[News] Pour moins se mouiller sous la pluie, vaut-il mieux courir ou marcher ?

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Adrien
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[News] Pour moins se mouiller sous la pluie, vaut-il mieux courir ou marcher ?

Message par Adrien » 07/10/2024 - 15:00:09

Par Jacques Treiner - Physicien théoricien, Université Paris Cité Vous avez forcément déjà connu cette situation, que ce soit sous une pluie fine ou un orage, prenons le problème du point de vue de la physique et essayons de calculer la quantité d'eau qui vous tombera dessus en fonction de votre vitesse. Vous êtes sorti, par un temps incertain, et la pluie se met à tomber alors que vous n'avez pas de parapluie. Le réflexe est de se pencher en avant et d'accélérer le pas, n'e...

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HopiOne
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Re: [News] Pour moins se mouiller sous la pluie, vaut-il mieux courir ou marcher ?

Message par HopiOne » 09/10/2024 - 22:44:17

Faut courir sur la tranche en fait, moins de surface.

Farout
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Re: [News] Pour moins se mouiller sous la pluie, vaut-il mieux courir ou marcher ?

Message par Farout » 18/01/2025 - 18:02:16

Merci pour ce partage très intéressant, qui mélange une situation du quotidien et un raisonnement scientifique ! J’aime beaucoup ce genre d’analyse qui donne une nouvelle perspective à des gestes que l’on fait automatiquement, comme accélérer sous la pluie pour éviter de trop se mouiller. 😊

L'explication selon laquelle les surfaces horizontales et verticales réagissent différemment à la pluie est particulièrement éclairante. Je n'avais jamais réfléchi au fait que, pour les surfaces horizontales (comme la tête et les épaules), on reçoit une quantité d'eau fixe par unité de temps, quelle que soit la vitesse. Par contre, pour les surfaces verticales, plus on va vite, plus on rencontre de gouttes. L’idée que ces deux effets se compensent, mais que l’on gagne sur les surfaces horizontales en réduisant le temps passé sous la pluie, est fascinante.

L’approche mathématique avec les variables comme ρ (densité de gouttes), a (vitesse verticale), et les surfaces

, donne une touche scientifique vraiment plaisante à cette réflexion. Cela rend l’analyse plus rigoureuse et offre un terrain intéressant pour ceux qui aiment explorer des modèles physiques simples.

Ce qui est génial avec cette explication, c’est qu’elle donne une validation à notre réflexe instinctif. Donc oui, on a raison de se dépêcher ! Mais je me demande : ce modèle tient-il toujours si la pluie ne tombe pas strictement verticalement, comme lors d’une averse accompagnée de vent ? Peut-être que dans ce cas, la meilleure stratégie changerait.

En tout cas, cette analyse me donne envie d’en savoir plus sur d’autres phénomènes du quotidien qu’on pourrait modéliser de façon similaire. Merci encore pour cet article, ça donne matière à réfléchir la prochaine fois que je serai surpris par une averse ! 😊

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