Michel a écrit :
1) Dans un circuit classique, l'impédance (effet combiné de la résistance et de la capacité) de deux composants en série est la somme des impédances de chacun. Or, les chercheurs ont mesuré sur leur circuit quantique une résistance équivalente en moyenne deux fois plus petite. Un tel circuit va donc pouvoir fonctionner deux fois plus vite que ce qu'on aurait pu attendre. C'est une bonne nouvelle !
2) De manière encore plus remarquable, pour un circuit classique R seul, la diminution du diamètre du fil conduit à l'augmentation de sa résistance. Dans le cas de ce circuit quantique, la résistance équivalente reste constante quelle que soit la constriction (et est bien plus faible que la nanorésistance mesurée seule).
Cela fait un bail que mon modeste cerveau bouillonne à l'idée d'une théorie unifiée de la physique, une sorte de modèle de la matière, de l'espace et du temps qui serait entièrement cohérent à partir des faits observés.
Ce qui me fait plaisir, c'est que grâce à ce forum, je vais pouvoir collecter enfin les références aux expériences précises et reproductibles qui vérifient mes théories (hum... faisons quand même le tour de tout ce qu'il y a lire ici pour en être certain, et recueillons quelques avis critiques

)
Pour résumer très vite, les deux observations ne m'étonnent en rien car selon mon hypothèse, toute particule (ou structure) dépassant une certaine vitesse par rapport à sa masse et sa taille cesse "d'informer" les particules environnantes représentant un obstacle ou ce que nous appelons la distance à parcourir d'un point à un autre.
Vu de l'extérieur, la particule arrive plus tôt que prévu à destination (= voyage plus vite avec la même vitesse/énergie de départ). Pour simplifier à l'extrême, à une certaine vitesse la particule (la structure) franchit le "mur de la réalité" et glisse sur le monde qui l'entoure, à son échelle.
Par exemple : une horloge atomique lancée en orbite (= à grande vitesse) revient sur terre en étant en avance par rapport à sa soeur jumelle qui n'a pas été en mouvement dans le même laps de temps.
Autre exemple : l'effet tunnel.
1°) Le circuit fonctionne deux fois plus vite que prévu car dans un tel circuit, la taille / masse des structure est plus faible, la vitesse de franchissement du mur de la réalité est plus basse : l'électron bouge à la même vitesse que dans le circuit de taille normal, mais il rencontre des structures (=obstacle, = distance à franchir) d'échelle inférieure : elles cessent d'être informées plus tôt de l'existence de l'électron = l'électron les "sautent" plus tôt que prévu.
Pour vérifier cette théorie :
a) si on augmente la tension (= vitesse de l'électron à travers le circuit), les électrons arriveront à une vitesse où ils s'échapperont du circuit, car celui-ci cessera d'être informés de leur existence (et réciproquement).
b) Avec une tension égale, si on abaisse la température du circuit (donc si on réduit la vitesse du mouvement brownien qui agite toutes les particules composant la matière), le même phénomène se produira (dans un premier temps, les électrons circulent plus vite que prévu, dans un second temps, ils s'échappent du circuit.)
Le même phénomène explique par exemple le champ magnétique créé par une bobine de fil de cuivre :
- les électrons projetés à une certaine vitesse (tension) à travers le fil sont encore accéléré par le mouvement circulaire (le moment).
- Ils dépassent la vitesse qui permet le franchissement du "mur de la réalité du cuivre" et de la distance qui les séparent de la plus proche paille de limaille de fer étalée sur la table.
- Les électrons apparaissent alors à un bout d'une paille de fer sur la table
- et du coup la paille est repoussée par les pailles voisines sur lesquelles ont attéri d'autres électrons de la même manière.
- Se forme l'image du champ magnétique dans la paille de fer dispersée autour de la bobine.
2°) La constance de la résistance malgré le rétrécissement du diamètre du fil s'explique par le fait que les électrons projetés ne tiennent plus compte de la distance représentée par le diamètre du fil : à cette échelle, leur vitesse escamote l'information qui pourrait permettre une réaction du fil à l'existence de l'électron.
A une échelle supérieure, la structure interne du fil représente une "réalité" qui demande une vitesse supérieure de l'électron (ou une température inférieure du circuit) pour s'affranchir de la même distance.