Pendesinialessandro a écrit :... Ce qui est vrais, par contre, c’est qu’elle est (pour le moment) dépourvue de conscience du 2e degré ! Dans un avenir proche quand on connaîtra les mécanismes qui sous tendent la conscience et pourrons les transposer dans une intelligence artificielle en excluant toute sensibilité émotionnelle telle que la notre, que des choses actuellement insoupçonnables, pourront émerger….A ce stade serons-nous capable de rivaliser voire comprendre la dialectique émergeante d’un pareil mécanisme artificiel ?
On se retrouvera alors face à une machine autiste souffrant du syndrome d'Asperger très prononcé ?
Bref on sera déçus.
Par contre, une forme d'intelligence, capable d'avoir des émotions mais surtout de ressentir les
émotions des autres formes de vie de cette terre, serait des plus intéressantes.
Si en plus, sa connaissance du monde qui l'entoure, est encyclopédique et universelle...
Dotons-la du sens de l'humour et, vous aurez là une machine de guerre capable de vous faire... Mourir de rire, sérieusement.
Dotez-là du sens de l'altruisme et vous n'aurez pas de système plus serviable que celui là.
Ôtez-lui son empathie, et vous aurez un système capable de tout dévaster sur son passage, et de commettre
les crimes les plus abjectes si, il y a un bug dans sa programmation et que ces circuit lui commande le faire.
Bref une intelligence artificielle ne sera guerre différente d'un enfant à qui l'on doit apprendre à interagir en société.
... Ou pas, si vous décidez d'en faire une machine de guerre pour supprimer vos ennemis.
L'accès à un très grand nombre de données ne déterminera jamais le comportement d'un système donné.
Sa
programmation bien. Qu'il soit vivant ou "
électronique".
La différence majeure, est la vitesse à laquelle l'intelligence artificielle peut traiter un grand nombre de données.
Et, donc par la même occasion, accéder au stade ultime de ce
pourquoi cet IA a été "
programmé".
Piscenois a écrit :à mon premier cours de robotique le professeur nous a présenté les 3 loi d'Asimov.
C'est AMHA un bon commencement

C'est un excellent commencement même !
L'écrivain Isaac Asimov, bien que parfois controversé, a réalisé dans ses romans sur les robots une exploration quasi scientifique
de ce que devrait être une intelligence artificielle.
Asimov en se libérant de la contrainte matérielle et, en libérant son imagination, a exploré des détails importants de la problématique de l’intelligence artificielle.
Il a bien compris qu'une IA sans sentiments, ne sera jamais qu'une machine ultra-rapide a traiter des données. la notion de bien ou de mal sera à jamais inconnue et la machine fera juste ce qu'on lui demande.
Par contre une IA puissante mais dotée de sentiments sera aussi faillible qu'un être humain, au point même de vouloir son auto-destruction (sa propre mortalité)... Ou pire, ou pas (Tout dépends de sa programmation que l'on peut appeler sa...
Culture ? Les trois lois et la faillite des trois lois.).
Voilà pourquoi cet écrivain est considéré comme le père de l'intelligence artificielle, par certains.
Même si, il n’était pas ingénieur ni même scientifique.
M. Asimov a posé les bonnes bases :
-"Devons-nous programmer nos IA à notre image, pour les laisser ensuite développer leur
s propre
s culture
s ?"
Et surtout :
-"A terme, une intelligence artificielle capable d'apprendre, dotées de systèmes cognitifs, peut-elle développer des sentiments ?"