bongo1981 a écrit :Donc non, Alice et Bernard ne sont pas intriqués.
En même temps, ils font ce qu'ils veulent, ils sont adultes.
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bongo1981 a écrit :Donc non, Alice et Bernard ne sont pas intriqués.
franckpiton a écrit :bongo1981 a écrit :Donc non, Alice et Bernard ne sont pas intriqués.
En même temps, ils font ce qu'ils veulent, ils sont adultes.
Effectivement tu peux voir ça comme ça, étant donné que lorsqu'Alice observe la bille, elle n'a aucun moyen de nous communiquer le résultat (Alice est dans une boîte hermétique), et en ouvrant la main, aucun reflet ne peut montrer aux gens à l'extérieur du résultat de la mesure d'Alice.adagio a écrit :merci Bongo je ne comprend pas la démonstration avec Psi
Alice prend une bille, la bille n'a pas de couleur on est d'accord. Alice devient une porteuse de bille sans couleur. Elle est en superposition d’état "je porte la noire et je porte la blanche".
Après quarante millions de kilomètres de marche... la pauvre, elle ouvre la main, l’effondrement se produit alors, c'est une bille blanche, et Alice s’effondre aussi, elle est la porteuse de la blanche. Aussitôt elle en déduit que Bernard est le porteur de la noire, et il n'a pas d'autre choix que de s’effondrer. La bille devient noire et il devient le porteur de la noire.
Peut être que je donne plus de sens a cette image mentale, qu'elle n'en a en "réalité" ou devrais-je dire en théorie.
bongo1981 a écrit :Parce que cela ne veut rien dire.melo a écrit :Comme l'écrit Stardreamer, pourquoi la modification de l'état de l'une ne passerait-il pas par une des dimensions supplémentaires utilisées pour la théorie des cordes ?
Admettons que le monde soit fait de 10 dimensions spatiales, comme le prétend la théorie des cordes, donc la particule X est décrite par les coordonnées suivantes x1,x2,x3,...,x10).
La particule y y1,y2,y3,...,y10).
La distance les séparant s'écrit : d10 = racine (somme i=1 ... 10, (xi-yi)²) > d3 = racine (somme i=1 ... 3, (xi-yi)²)
Au final, même s'il y a des distances supplémentaires, la distance d reste supérieure à la distance des particules dans un espace à 3 dimensions.
Ce que je dis est valable pour un espace euclidien. Si c'est un espace courbe, au lieu d'avoir (xi-yi)² on a gii(xi-yi)² et ça ne change pas grand chose.
bongo1981 a écrit :Il n'y a pas d'action dépassant la vitesse de la lumière, puisque que l'on n'agit pas à distance. (l'action n'est pas contrôlée).
Euh... dans ce cas, ce n'est pas une distance, c'est la fonction d'onde de Schrödinger. Lorsqu'une particule interagit la fonction d'onde s'effondre. Évidemment tu ne peux observer la fonction d'ondemelo a écrit :Il n'est donc pas possible d'obtenir un calcul de distance 'd' séparant les 2 objets intriqués avec une valeur nulle lorsque ceux ci sont observées (désolé si ça parait saugrenu comme idée)?
Ben, d'un point de vu classique, est-ce que ça te choque qu'Alice observe une bille noire, et Bernard une bille blanche ? et vice-versa, et jamais deux blanches ou deux noires ?melo a écrit :si l'on regarde l'une de ses 2 particules alors que la distance qui les séparent est supérieure à 300 000 km je ne vois pas bien comment l'interaction qui affectent leur état lorsqu'au moins l'une d'elle est observée, n'est pas plus rapide que la lumière, sinon on pourrait se retrouver avec au moins 1 cas ou les 2 particules pourraient avec la même valeur (par ex, les 2 boules auraient l'état blanc si on cherche à déterminer leur état en même temps ce qui est donc normalement impossible) sans échange d'informations..
Il est fort probable aussi que j'exprime très mal ma pensée, je comprends ce qu'explique bongo mais dans certains cas c'est trop confus ou comme si il me manquait des données pour compléter l'explication...
Malgré tout, merci pour vos réponses.
A priori je ne sais pas... je n'ai jamais traité le cas de plus de 2 particules.melo a écrit :Merci Bongo pour tes précisions, je comprends, mais sans appréhender le comment, je ne remet pas en cause le résultat ...
Je me demandais si il serait possible d'intriqué plus de 2 particules, ou elles ne peuvent être intriqué que par paires ?
Dans le cas de 3 particules, leur système combiné leur donne une valeur, comment ça se comporterait si une mesure est effectuée sur l'une d'entre elles, est-ce que cela affectent aussitôt les 2 autres ou leur état est encore indéterminé ?
Pas vraiment... parce qu'on ne voit pas quelle propriété est intriquée...Zoharion a écrit :Un autre exemple à notre échelle des surprenantes lois de la physique quantique :
Prenez deux poissons et mettez dans un bassin. Ces deux poissons représentent des particules qui vont être intriquées. Le bassin joue le rôle de la boite dans laquelle on arrive pas à voir/comprendre ce qui se passe.
Bref, une fois dans le bassin, les deux poissons ne sont plus distinguables. Une vanne s'ouvre et une partie de l'eau du bassin s'écoule dans un autre bassin emportant avec lui un des deux poissons.
Puis, un pêcheur utilise sa canne à pêche et finit par attraper l'un des deux poissons.
La physique quantique nous dit que le poisson qui se trouve dans l'autre bassin va alors subir le même tirage que le poisson attrapé et donc être suspendu dans les airs à l'identique du poisson pêché, excepté qu'aucun pêcheur n'ait en train d'utiliser une canne à pêche pour l'attraper.
Zoharion a écrit :La physique quantique nous dit que le poisson qui se trouve dans l'autre bassin va alors subir le même tirage que le poisson attrapé et donc être suspendu dans les airs à l'identique du poisson pêché, excepté qu'aucun pêcheur n'ait en train d'utiliser une canne à pêche pour l'attraper.
Attention, il faut faire une différence entre vulgarisation, et expérience de pensée. En l'occurrence, c'est de la vulgarisation tirée de la cantique des quantiques. Je t'avoue que je n'ai pas lu ce livre.Zoharion a écrit :Je suis désolé que tu n'aies apparemment pas ou mal compris l'exemple, qui n'est pour le coup pas de moi. Je te laisse découvrir le livre qui me l'a inculqué :
http://www.techno-science.net/?onglet=o ... 2707143561
Rien d'autre à ajouter, hormis que tu t'es trop attaché à des détails pour une expérience de pensée qui met en avant une abhération physique à notre échelle pour frapper l'esprit.