[Dossier] La relativité: principes fondamentaux

L'étude des phénomènes naturels...

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adagio
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Re: [Dossier] La relativité: principes fondamentaux

Message par adagio » 29/10/2010 - 0:18:15

Ce qui t’interpelle en fait c'est que l’extrémité de la barre "vieillisse" moins vite que l'autre extrémité au centre de la rotation ?

Je me suis longtemps posé cette question aussi :) mais grâce a se forum j'ai pu comprendre 2 choses

1) la barre n'est pas non plus continue dans l'espace, rien ne se touche au final dans l'objet "barre" qui est issue d'une représentation humaine.
2) Essayer de se représenter l'espace temps, n'est pas encore possible pour le cerveau humain (mais qui sait peut être un jour seront nous sensible au "delta t" )

Par contre les maths le peuvent c'est déroutant :( et en même temps c'est grandiose; on arrive a "voir" quelque chose d’indiscernable par nos simples sens.

C'est un peu le problème de passant qui sans arrêt essaye de rattacher sciences et sens, ce qui est légitime après tout, nous sommes des Hommes, mais la science a des rigueurs et des contraintes que la pensée n'a pas.

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bongo1981
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Re: [Dossier] La relativité: principes fondamentaux

Message par bongo1981 » 29/10/2010 - 9:45:30

buck a écrit :Oui suffisament rigide pour que les effets normaux (force centrifuge qui tord la barre) n'entrent pas ligne de compte
Pour le vieillissement: c'est le stress induit par le changement de metrique du a la vitesse relativiste, un point eloigne ira plus vite qu'un point plus bas, dc des effets differents entre ces 2 points
Ca ne me choque pas vraiment. Tu peux voir par exemple un ligament croisé antérieur rompu sur un genou, alors que sur l'autre côté, un genou normal. Si on laisse le genou non opéré, tu as une arthrose précoce d'un côté, et un vieillissement normal de l'autre.
Sur la terre tu as des roches plus vieilles que d'autre, même une même roche de même ancienneté peut être plus érodé qu'une autre partie.
Que dire d'une barre qui fait 10 000 km ?

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buck
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Re: [Dossier] La relativité: principes fondamentaux

Message par buck » 29/10/2010 - 12:59:37

d'un autre cote une telle barre est assez continue et peut etre assimilee a une ligne. Dc entre 2 point consecutif il doit y avoir une continuite dans les effets, mais quels effets?

passant
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Re: [Dossier] La relativité: principes fondamentaux

Message par passant » 29/10/2010 - 14:47:24

adagio a écrit :

C'est un peu le problème de passant qui sans arrêt essaye de rattacher sciences et sens, ce qui est légitime après tout, nous sommes des Hommes, mais la science a des rigueurs et des contraintes que la pensée n'a pas.


La discussion serait hors sujet aussi je ferais silence à cette discussion.

Cependant merci adagio à ton attention.

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bongo1981
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Re: [Dossier] La relativité: principes fondamentaux

Message par bongo1981 » 29/10/2010 - 16:34:51

buck a écrit :d'un autre cote une telle barre est assez continue et peut etre assimilee a une ligne. Dc entre 2 point consecutif il doit y avoir une continuite dans les effets, mais quels effets?
La variation de la métrique est continue. Si tu mets en chaque points de la barre une horloge, tu vas voir que chaque horloge va retarder sur le suivant en s'éloignant du centre de rotation.

passant
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Re: [Dossier] La relativité: principes fondamentaux

Message par passant » 29/10/2010 - 22:27:53

bongo1981 a écrit :
Non c’est le contraire, le temps est passé plus vite en haut qu’en bas (le champ de gravitation est plus fort en bas, donc ralentit le temps de manière plus importante qu’en haut).


De ce dire, cette expérience physique on peut en déduire un certains nombres de réflexions.

Exemple. Un personnel travaillant en haut d'un gratte-ciel vieillira-t-il plus rapidement que le gardien du gratte-ciel ?

