forme des courants en alternatif triphasé

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henry48
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forme des courants en alternatif triphasé

Message par henry48 » 01/12/2022 - 8:20:31

Bonjour à tous,
je viens de m'inscrire via un site où la description du courant alternatif était fort intéressante avec I1 = J2 +J3 ...
Au moment de brancher un four de pâtissier, dont la puissance était inconnue, je me suis interrogé sur son calcul en connaissance de sa résistance d'entrée et de la tension d’alimentation : on mesure 33 ohms entre chaque phase, donc trois fois, montage en étoile.
Mon interrogation porte sur la forme des courants et là facile en résistif pur.

On a tous en tête les formes d’ondes des tensions décalées de 120 degrés sur 20 ms . Si on trace un trait vertical la somme algébrique est nulle ; la somme vectorielle des tensions est nulle.
Pour les courants , si R =1, cas d’école, les formes d’ondes des courants sont identiques à celles des tensions, il suffit de modifier l’appellation des ordonnées.
, La somme vectorielle des courants est nulle. Jusque là « tout va bien ».

Première conclusion au point commun des résistances centre de l’étoile (système équilibré) le potentiel est zéro et pourrait être raccordé au neutre sans que rien ne change le calcul de la puissance doit donc se faire à partir de la tension simple Us avec (Us²/R) x 3 avec R = 33/2 , ce qui permettra ensuite de calculer I . Calculs en valeurs efficaces ! l'énoncé du problème au départ n'était donc pas une évidence ; à mon sens.
Ma question c’est sur la compréhension des courants :
A un instant t et même en alternatif, les lois de l’électricité sont immuables, le courant va du plus vers le moins (sens conventionnel contraire aux électrons mais le raisonnement serait le même si on avait inversé au départ). Et « la somme algébrique des intensités des courants qui entrent par un noeud est égale à la somme algébrique des intensités des courants qui en sortent »
Donc, en triphasé, le courant produit par la (ou les) tension positive la plus haute se referme vers la ou les tensions négatives. Selon la loi des nœuds, au centre de l’étoile on a I1 = J2 +J3 ; quand I1 avec V1 à Vs racine de trois, dans la représentation sur le cercle trigonométrique si, par commodité, on place VI est au point trigo zéro, V2 est à + 120 degrés et V3 à – 120 degrés.
La « difficulté », toujours à cet instant t, c’est que le courant dans les branches V2 et V3 est égal pour moitié au courant branche V1. Il faut donc prendre I2 et I3 cos + ou – 120 degrés pour que l’équation au nœud soit juste ; donc I2 crête cos 120 soit I2/2 idem pour I3 .

Si la somme vectorielle des courants est bien nulle , ce qui me gêne c’est que, toujours à l’instant t choisi, les vecteurs des I2 et I3 ont pour argument 2pi /3 mais pour module Icrête cos 2pi/3. La somme vectorielle n’est nulle que si on prend Icrête pour additionner les vecteurs I2+I3 qui n’ont justement pas cette valeur à cet instant ; l’addition des deux vecteurs forme un losange dont une diagonale est inverse au courant I1, d’où somme nulle. la réalité C'est I1 = I2 + I3 ou encore I1 - I2 -I3 = 0
Où est mon erreur ? confusion entre valeurs instantanées et valeurs efficaces ?.
Quelqu’un saurait-il m’éclairer sur la forme des courants dans le noeud constitué au centre de l’étoile.
Peut-être il n’y a rien à ajouter ??

Bien cordialement.

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