ju-snake a écrit :Le boson de higgs serait "celui qui donne leur masse aux autres particules", d'après l'article de S&V que j'ai lu. En gros c'est l'interaction avec le Higgs qui donne leur consistance aux particules.
Il s'agissait à l'origine de vouloir unifier l'intéraction électromagnétique (dont la particule médiatrice est le photon) et l'interaction nucléaire faible (que véhicule les bosons W et Z) pour les fondre en une seule force : la force électrofaible. La théorie se heurte donc à un problème : elle associe forcément les photons avec les bosons W et Z. Les 1ers sont sans masse, et les 2nd sont les plus massifs, ce qui est incompatible. D'où est né (je sais pas trop comment) le boson de Higgs, qui intéragit avec les bosons W et Z.
Techniquement, les interactions doivent satisfaire une invariance de jauge locale, et donc décrites par des théories de Yang-Mills. Une théorie de jauge doit impérativement avoir des bosons de masse nulle.
Pour l'interaction électromagnétique, on a le photon, donc c'est ok, pour l'interaction forte, on a des gluons, et c'est ok aussi.
Pour l'interaction faible il y a un problème, les bosons sont massifs, par ailleurs, l'on doit les décrire dans le formalisme des théories de jauge, donc il faut expliquer l'origine de leur masse (en supposant qu'au départ leur masse est nulle).
Glashow, Salam et Weinberg ont incorporé le mécanisme de Higgs dans la formulation de l'interaction électrofaible dans le groupe de symétrie SU(2).
ju-snake a écrit :Le Higgs explique de la même manière la masse des autres particules de matière (quarks, leptons).
C'est tout ce que je peux dire et comprendre en tout cas ^^.
Et puis je suis quasiment certain que cette "masse" ne fait pas référence à une quantité de matière mais bien au m de E=mc^2.