Cette question semble farfelue peut-être mais selon le principe de gravitation la question se pose-t-elle ?

adagio
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Re: [Dossier] La relativité: principes fondamentaux

Message par adagio » 30/10/2010 - 1:06:51

passant a écrit :Exemple. Un personnel travaillant en haut d'un gratte-ciel vieillira-t-il plus rapidement que le gardien du gratte-ciel ?


Oui bien sur, c'est ce qui nous dit la RG (Enfin c'est ce qu'elle dit a ceux qui savent manier ses équations, personnellement je ne le peux pas, mais je fait confiance aux scientifiques)

passant a écrit :Cette question semble farfelue peut-être mais selon le principe de gravitation la question se pose-t-elle ?


Je ne comprend pas la question. Qu'est ce que le principe de gravitation ? Si tu veux dire la RG la question ne se pose pas les équations sont la et le démontrent, et si tu a un GPS tu le vois en direct, c'est bien réel.

passant
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Re: [Dossier] La relativité: principes fondamentaux

Message par passant » 30/10/2010 - 10:00:17

J'ai utilisé ce mot principe comme pour dire effet de la gravitation si le mot effet est lui-même utilisable. La gravitation étant elle se manifeste bien d'une manière ou d'une autre, son action, synonyme, principe.
Dernière modification par passant le 30/10/2010 - 10:21:15, modifié 1 fois.

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Re: [Dossier] La relativité: principes fondamentaux

Message par passant » 30/10/2010 - 10:07:23

Aussi, selon l'adage que le temps c'est de l'argent, la dynamique pour en gagner sera-t-elle plus importante en haut d'un grate-ciel qu'en bas ?

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Re: [Dossier] La relativité: principes fondamentaux

Message par passant » 31/10/2010 - 9:44:36

Si l'on considère le vieillissement il s'avérerait.

Pour ce qui est de la gravitation le vieillissement décroîtrait sur un axe vertical de haut en bas (le gratte-ciel).

Pour un voyage à la vitesse de la lumière le vieillissement décroîtrait sur un axe vertical (temps) d'un diagramme espace-temps, de bas en haut.

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Re: [Dossier] La relativité: principes fondamentaux

Message par bongo1981 » 31/10/2010 - 12:08:59

Dans le diagramme d'espace temps, le temps est représenté sur l'axe des ordonnées, c'est une convention et cela n'a rien à voir avec le haut et le bas que tu te représentes.

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Re: [Dossier] La relativité: principes fondamentaux

Message par passant » 31/10/2010 - 13:48:41

bongo1981 a écrit :
l'axe des ordonnées, c'est une convention


Oui , mais cela fait de l'effet de voir du vertical avec du vertical. Ensuite...

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Re: [Dossier] La relativité: principes fondamentaux

Message par bongo1981 » 02/11/2010 - 10:15:13

passant a écrit :Oui , mais cela fait de l'effet de voir du vertical avec du vertical. Ensuite...
Je n'ai pas canal+, je ne comprends pas ta remarque :_grat: :_grat2:
faudrait être sobre pour écrire, et arrêter de :pet:

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Re: [Dossier] La relativité: principes fondamentaux

Message par passant » 02/11/2010 - 11:27:30

Sans étendre la discussion pour être hors sujet il est à dire que la verticalité a aidé à mesurer le temps avec le gnomon.

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Re: [Dossier] La relativité: principes fondamentaux

Message par Michel » 02/11/2010 - 15:19:53

Modération: A passant : merci de rester dans le sujet et de ne pas élucubrer pour le plaisir !

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Re: [Dossier] La relativité: principes fondamentaux

Message par Al Tarf » 02/11/2010 - 21:12:51

De la naissance des mathématiques à la relativité....quel chemin parcouru !

