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Des chercheurs du Centre Médical de l'Université de Pittsburgh ont réussi à concevoir un bras robotisé qui se contrôle par la pensée. Ils viennent de dévoiler les premiers résultats qui sont très encourageants : le bras a été contrôlé avec succès par une femme paralysée. Ce n'est pas le premier bras robotisé qui se contrôle par la pensée, mais il est le seul à afficher un taux de succès aussi élevé. La patiente, âgée de 52 ans et tétraplégique du fait d'une malad...

Contrôlé par la pensée c'est un abus de langage on devrait plutôt dire contrôlé
par des impulsions électriques sélectionnées qui sont issues du cerveau

Victor a écrit : des impulsions électriques (...) qui sont issues du cerveau

Oui, des pensées .

Je dirais ça marche avec des circuit réflexes et pas plus
la personne ne pense pas à ce qu'elle va faire
mais elle choisit le mouvement dans un panels de circuit réflexes

Ce n'est pas ce que j'ai compris.

Je suis d'accord avec Franckpiton.

Il n'y a aucun contrôle "par la pensée" : le bras robot ne réagit pas à des pensées du style "donne moi un verre d'eau" ou simplement "lever bras".

Le électrodes servent de pseudo-IRM et captent des activités électriques dans le cerveau.
Lorsque l'on pense à certaines actions, des schémas d'activités se mettent en place et sont captés par les capteurs (...).
L'ordinateur enregistre ces schémas, et un opérateur les associe à l'opération robotique, désirée par le patient (sûrement en pondérant des réseaux de neurones). Ensuite, lorsque le patient reproduit "l'envie" (le schéma d'activité cérébrale"), l'ordinateur reproduit le geste sur le bras robotique.
Au lieu de commandé "par la pensée", on pourrait plus assimiler cette techno comme l'assimilation neurale d'un nouveau muscle.
On apprend à contrôler le muscle en voulant le bouger dans un sens ou un autre, mais sans vraiment savoir comment on fait.
Ex : pour bouger, le bras, on à juste à le vouloir ; sans trop savoir pourquoi ; et surtout sans parler à son muscle !

Attention, je n'ai jamais dit que cet outil n'était pas fantastique, bien au contraire (c'est la voie pour atteindre le contrôle cérébral de membres artificiels pour les personnes paraplégiques, par exemple).
Mais, en aucun cas il ne s'agit d'un contrôle stricto senso par la pensée.