Attention il ne faut pas confondre le repos absolu et la masse au repos. On peut toujours mesurer une masse au repos puisqu'il suffit d'être dans le référentiel comobile.StarDreamer a écrit :Le problème, c'est que la masse fixe n'existe pas dans la nature.
Je m'explique, une masse peut paraître fixe dans un référentiel donné (par exemple, se tenir debout sur la terre) mais ce référentiel bouge lui-même dans l'espace (la terre se déplace dans l'espace).
Tout se déplace par rapport à quelque chose, d'où la nécessité de définir un référentiel avant de définir un mouvement.StarDreamer a écrit :Globalement, tout objet bouge autour d'un centre de gravité, plus ou moins vite ; sinon se déplace dans une direction donnée quoique souvent elliptique (rien à voir avec l'expansion cosmique, cependant).
Oui et non... qu'est-ce que tu entends par déplacement dans l'espace-temps ?StarDreamer a écrit :Même les cas de ralentissement drastique de molécules en labo (refroidissements extrêmes par laser et pompage) se font pas rapport au référentiel, mais ces particules continuent à se déplacer dans l'espace(-temps).
En relativité, on a montré que la notion de vitesse n'était pas une grandeur naturelle, il faut plutôt utiliser la quadrivitesse qui a 4 composantes (spatiales, et temporelle) : (gamma c , gamma v).
Lorsque tu es dans un référentiel où v=0 (comobile), la quadrivitesse vaut c (donc un mobile immobile dans l'espace par rapport à toi se déplace à la vitesse de la lumière dans la direction du temps).
En relativité tu as une notion qui s'appelle le temps propre... et effectivement pour une particule se déplaçant à la vitesse de la lumière, ce temps propre est nul.StarDreamer a écrit :Aussi se pose la question de savoir si la notion de masse est liée au déplacement spatio-temporel.
Et les hypothèses qui peuvent en découler, à savoir que si la vitesse d'une particules s'annule, la masse voire le temps disparaîtrait-elle pour elle ? (ou à contrario deviendrait-elle infinie ?)
StarDreamer a écrit :Des parallèles à faire avec les trous noirs où la particule qui passe l'horizon voit son temps propre devenir infini alors qu'elle n'en finit pas de tomber (pour nous, 50 ans écoulés représentent 1 jour -au pif- pour la particule).
Pour aller plus loin, il faudra vraiment que je bûche mes équations de RG.
Si Bongo passe par là, il pourrait peut-être nous en dire plus sur les cas limite, vu que les équations, il en bouffe tous les jours !