Kerleroux
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Re: [Dossier] La relativité: principes fondamentaux

Message par Kerleroux » 15/11/2010 - 18:02:14

Bonjour,
A propos du passage de cet article concernant les muons dont le comportement est compréhensible grâce à la seule théorie de la relativité restreinte , il est inexact de dire :"Dans le référentiel des muons, c'est très simple, étant donné que la Terre voyage quasiment à la vitesse de la lumière par rapport à eux [...]". En effet les formules de la relativité ne peuvent s'appliquer que lorsque l'on a identifié un référentiel fixe :
Je rappelle brièvement les 2 Lois concernant respectivement le temps et les longueurs :

tC'– tD' = (tC – tD ).(1 - v2/c2)1/2 , l'intervalle de temps est contracté ou inférieur dans le référentiel mobile ce qui fait dire que le temps est comme dilaté et qu'il s'écoule moins vite,
(xA' – xB') = (xA – xB )(1 – v2/c2)1/2 , les longueurs sont contractées dans la même proportion.

Les 2 premières Lois, qui font apparaître le terme ? = (1 - v2/c2)1/2 , sont établies pour un référentiel en mouvement à la vitesse v par rapport à un référentiel fixe. Une des preuves formelles de la véracité de ces formules est donnée par la physique de particules cosmiques lorsqu'elles pénètrent dans notre atmosphère à une vitesse (299 778 km/s) très proche de celle de la lumière.

Les particules cosmiques qui entrent dans l'atmosphère génèrent des muons qui ne devraient jamais être observés au niveau du sol. En effet la durée de vie des muons en laboratoire est seulement de 2,2 microsecondes (propagation « lente » dans le cristal scintillateur à la vitesse de 1 600 m/s).

Or, à l'époque d'Einstein, la référence fixe c'est la Terre, ou du moins notre Galaxie. Les formules ont été appliquées toujours en considérant la Terre fixe, ce qui n'a pas entraîné d'erreur au niveau des diverses applications numériques. L'explication réside dans le fait que le facteur v2/c2 peut être considéré comme négligeable : on sait que notre Galaxie se déplace à environ 620 km/s, et que c = 299 792 km/s,
donc v2/c2 = 0,0000043 = 4,3.10-6, ou 4 millionnièmes !(et racine carrée de 1- v2/c2 = 0,9999978).

D'ailleurs la preuve mathématique qu'il faut toujours se référer à un référentiel fixe R où le temps est t, se démontre très facilement si l'on considère 2 référentiels en mouvement par rapport au référentiel fixe, l'un R1 à la vitesse v1, l'autre R2 à la vitesse v2. On peut écrire t1 = t (1- v12/c2 )1/2 et t2 = t (1- v22/c2 )1/2, mais en aucun cas considérer R1 fixe et écrire que le temps dans R2 serait t2 = t1 [1 – (v2 – v1)2/c2]1/2 ! En effet, à partir des 2 premières relations, on écrit directement sans effort t2 = t1 [(1- v22/c2 )/(1- v12/c2 )]1/2 =
t1 [1 – (v2 – v1)2/c2+v22.v12/c4]1/2, ce qui est notablement différent !

Du point de vue de la relativité générale l'inversion de vitesse donnerait à la terre une masse et un champ de gravitation presque multipliés par 100, ce qui n'est évidemment pas la même chose que de multiplier la masse des muons par 100 !


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Re: [Dossier] La relativité: principes fondamentaux

Message par bongo1981 » 15/11/2010 - 19:22:46

Kerleroux a écrit :En effet les formules de la relativité ne peuvent s'appliquer que lorsque l'on a identifié un référentiel fixe
Bonjour,
Avant de lire tous tes arguments, est-ce que tu peux me dire comment trouver un référentiel fixe ?
Est-ce que tu peux me rappeler les postulats de relativité restreinte (qui sont au nombre de 2) ?

Kerleroux
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Re: [Dossier] La relativité: principes fondamentaux

Message par Kerleroux » 17/11/2010 - 11:38:19

Bonjour,

Le référentiel fixe par rapport à l'Univers dans lequel nous sommes ne se déterminera que si cet Univers est bien sphérique et fini, hypothèses auxquelles je crois. La sphéricité de l'univers est une hypothèse généralement admise de nos jours en cosmologie, elle a le mérite de s'accorder avec la loi de Hubble et avec les observations des télescopes actuels les plus puissants. Ainsi les objets les plus lointains détectés, tel que les quasars, semblent avoir des vitesses assez proches de celle de la lumière, qui elle bien sûr est une limite inaccessible aux objets matériels (dont la masse deviendrait infinie !)...bref, dans toutes les directions le spectacle est le même, ce qui donne à penser que nous ne sommes peut-être pas très éloignés du Centre, mais pour le situer avec exactitude il faudra avoir observé au delà des limites actuellement accessibles.

