Victor a écrit :Si l'espace à cette échelle était euclidien... Est-ce qu'il y aurait des forces de type nucléaires
Réponse : oui l’espace est euclidien. C’est pourquoi il n’y a pas de force de gravitation à ces échelles.
Evidemment personne n’est allé vérifier.
Si tu veux prouver ton idée, il faut que tu proposes une expérience permettant de montrer que l’espace est courbe ou non à cette échelle.
Ou sinon, tu dois proposer une théorie des interactions fortes basées sur un espace courbe.
buck a écrit : Gne ??
Tu peux etre plus explicite ?
Les force nucleaires ne sont plus trop valable a ces distances non ?
Et bien pour moi, aux échelles subatomiques (on parle bien du rayon du proton ?) les forces nucléaires sont les forces majeures (100 fois plus instense que l’interaction électromagnétique, et 100 000 dois plus que les interactions faibles).
buck a écrit :et en quoi un changement d'espace y jouerais un role ??
je ne vois pas non plus ;-)
Victor a écrit :Simplement j'ai l'idée que l'existence des forces est liées à la nature de l'espace comme pour la gravité et la relativité
Sauf qu’en relativité, tu as une idée de symétrie de jauge locale du groupe SO(3,1) qui est une symétrie de l’espace-temps. La relativité dit que si tu fais une rotation d’ensemble de l’espace-temps d’un angle phi, les lois de la physique reste les mêmes (symétrie globale, c’est une transformation de Lorentz).
Si tu fais une rotation quelconque de chaque point de l’espace-temps, ce qui revient au même que de prendre phi(x,y,z,t), les lois de la physique doivent rester les mêmes, pour cela, un champ apparaît, et c’est le champ de gravitation (ça c’est le principe d’équivalence où tu ne peux discerner une accélération d’un champ de gravitation).
Cependant quand tu regardes d’assez loin les deux sont distinguables, dans un référentiel accéléré, la force d’inertie est parallèle et uniforme, alors que pour un vrai champ central, la force n’est pas parallèle, et l’intensité varie en fonction de la distance (forces de marées), donc de près, tu dois avoir la même chose, donc un référentiel euclidien (donc une variété), et de loin une courbure.
La particularité du champ de gravitation par rapport aux autres est sa charge, non distinguable de la masse inerte, ce qui n’est pas le cas des autres forces.