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L'institut de recherche indépendant sur les polymères industriels Norner en Norvège a développé un procédé permettant d'utiliser le CO2 comme matière première dans la conception d'un plastique. La technologie a pu être développée grâce au programme Gassmaks géré par le Conseil Norvégien de la Recherche. L'objectif est aujourd'hui la construction de la première usine pilote au monde à Herøya, au Sud-ouest d'Oslo, qui aurait un coût estimé à 53 millions de couronnes norvé...

On peut s'attendre à quel genre de rendement ? En terme de quantité de plastique produit à partir d'un certain volume de CO2 ? L'article ne le précise pas et les sources sont en norvégien

En tout cas le concept est intéressant !

Il faut aussi voir le coût et le rendement de fabrication pour établir un prix de vente similaire voir plus compétitif que les plastiques actuels.
Rien n'est dit dans l'article.

Du coup au lieu de rejeter du CO2 dans l'air on finira avec des morceaux de plastique encore plus résistants dans les mers et les sols.

Et pour faire un kilo de plastique, il faut bruler combien de kilo de pétrôle?

Car si on a du co2, il faut de l'énergie pour le transformer en chaine longues pour faire du platique.

chione a écrit :Et pour faire un kilo de plastique, il faut bruler combien de kilo de pétrôle?

Si on utilise de l'électricité nucléaire ou éolien , zéro CO2 !
Il n'est pas indiqué la quantité d'énergie nécessaire pour un Kg de plastique.

S'il s'agit de prélever du CO2 atmosphérique, la question est de savoir si le procédé proposé est plus efficace que la photosynthèse (suivie de transformations chimiques).

S'il s'agit d'utiliser le CO2 émis par la combustion de déchets, comme une phrase le laisse entendre, est-ce qu'il ne serait pas plus efficace de transformer directement ces déchets sans les brûler ?

Grasyop a écrit :S'il s'agit d'utiliser le CO2 émis par la combustion de déchets, comme une phrase le laisse entendre, est-ce qu'il ne serait pas plus efficace de transformer directement ces déchets sans les brûler ?

Il est probable qu'il ne s'agit pas de combustion de déchets mais plutôt de combustion pour chauffage, bien que les deux peuvent cohabiter, à Grenoble (à l'époque ou je travaillais au CENG) le chauffage urbain se fait par combustion de déchets.

J'imagine que le bilan énergétique d'une transformation directe "matière organique ? plastique" est meilleur que celui de la transformation "matière organique ? CO2 ? plastique". Autrement dit, mieux vaut utiliser la transformation directe, et se chauffer avec l'énergie économisée.

Pourquoi le CEA ne veux travailler que sur le super phénix, qui est plus dangereux que les central nucléaire actuelle, au lieu de se pencher sur le potentiel des réacteurs fonctionnant au thorium ?

Encore un lecteur de science et vie.

Pourquoi le CEA ne veux travailler que sur le super phénix, qui est plus dangereux que les central nucléaire actuelle, au lieu de se pencher sur le potentiel des réacteurs fonctionnant au thorium




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