Le Principe de relativité est un principe d'invariance qui stipule que ce sont les lois d'évolution des grandeurs physiques elles-mêmes qui doivent conserver la même formulation mathématique quel que soit le référentiel. Ce sont bien entendu les relations mathématiques que ces grandeurs entretiennent entre elles qui doivent être invariantes dans ce principe de relativité.
S'il n'y a pas à priori de référentiel privilégié, aucun n'échappant à ces Lois, cela ne signifie pas pour autant que les applications numériques qui découlent de ces relations mathématiques seraient indifférentes et réciproques d'un référentiel à l'autre. La situation du référentiel, animé d'une vitesse qui lui est propre, ne sera pas indifférente pour les applications numériques : un référentiel à vitesse nulle(ou presque) ne peut donner les mêmes valeurs numériques qu'un référentiel animé d'une vitesse proche de celle de la lumière !
Par exemple, lorsque l'on décrit la chute des muons dans notre atmosphère, cela n'a rien de comparable avec le phénomène imaginaire de la Terre qui foncerait vers des muons considérés immobiles.

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Re: [Dossier] La relativité: principes fondamentaux

Message par bongo1981 » 17/11/2010 - 19:59:36

Bonjour, je pense qu'il y a quelques confusions, donc je me permets de répondre en détail.
Kerleroux a écrit :En effet les formules de la relativité ne peuvent s'appliquer que lorsque l'on a identifié un référentiel fixe
Ca c'est l'interprétation de Lorentz, ce qui contredit le principe de relativité qui postule que tout référentiel galiléen est équivalent et que l'on ne peut en privilégier aucun. En d'autre terme, le mouvement est une notion relative, et dire q'un référentiel est fixe dans l'absolu est faux.
Kerleroux a écrit : Les 2 premières Lois, qui font apparaître le terme ? = (1 - v2/c2)1/2 , sont établies pour un référentiel en mouvement à la vitesse v par rapport à un référentiel fixe.
Non, ces équations sont établies pour deux référentiels en mouvement rectiligne l'un par rapport à l'autre de vitesse relative v2.
Kerleroux a écrit :Or, à l'époque d'Einstein, la référence fixe c'est la Terre, ou du moins notre Galaxie. Les formules ont été appliquées toujours en considérant la Terre fixe, ce qui n'a pas entraîné d'erreur au niveau des diverses applications numériques. L'explication réside dans le fait que le facteur v2/c2 peut être considéré comme négligeable : on sait que notre Galaxie se déplace à environ 620 km/s, et que c = 299 792 km/s,
donc v2/c2 = 0,0000043 = 4,3.10-6, ou 4 millionnièmes !(et racine carrée de 1- v2/c2 = 0,9999978).
Ben non justement la théorie de la relativité a porté un coup à la théorie de l'espace absolu de Newton, il n'y a pas de repos absolu et pas de référentiel fixe.
Kerleroux a écrit : D'ailleurs la preuve mathématique qu'il faut toujours se référer à un référentiel fixe R où le temps est t, se démontre très facilement si l'on considère 2 référentiels en mouvement par rapport au référentiel fixe, l'un R1 à la vitesse v1, l'autre R2 à la vitesse v2. On peut écrire t1 = t (1- v12/c2 )1/2 et t2 = t (1- v22/c2 )1/2,
Je ne suis pas d'accord.
Tu dois écrire t'1=t/sqrt(1-v1²/c²) (t'1 vu du référentiel R), mais tu peux aussi écrire t'=t1/sqrt(1-v1²/c²) avec t' vu du référentiel R1.
Il y a bien une division et non une multiplication.
Kerleroux a écrit :mais en aucun cas considérer R1 fixe et écrire que le temps dans R2 serait t2 = t1 [1 – (v2 – v1)2/c2]1/2 !
Je suis désolé, mais cela contredit le principe même de relativité qui permet de considérer R, R1 ou R2 fixes, de déduire des lois qui ont la même forme que ce soit dans R, R1 ou R2. J'ai bien peur que tu fasses un contresens énorme.
Kerleroux a écrit :En effet, à partir des 2 premières relations, on écrit directement sans effort t2 = t1 [(1- v22/c2 )/(1- v12/c2 )]1/2 =
