buck a écrit :(...) on a quelle variation de température dans ces thermiques? Je me demande si on est capable de voir une faible variation avec ce qu'on a
Il y a des thermiques très doux dans lesquels on monte tout doucement (par exemple à +0,5m/s) et d'autres plutôt teigneux qui font prendre +8 voire parfois +10. C'est à la fois une question de température de la masse d'air et une question de densité.
Sous un cumulus actif, il y a une ascendance avec de l'air humide (ce qui forme le cum à l'altitude du point de rosée), pas forcément plus chaud mais toujours moins dense que l'air sec alentour.
Avec des "lunettes" adaptées (qui n'existent pas encore) on ne pourrait "voir" que les masses d'air plus chaud mais ce ne serait déjà pas mal ! Les cumulus, on les voit de toute manière.
Il y a ici un sujet très récent sur une naine brune dont on a quantifié le rayonnement thermique. Si on est techniquement capable de "voir" à une telle distance, on doit pouvoir aussi détecter à faible distance des différences de longueur d'onde dans du proche infra-rouge.
C'est en mesurant le redshift qu'on détermine par effet Doppler-Fizeau la vitesse d'éloignement des galaxies, donc leur distance dans l'espace et dans le temps.
C'est d'ailleurs ce que font les gendarmes qui nous prunent avec les nouveaux radars, ou ceux qui filent de nuit, tous feux éteints, des véhicules suspects.
C'est ce que font les satellites météo qui mesurent les gradients de température dans la masse d'air "sous leurs pieds".
C'est ce que font les satellites-espions qui "observent" en IR les manoeuvres des armées des autres pays.
C'est aussi ce que font les artilleurs pour viser leurs cibles et les missiles air-air pour les poursuivre.
On sait faire plein de trucs avec les mesures en IR, alors pourquoi pas des lunettes pour le vol libre ?

Salut et fraternité*