Eretol a écrit :------------->
http://www.robindestoits.org/Faudrait que la France pense à baisser les seuils d'expositions aux puissances trop élevées des antennes relais et qu'elle cesse de défendre les intérêts des opérateurs mais ceux plutôt des français.
Cela serait faire preuve d'un peu d'inquiétude concernant la santé des citoyens.
Pour info, autant je ne suis franchement pas pour les OGM (pas ou peu d'études fiables de long terme !!!) ni pour le nucléaire (Fukushima a achevé de démontrer qu'il y a toujours des cas de figures non pris en compte et qui peuvent conduire au désastre), autant il faut raison garder sur les ondes : on est exposés depuis un siècle à des ondes bcp plus puissantes, par le biais des émetteurs TV et radio, et il n'a jamais été démontré que cela pose problème.
J'admets que ce n'est nullement une démonstration de l'absence d'effets (ce qui n'est pas démontrable !), mais pour autant, si risque il y a , il doit être infime. Donc est-il raisonnable d'augmenter fortement les coûts de tous les services utilisant les ondes radios (tv, radio, téléphones portables, wifi, etc ...) en abaissant les seuils, pour limiter un potentiel risque sanitaire qui est au plus minime (sinon on l'aurait déjà identifié dans les milliers d'études faites à ce sujet) et non démontré ? Franchement, je ne pense pas.
Quitte à dépenser des milliards d'€ rien qu'en France pour diminuer les risques sanitaires, autant utiliser cet argent pour des préoccupations qui sont directement efficaces : études sur les OGMs, équipements des hôpitaux, tests de produits chimiques (ex : Bisphénol) et pesticides, etc ...
Au final, la demande de Robin des toits de diminuer d'un facteur 100 (!) les seuils sur les mobiles me semble totalement irréaliste et disproportionnée : le coût serait énorme et la réception mobile bien moins bonne, alors même que les émetteurs radio et TV nous envoient plus d'ondes (genre sous la Tour Eiffel !). Cela a-t-il du sens ??? Ce qui me semblerait avoir du sens serait de diminuer les seuils "un peu", genre d'un facteur 1,5 à 3, pour limiter les risques (infimes et non démontrés, rappelons le) tout en ayant des conséquences limitées sur le coût des services.