t1 [1 – (v2 – v1)2/c2+v22.v12/c4]1/2, ce qui est notablement différent !
Ce qui est complètement faux, puisque la vitesse relative de R1 par rapport à R2 n'est pas v2-v1.
En effet, dans R, la vitesse de R1 est v1, et R2 est v2 (on suppose que c'est selon l'axe Ox de R).
Donc pour R1, la vitesse de R est -v1 et la vitesse de R2 dans R est v2, ce qui permet d'utiliser la formule de composition relativiste des vitesses obtenant la vitesse de R2 par rapport à R1 dans R1 : v'2 = (v2-v1)/(1-v1v2/c²)
Kerleroux a écrit :Du point de vue de la relativité générale l'inversion de vitesse donnerait à la terre une masse et un champ de gravitation presque multipliés par 100, ce qui n'est évidemment pas la même chose que de multiplier la masse des muons par 100 !
Surtout que la masse est un invariant relativiste, donc la masse ne change pas en changeant de référentiel.
Kerleroux a écrit :Le référentiel fixe par rapport à l'Univers dans lequel nous sommes ne se déterminera que si cet Univers est bien sphérique et fini, hypothèses auxquelles je crois.
Qu'est-ce que tu entends par fixe ?
Kerleroux a écrit :La sphéricité de l'univers est une hypothèse généralement admise de nos jours en cosmologie, elle a le mérite de s'accorder avec la loi de Hubble et avec les observations des télescopes actuels les plus puissants. Ainsi les objets les plus lointains détectés, tel que les quasars, semblent avoir des vitesses assez proches de celle de la lumière,
relativement proche, tout dépend du référentiel...
Kerleroux a écrit :qui elle bien sûr est une limite inaccessible aux objets matériels (dont la masse deviendrait infinie !)...bref, dans toutes les directions le spectacle est le même, ce qui donne à penser que nous ne sommes peut-être pas très éloignés du Centre, mais pour le situer avec exactitude il faudra avoir observé au delà des limites actuellement accessibles.
Je crains également que tu aies fait un contresens.
Pour illustrer l'expansion, je vais reprendre l'exemple désormais classique du ballon de baudruche. Si tu mets des points sur le ballon et que tu le gonfles, tu vas voir que vu de chaque point, tous les points s'éloignent comme si le point en question était le centre. Evidemment tous les points ne peuvent être le centre.
Kerleroux a écrit :Le Principe de relativité est un principe d'invariance qui stipule que ce sont les lois d'évolution des grandeurs physiques elles-mêmes qui doivent conserver la même formulation mathématique quel que soit le référentiel. Ce sont bien entendu les relations mathématiques que ces grandeurs entretiennent entre elles qui doivent être invariantes dans ce principe de relativité.
Tout à fait.
Kerleroux a écrit :S'il n'y a pas à priori de référentiel privilégié, aucun n'échappant à ces Lois, cela ne signifie pas pour autant que les applications numériques qui découlent de ces relations mathématiques seraient indifférentes et réciproques d'un référentiel à l'autre. La situation du référentiel, animé d'une vitesse qui lui est propre, ne sera pas indifférente pour les applications numériques : un référentiel à vitesse nulle(ou presque) ne peut donner les mêmes valeurs numériques qu'un référentiel animé d'une vitesse proche de celle de la lumière !
Ce paragraphe me semble obscur.
Si tu mesures l'énergie d'ionisation de l'hydrogène, tu trouveras 13.6 eV quelque soit le référentiel, il faut juste que l'atome d'hydrogène soit au repos dans le référentiel étudié.
Kerleroux a écrit :Par exemple, lorsque l'on décrit la chute des muons dans notre atmosphère, cela n'a rien de comparable avec le phénomène imaginaire de la Terre qui foncerait vers des muons considérés immobiles.
Et pourtant si. Les muons ne se voient pas vivre plus longtemps, mais vivre avec la même durée de vie, mais voient la terre contractée, c'est pourquoi au final, les muons parcourent une plus grande distance.

