Bonjour à tous,
Je cherche à expliquer à mon petit-fils, ce qu'est la vapeur d'une locomotive. J'ai un doute sur la définition du terme vapeur qui devrait être un gaz mais que l'on voit.
Le brouillard, la buée, l'évent d'une baleine, les nuages, les volutes au-dessus de ma tasse de thé, c'est quoi ? De la vapeur ou un mélange de molécules d'eau en parties agglomérées ?
Merci d'avance pour vos éclaircissements.
Michel.
Quelle différence entre la vapeur et le gaz ?
Modérateur : Modérateurs
Re: Quelle différence entre la vapeur et le gaz ?
Ce que je dirais c'est que si l'on comprime du gaz fortement on peut faire du froid (le gaz liquide). En est-il de même avec la vapeur ?
Re: Quelle différence entre la vapeur et le gaz ?
Bonjour à tous !
Pour répondre à Michel…
La vapeur que l’on voit est constituée de très petites gouttelettes d’eau. Elle provient de l’eau contenue dans l’air sous forme de gaz, que l’on ne voit pas, mais qu’on appelle aussi vapeur !
L’air contient toujours un peu de cette vapeur d’eau, celle qu’on ne voit pas : plus il est chaud et plus la température est élevée plus il peut en contenir. Mais il y a une limite à ce qui peut être contenu. Quand la température (ou la pression) baisse, l’air se sature et le surplus de vapeur, ce qu’il ne peut plus contenir, se condense en eau, en gouttelettes ! Cette limite température-pression à laquelle le surplus de « gaz-eau » est éliminé est appelée « point de rosée » !
-De la machine à vapeur il sort de la vapeur, de l’eau a l’état de gaz, qui ne peut être absorbée par l’air ambiant (en trop grande quantité) et qui se condense en fine gouttelettes, d’où la vapeur au sens commun du terme,celle que l’on observe.
-Sur la surface brulante de la tasse de thé l’air s’est réchauffé ; il a pu absorber une grande quantité de vapeur d’eau en surface. Mais, chaud, il monte (Archimède), quitte la surface pour être remplacé par de l’air froid qui à son tour, va se réchauffer…en montant il se refroidi et laisse en gouttelettes le surplus de gaz-eau qu’il ne peut plus contenir …et le cycle continu !
C’est toute la problématique de la formation des nuages …de la météo.
Voilà !
-------------
Mais je profite de cette réponse pour attirer l’attention sur un phénomène très inquiétant à l’heure actuelle.
C’est lié au phénomène physique de surcondensation.
La condensation ne démarre pas automatiquement dès que le point de rosé est atteint : il faut un germe, une imputée pour que la première gouttelette se forme !
Avant que se présente l’impureté, l’atmosphère est en état « anormal », un état de surtension, le point de rosé est dépassé de très loin, alors que rien ne se passe : Dès la première impureté rencontrée, c’est la curée ! Le nuage se forme à une vitesse folle…
C’était la raison des fusées paragrêles que l’on envoyait dans les temps pour éviter la formation des nuages à grêle…
Hélas, à l’heure actuelle donc, il n’existe plus de ces cieux bleus « surtendus », dans lesquels d’énormes nuages d’orage pouvaient se former en quelques heures ! A leur place, un ciel bleu-laiteux ou des nuages. Les avions sont passes par là et n’ont cessé de semer des germes de condensation dans ces atmosphères qui eussent été pures auparavant.
Hélas, parce que cela semblerait participer activement au réchauffement climatique en aggravant notablement l’effet de serre!
Je n’ai pas beaucoup d’informations à ce sujet, mais il semblerait que le problème soit pris au sérieux ! Si quelqu’un a des informations plus précises ?
(J’ai d’ailleurs cru observer les cieux bleus persistants, de ma petite enfance lors que les avions sont restés cloués au sol lors de l’éruption du volcan au nom imprononçable ! (mais je crains n’être pas très objectif !).Peut-être quelqu’un d’entre vous a-t-il fait la même observation ?
