[News] Apple abandonne les processeurs IBM au profit du concurrent Intel
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Adrien
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[News] Apple abandonne les processeurs IBM au profit du concurrent Intel
Important changement dans la stratégie d'Apple: la marque à la pomme a décidé de ne plus se fournir auprès d'IBM pour les processeurs de ses ordinateurs personnels. Jusqu'ici, les processeurs Power PC d'IBM équipaient les derniers Mac. Des puces Intel vont désormais prendre le relais. Le passage de la technologie Power PC vers la technologie Intel s'effectuera en 2 ans à partir de 2006. Ce sera un émulateur, baptisé Rosetta, qui assurera la compatibilité des logiciels lors de la pér...
Dernière modification par Adrien le 09/06/2005 - 13:19:38, modifié 4 fois.
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Axixi
Précisions
Tout d’abord, IBM n’a pas ravi le marché de processeur pour Apple à Motorola : au jour d’aujourd’hui, on trouve autant des G4 (motorola PPC 74xx) que des G5 ( IBM PPC 970) dans les MAC. Ensuite, les trois sociétés sont liées dans l’alliance Power PC qu’elles ont créée conjointement, pour sortir une première puce PPC dans un mac en 1991.
C’était alors un pari sur la technologie RISC, qui s’est montrée plus performante jusqu’à ce jour, à fréquence égale, que la technologie CISC (intel & co). Les PPC sont d’ailleurs embarqués dans des tas de serveurs, routeurs, etc... L’IBM Big blue est par exemple composé de PPC. Le problème est que, contrairement à ce qui est écrit, le marché mac est trop petit en volume pour être vraiment intéressant pour un fondeur. Donc Apple s’est trouvé deux fois dans une impasse : le G4 motorola qui n’a pas su augmenter sa fréquence pendant les 18 premiers mois de sa vie, et le G5 IBM qui n’arrive pas à dissiper moins de chaleur, et donc à être intégré dans un portable. C’est d’autant plus dommage que les PPC ont toujours été très peu gourmands, la preuve en est que jusqu’à centrino les Mac portables avaient une autonomie insolente par rapport aux PC.
Hélas, aujourd’hui IBM préfère effectivement s’investir dans les processeurs pour console de jeu !
C’était alors un pari sur la technologie RISC, qui s’est montrée plus performante jusqu’à ce jour, à fréquence égale, que la technologie CISC (intel & co). Les PPC sont d’ailleurs embarqués dans des tas de serveurs, routeurs, etc... L’IBM Big blue est par exemple composé de PPC. Le problème est que, contrairement à ce qui est écrit, le marché mac est trop petit en volume pour être vraiment intéressant pour un fondeur. Donc Apple s’est trouvé deux fois dans une impasse : le G4 motorola qui n’a pas su augmenter sa fréquence pendant les 18 premiers mois de sa vie, et le G5 IBM qui n’arrive pas à dissiper moins de chaleur, et donc à être intégré dans un portable. C’est d’autant plus dommage que les PPC ont toujours été très peu gourmands, la preuve en est que jusqu’à centrino les Mac portables avaient une autonomie insolente par rapport aux PC.
Hélas, aujourd’hui IBM préfère effectivement s’investir dans les processeurs pour console de jeu !
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Disons que 1994 est le premier tournant de la domination d'IBM dans les puces pour Mac, et le début de la fin pour Motorola. Il est vrai que PowerPC est issue d'une entente entre Motorola et IBM, mais les années qui ont suivit, après un bon succès des puces G3, ont marqué la fin de Motorola (les puces G4, de technologie principalement Motorola, ayant rencontrées de grandes difficultés de fabrication et distribution) et la montée en puissance d'IBM (avec les puces G5 qui ont permis de rattraper le retard) sur ce marché.
Le marché des puces pour Mac est tout de même très conséquent: environ 3 millions d'unités par an, à multiplier par le nombre d'année de commercialisation de la puce. C'est une des raisons de l'alliance d'IBM avec Apple. Motorola préfère maintenant s'orienter sur un autre marché, celui du transport (industrie automobile) par exemple.
Le marché des puces pour Mac est tout de même très conséquent: environ 3 millions d'unités par an, à multiplier par le nombre d'année de commercialisation de la puce. C'est une des raisons de l'alliance d'IBM avec Apple. Motorola préfère maintenant s'orienter sur un autre marché, celui du transport (industrie automobile) par exemple.