Les deux points de vu sont bien équivalents.

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Re: [Dossier] La relativité: principes fondamentaux

Message par Kerleroux » 21/11/2010 - 17:01:08

Bonjour,
je suis d'accord sur les remarques concernant quelques-unes de mes confusions, et je vous remercie pour votre aide. C'est un sujet très ardu, et du point de vue des maths je suis très loin d'avoir fait le tour de la question.
Cependant, je n'abandonne pas totalement ma croyance en un Univers sphérique du centre duquel nous ne serions pas très éloignés.
Je vais essayer de vous proposer dans les semaines qui viennent une argumentation un peu plus cohérente...
Merci d'avoir pris le mal de me répondre.
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Re: [Dossier] La relativité: principes fondamentaux

Message par bongo1981 » 21/11/2010 - 19:24:12

Kerleroux a écrit :Bonjour,
je suis d'accord sur les remarques concernant quelques-unes de mes confusions, et je vous remercie pour votre aide. C'est un sujet très ardu, et du point de vue des maths je suis très loin d'avoir fait le tour de la question.
C'est vrai que c'est un sujet très ardu, et nous sommes sur un forum d'échange, qui m'aide a approffondir ma compréhension de la relativité, et à mettre en place certains outils pédagogiques également.
Puis-je vous recommander quelques ouvrages sur la question ?
- L'histoire d'une étrange idée : la relativité de Banesh Hoffmann (c'est très bien pour comprendre qualitativement la relativité)
- pour une première approche : les cours de Berkeley (volume 1 mécanique) ou les Feynmann (2 tomes sur la mécanique)
- pour une approche plus mathématisée, permettant une approche plus tard sur la relativité générale : La théorie de la relativité, cadre théorique et applications, Mahdy Cissoko
Kerleroux a écrit :Cependant, je n'abandonne pas totalement ma croyance en un Univers sphérique du centre duquel nous ne serions pas très éloignés.
Qu'entendez-vous par univers sphérique ?
Kerleroux a écrit :Je vais essayer de vous proposer dans les semaines qui viennent une argumentation un peu plus cohérente...
Merci d'avoir pris le mal de me répondre.
Kerleroux

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Re: [Dossier] La relativité: principes fondamentaux

Message par Kerleroux » 25/01/2011 - 11:22:40

Bonjour Bongo,
Je vous avais promis une réflexion à propos de la seule Relativité Restreinte. Je vous invite à consulter mon blog
http://querleu.centerblog.net
J'y développe l'idée qu'Einstein s'est appuyé sur un 3ème postulat qu'il dénomme "espace au repos", mais qui n'est en fait qu'un référentiel de vitesse nulle. Je prétends que pour une bonne application des formules de Lorentz dans un référentiel quelconque, on doit partir de ce référentiel absolu, sans quoi les formules sont inexactes...

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Re: [Dossier] La relativité: principes fondamentaux