Pour répondre à Michel…
La vapeur que l’on voit est constituée de très petites gouttelettes d’eau. Elle provient de l’eau contenue dans l’air sous forme de gaz, que l’on ne voit pas, mais qu’on appelle aussi vapeur !
L’air contient toujours un peu de cette vapeur d’eau, celle qu’on ne voit pas : plus il est chaud et plus la température est élevée plus il peut en contenir. Mais il y a une limite à ce qui peut être contenu. Quand la température (ou la pression) baisse, l’air se sature et le surplus de vapeur, ce qu’il ne peut plus contenir, se condense en eau, en gouttelettes ! Cette limite température-pression à laquelle le surplus de « gaz-eau » est éliminé est appelée « point de rosée » !
-De la machine à vapeur il sort de la vapeur, de l’eau a l’état de gaz, qui ne peut être absorbée par l’air ambiant (en trop grande quantité) et qui se condense en fine gouttelettes, d’où la vapeur au sens commun du terme,celle que l’on observe.
-Sur la surface brulante de la tasse de thé l’air s’est réchauffé ; il a pu absorber une grande quantité de vapeur d’eau en surface. Mais, chaud, il monte (Archimède), quitte la surface pour être remplacé par de l’air froid qui à son tour, va se réchauffer…en montant il se refroidi et laisse en gouttelettes le surplus de gaz-eau qu’il ne peut plus contenir …et le cycle continu !
C’est toute la problématique de la formation des nuages …de la météo.
Voilà !
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Mais je profite de cette réponse pour attirer l’attention sur un phénomène très inquiétant à l’heure actuelle.
C’est lié au phénomène physique de surcondensation.
La condensation ne démarre pas automatiquement dès que le point de rosé est atteint : il faut un germe, une imputée pour que la première gouttelette se forme !
Avant que se présente l’impureté, l’atmosphère est en état « anormal », un état de surtension, le point de rosé est dépassé de très loin, alors que rien ne se passe : Dès la première impureté rencontrée, c’est la curée ! Le nuage se forme à une vitesse folle…
C’était la raison des fusées paragrêles que l’on envoyait dans les temps pour éviter la formation des nuages à grêle…
Hélas, à l’heure actuelle donc, il n’existe plus de ces cieux bleus « surtendus », dans lesquels d’énormes nuages d’orage pouvaient se former en quelques heures ! A leur place, un ciel bleu-laiteux ou des nuages. Les avions sont passes par là et n’ont cessé de semer des germes de condensation dans ces atmosphères qui eussent été pures auparavant.
Hélas, parce que cela semblerait participer activement au réchauffement climatique en aggravant notablement l’effet de serre!
Je n’ai pas beaucoup d’informations à ce sujet, mais il semblerait que le problème soit pris au sérieux ! Si quelqu’un a des informations plus précises ?
(J’ai d’ailleurs cru observer les cieux bleus persistants, de ma petite enfance lors que les avions sont restés cloués au sol lors de l’éruption du volcan au nom imprononçable ! (mais je crains n’être pas très objectif !).Peut-être quelqu’un d’entre vous a-t-il fait la même observation ?
Re: Quelle différence entre la vapeur et le gaz ?
Vapeur = entre liquide et gaz, et generalement attribuee a l'eau
Pour la surcondensation : oui tu as raison (meme si on a aussi augmentation de l'albedo), les anglais bossent pas mal sur le sujet (au moins dans les infos bbc)
Pour la surcondensation : oui tu as raison (meme si on a aussi augmentation de l'albedo), les anglais bossent pas mal sur le sujet (au moins dans les infos bbc)
Re: Quelle différence entre la vapeur et le gaz ?
Bonjour,
Merci à tous pour vos réponses extrêmement intéressantes. Je suis maintenant paré pour affronter mon petit-fils
Michel
Merci à tous pour vos réponses extrêmement intéressantes. Je suis maintenant paré pour affronter mon petit-fils

Michel