AGA 13 a écrit : ↑07/04/2018 - 10:01:13
J’apprends qu’une différence entre ces deux mesures consoliderait le modèle standard de la physique des particules.
Je suis largué aussi.
Les charges baryoniques et leptoniques opposées de l'anti-hydrogène sont mesurées dans l'expérience Alpha à travers la mesure des photons émis (Le boson médiateur qui n'a ni masse, ni charge)...
Je me trompe peut-être mais, l'idée est, que les photons sont des médiateurs d'énergies : Si vous voyez de la lumière (émission) ou son absence (absorption), il y a un phénomène énergétique.
Lorsque l'électron passe d'un niveau élevé à un niveau plus bas, il émet un photon dont l'énergie vaut la différence entre celles des deux niveaux, et donc, l'inverse est vrai aussi.
À l'inverse donc, si l'on bombarde un atome de lumière, les pics d'absorption correspondent à des transitions (bien quantifiées), et sont donc caractéristiques de la nature des atomes. ce que décrit le modèle standard.
SI l'on arrive à mesurer les raies d’absorption des atomes d'anti-hydrogènes avec la même (-grande-) précision que pour les atomes d'hydrogène, on va pouvoir comparer le comportement des deux types d'atomes. Ok jusque là, la spectroscopie par absorption, je comprends.
Si il n'y a pas de différences, selon moi, c'est : Ok tout va bien pour le modèle standard...
Mais.. Si, il y a une différence dans les fréquences d’absorption... Que se passe-t-il avec les photons qui sont des médiateurs d'énergie ?? Et surtout : - "Pourquoi !?!"
Là, c'est "Hallo Houston, we have a problem"... Avec le modèle standard, d'où
CE comportement, colle avec l'anti-hydrogène !?!
Le genre de problème qui va filer une érection à pas mal de physiciens théoriciens en mal de sensation fortes : Faites chauffer les cerveaux !