alessandro pendesini a écrit :
P.S. -Quand on parle d’intelligence à quelle intelligence se réfère-t-on ? Peut-on parler, par exemple, d’une intelligence de la bactérie qui s’adapte à l’environnement, en appréciant sa propre situation chimique et celle de ce qui l’entoure ? Et celle -artistique- d’un peintre ?... et, bien d’autres…..En clair, il n’y a pas UNE mais plusieurs types d’intelligence !
C'est bien ça l'enjeu...
Il y a bien une intelligence de la vie, qui est capable de proposer plusieurs solutions à un même problème. Mais c'est quelque chose qui provient de l'aléatoire et du mécanisme.
On a beau dire qu'un élève fait preuve d'intelligence quand il est capable de s'adapter à une situation différente que celle vue en cours... n'empêche il y a toujours un certain nombre de petits "trucs" qui se résument à des mécanismes d'apprentissage et de décision pour se sortir de n'importe quel problème. Par contre, il est vrai, le fait de s'adapter est très valorisé chez les êtres humains (voire, la vie ?) d'où l’appellation d'intelligent(e) pour celui/celle qui réussit.
On en revient au concept (maniement du langage pour créer un sens nouveau).
Un machine ou des insectes sociaux (je n'arrive plus à retrouver le nom de l'espèce de fourmis où les soldats se clipsent entre eux pour former des tunnels afin de protéger la reine lors d'un déménagement => ce serait mon exemple) peuvent avoir des senseurs et une grille d'analyse (pas un simple arbre de décision) qui permettent de s'adapter. Or s'adapter ne suffit pas à les définir comme intelligente. Dans le cas de mes fourmis, l'évolution les a poussées à avoir des corps et des mécanismes qui leur permettent de former beaucoup de configurations géométriques. Exemple, détruire le pointe d'un triangle se serait se retrouver avec un carré... bref nos insectes-jourdain font des maths sans le savoir !
Par contre leur grille de concepts est limitée et sûrement qu'à partir de leur géométrie à elles, ces fourmis sont bien incapables de faire avancer leurs mathématiques ^^
Et du coup, in fine, l'intelligence, la vraie, peut avoir une unique définition.
Or la conception de concept se base sur la logique, un
mécanisme pour créer des liaisons réciproques entre différents sens.
Heureusement (!), la logique est foireuse. En énoncé peut avoir la forme : A = B = C <> A, soit un paradoxe. La configuration précédente, c'est le traitement du paradoxe du cercle de la vérité dans la connaissance par Kant. Il prouve (ou rappelle ce qu'on fait les grecs) que la vérité est impossible (si ce n'est pas un énoncé vrai ça...) et nous propose un moyen de s'en sortir.
Le travail conceptuel dépasse le cercle intrinsèquement téléologique de la logique pour passer sur le mode d'une spirale.
Si après ça vous me suivez toujours, j'applaudie
Et si quelqu'un a une approche pour créer ça dans un aglorithme, qu'il me contact ! Il m'automatisera totalement mon travail