vent, la
puissance disponible, la qualité de l’écoulement s’accroissent très rapidement avec la hauteur
au-dessus du sol, les pylônes de ces machines doivent être élevés. Vu la viscosité au voisinage
du sol, les pales d’une hélice ne devraient pas évoluer à moins de cinquante mètres d’un
terrain nu. Pour les grandes machines, une hauteur de pylône de deux fois et demi le diamètre
de l’hélice serait rationnelle.
La régulation de l’hélice doit lui éviter tout dépassement de la pression
nominale, toutes inversions causant balancements. Ceci conditionne la possibilité et
l’économie de cette élévation de pylône.
A l’ensemble de ces problèmes présents en tous lieux, nous avons trouvé solutions.
AUTREMENT, REALISE COMMENT.
OUI, CE DEFI JUGE INSENCE PAR BEAUCOUP, NOUS L’AVONS RELEVE AVEC SUCCES.
Réaliser une machine fiable appliquant ces paramètres et d’autres moins conséquents, avec des moyens simples et au moindre coût, a été le seul but de nos travaux.
L’orientation des pales pour l’ensemble de l’hélice suit le vent instantanément, avec bien évidemment l’incidence nécessaire pour assurer la portance adéquate, variable avec la vitesse du vent et la puissance demandée.
Cet aérogénérateur n’est pas conçu pour décrocher aérodynamiquement, cela lui est inutile. Il évite de ce fait, pertes de production, turbulences, bruits et vibrations mécaniques qu’engendrent ces perturbations.
Vitesse de rotation, adaptation du pas des pales aux fluctuations fantasques du vent et de la charge, sont réalisées par des dispositifs remarquablement simples :
Ceci est géré automatiquement par en utilisant l’hélice elle même, de manière indépendante de facteurs externes, c’est à dire sans alimentation en énergie (ligne ou stockage), ni réseau réalisant la synchronisation et contrôlant la vitesse de rotation.
Pannes impossibles !!!
Après six mois d’évolution, cet aérogénérateur qui a été réalisé en huit mètres de diamètre selon une technologie convenant à de grandes réalisations, fonctionne depuis plus de vingt ans sans mise à l’arrêt par des vents compris entre 8 et 185 km/h.
Aucune défaillance face au vent ne s’est révélée.
Etonnant de fiabilité, cet aérogénérateur est visible en fonctionnement à notre adresse.
Son pylône, haut de 33 mètres, pour son implantation, n’a utilisé que 5 m3 de béton en sol impropre à scellement. En 20 ans, il n’a pas été procédé à de nouvelle tension.
Cette machine est apte à toutes utilisations, peut tourner à vide, en charge fractionnaire, à pleine charge si le vent est suffisant. Fonctionne à 50 HZ plus ou moins 3 HZ si autonome.
Ce matériel ainsi éprouvé peut être installé dans nos pays, dans les pays en voie de développement, les pays Africains qui plus que tout autres ont droit à du matériel sérieux et fiable.
Conçue pour utiliser le vent non des technologies, cette machine fait apparaître les AEROGENERATEURS AUTREMENT.
AUTREMENT, d’où vient cette autre manière de penser ?
Un conditionnement : Un vécu !
Jusqu’en 1949 les réseaux électriques dans notre campagne accordaient rarement des abonnements de plus du KW, les produits pétroliers étaient inexistants, rares. Ainsi, vers les années 1943 j’ai fait et vu faire les compléments énergétiques à la force physique.
Ce vécu m’a inculqué le sens pratique, l’importance d’une énergie disponible, d’où la nécessité de la performance.
Très peu d’école : Autodidacte !
Pour des raisons familiales et financières, j’ai très peu fréquenté l’école.
Il en découle un manque d’expérience relationnel personnel et pratique, par exemple la manière de s’exprimer sur le plan des sciences.
Etre autodidacte une tare ?
Un plus dans un certain sens, car l’école constitue souvent des oeillères qui encadre la manière de voir, de penser, ce qui est contraire à l’innovation.
A l’école du vent dès l’âge de huit ans, il a été mon mentor en dehors de toute
mode technologique.
Cet aérogénérateur a fait l’objet d’un contrat ANVAR (Agence Nationale à la Valorisation de la Recherche), d’un passage au CNEEL (Centre National d’Essais Eolien de Lannion), l’objet d’une Médaille d’Argent au Salon de l’Innovation de Genève.
Pour vivre et financer ces travaux, j’ai exécuté toute ma vie à la grande satisfaction de mes clients, la réalisation de pièces mécaniques et d’ensembles spéciaux le plus souvent de mon invention, conception, dessins, réalisation, mise en service, suivi.
Cette expérience professionnelle a très largement conditionné le SUCCES TECHNIQUE ABSOLU que j’ai obtenu dans mes réalisations éoliennes.
Faute de vivre du vent, j’ai vécu avec.
Cette étroitesse financière a fait que je n’ai jamais perdu de vue l’aspect primordial de toute exploitation : Coût / production / durée.
La réalisation que vous pouvez voir en fonctionnement n’est pas parfaite, loin de là ! Les plans mis à jours comportent des évolutions importantes, réduisant le coût, améliorant encore la fiabilité, doublant la production.
DEVELOPPEMENT.
Le développement de ce matériel s’est heurté à de nombreux obstacles. Beaucoup à ce jour ne sont plus d’actualité.
1) La nouveauté : Dans cet aérogénérateur rien n’a été fait comme dans les autres. Une période probatoire apparaissait nécessaire.
2) L’absence d’une équipe, l’homme de compétences universelles n’existe pas !
J’étais seul agissant
3) Le manque de moyens financiers. L’épuisement !
4) L’hostilité des Agences Publiques qui avaient pourtant mission de promouvoir les énergies renouvelables. (l’une m’a démoli car je ne lui avais pas demandé comment construire un aérogénérateur, un représentant de l’autre a affirmé en public, qu’une telle machine ne pouvait exister)
5) Le « DOGME » établi que le décrochement aérodynamique du profil de pâle était obligatoire, seul capable de réaliser ou assister la régulation, de limiter les efforts des situations hors modélisation non contrôlés par la régulation.
Les débouchés commerciaux se présentaient forts favorables. Une fuite ayant eu lieu, du CNEEL vers le Brésil, suite a un petit encart parut dans le Bulletin « N.E.I. » de Sao Paulo, 1.700 marques d’intérêts nous sont parvenues de la part d’entreprises composées de 3 à 3000 personnes.
D’autres contacts plus proches ont été noués
Notre épuisement ne nous a pas permit de donner suite. !
A ce jour, pour toutes entreprises financièrement capables, la route est libre !
ETAT DES TECHNIQUES :
Hors notre réalisation, à ce jour, le matériel commercialisé ne maîtrisant pas la dynamique du vent le subit.
Les pylônes bas et coûteux ne placent pas les hélices où est le vent.
Pour la même raison les hélices ne présentent pas les caractéristiques exigées pour obtenir des performances honnêtes.
En plus, aux dernières nouvelles, elles n’apparaissent pas fiables, elles trouvent avec difficultés des assureurs
P.S. Correspondre de préférence en langue Française. Merci
A ce jour, le n’ai pas de site Internet.