Message par bongo1981 » 25/01/2011 - 16:33:20

Kerleroux a écrit :Bonjour Bongo,
Je vous avais promis une réflexion à propos de la seule Relativité Restreinte. Je vous invite à consulter mon blog
http://querleu.centerblog.net
J'y développe l'idée qu'Einstein s'est appuyé sur un 3ème postulat qu'il dénomme "espace au repos", mais qui n'est en fait qu'un référentiel de vitesse nulle. Je prétends que pour une bonne application des formules de Lorentz dans un référentiel quelconque, on doit partir de ce référentiel absolu, sans quoi les formules sont inexactes...
J'ai lu les premières lignes et je vois déjà des erreurs. Je vois que vous n'avez absolument rien assimilé des erreurs que je vous ai souligné dans ce poste :
viewtopic.php?p=123275#p123275
Preuve n° 1 : application de la loi de dilatation du temps.
Pour un référentiel ( R1) on a t1= t (1 – v12/c2)1/2
Erreur n°1
Vous n'avez pas défini dans quel référentiel est mesuré t. Supposons que cela soit dans un référentiel R où R1 est en translation rectiligne uniforme par rapport à R à la vitesse v1.
Erreur n°2
Dans ce cas votre relation est complètement fausse, puisque l'on aura les relations suivantes :
t1 (mesurée dans R) = t/sqrt(1-v1²/c²)
t (mesurée dans R1) = t1/sqrt(1-v1²/c²)
pour un référentiel ( R2 ) on a t2 = t (1 – v22/c2 )1/2
Faux pour les mêmes raisons qu'évoquées pour les erreurs 1 et 2.
t2 (mesurée dans R) = t/sqrt(1-v2²/c²)
t (mesurée dans R2) = t2/sqrt(1-v2²/c²)
aussi entre t1et t2 la relation vraie est t2 = t1[(1 – v22/c2 )/(1 – v12/c2)]1/2,
Faux également. Posons u, vitesse de R1 par rapport à R2. Dans ce cas :
t2 (mesurée dans R1) = t1/sqrt(1-u²/c²)
t1 (mesurée dans R2) = t2/sqrt(1-u²/c²)
alors que si l'on considère ( R1) fixe, on applique la formule t2 = t1 [1- (v2 – v1)2 / c2]1/2 , avec v2 – v1=( v2 – v1) / (1 – v2 v1 / c2 et l'on constate que le résultat obtenu sans passer par le référentiel absolu est différent
Je ne sais pas si vous vous rendez compte de l'absurdité de ce que j'ai souligné en gras.
Vous ne savez pas non plus utiliser la composition relativiste des vitesses.
Si R1 est en translation par rapport à R à la vitesse v1 et R2 par rapport à R à la vitesse v2, la vitesse de R1 par rapport à R2 n'est pas u=v1-v2, mais u=v1-v2/(1-v1*v2/c²)

Ca prouve que vous n'avez toujours pas compris la relativité.
Cela ne m'a pas incité à lire la suite, étant donné que vous n'avez pas lu ce que je vous ai objecté la dernière fois.

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bongo1981
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Re: [Dossier] La relativité: principes fondamentaux

Message par bongo1981 » 25/01/2011 - 17:00:11

Preuve n° 2 : application de la nouvelle loi de composition des vitesses.
la loi de composition des vitesses est désormais la suivante :
V/(K) = ( w + v ) / ( 1 + w v / c2 ), avec v : vitesse du référentiel ( k ) par rapport au référentiel ( K ) absolu ou « au repos »
Ch'uis ok, mais en enlevant absolu.
Par contre vous ne définissez pas V/(K), donc je suppose que V/(K) est la vitesse du même mobile dans K ?
et réciproquement :
w = (V/(K) – v) / (1 – V/(K) .v /c2)
Là vous exprimez la vitesse du mobile w dans k ? qui a une vitesse V(K) dans le référentiel K, référentiel qui est en translation rectiligne uniforme par rapport à k à la vitesse v, donc je suis d'accord.
Si on applique correctement cette relation générale à deux référentiels ( R1) et ( R2 ), le premier (R1) animé de la vitesse v1 par rapport au référentiel absolu (K) et le second (R2) animé de la vitesse v2 par rapport à (K) on obtient pour la vitesse w de (R2) par rapport à (R1) :

w = (v2 – v1) /(1 - v2v1/c2),
Oui.
et si en revanche on choisit de façon arbitraire (R1) comme référence absolue, on ignore v1 et on obtient comme vitesse de (R2) par rapport à (R1) la mesure directe du différentiel v2 - v1 = w.
Faux, comment vous voulez mesurer le différentiel v2-v1 sachant que v1 est la vitesse de R1 dans K et v2 la vitesse de R2 dans K. Là vous vous contredisez en disant que v2 est la vitesse de R2 dans R1.

Dois-je continuer ?

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