Michel a écrit :fffred a écrit :lol bien sur que c'est pas moi sur la photo !
On dirait Charlie Daniels, non ?
fffred a écrit :Michel >> j'en sais rien
auto-modération: C'est pas bientôt fini ce hors-sujet !!!
Modérateur : Modérateurs
On utilise en fait un modulateur électro-optique que nous pouvons
commuter en moins de 50 nanosecondes à une cadence élevée (ce n'était
pas une mince affaire du point de vue de l'électronique!). Suivant la
tension qui est appliquée à cet élément, les deux voies de l'appareil
vont être ou non recombinées. Cela est équivalent à placer ou à
enlever la lame séparatrice de recombinaison dans le schéma de
Wheeler
Ce générateur est vraiment aléatoire. C'est un générateur physique,
basé sur un phénomène quantique (d'où le nom de "Quantum Random
Number Generator"): le bruit de photons d'une source de lumière
totalement indépendante des autres éléments de l'expérience.
Le bruit de photons est un bruit d'origine quantique, lié au fait que
dans un faisceau lumineux émis par une lampe et même par une source
laser continue, les photons sont distribués aléatoirement au cours du
temps suivant une loi statistique de Poisson. Ainsi le nombre de
photons N qu'on détecte pendant un temps de mesure donné a une valeur
moyenne donnée <N> fixée par le flux lumineux mais avec des
fluctuations en racine de <N>. Lorsqu'on regarde le courant
électrique après détection par une photodiode, ce caractère aléatoire
dans la distribution temporelle des photons se traduit par des
fluctuations du photocourant autour de la valeur moyenne <i>
correspondant à la détection du nombre moyen <N> de photons.
Le système que nous avons mis au point pour les besoins de notre
expérience peut être facilement améliorer pour fabriquer des
générateurs de nombres aléatoires à très haut débit (plusieurs
dizaines de MHz), lesquels pourraient être utilisés en cryptographie
mais aussi dans le domaine du commerce électronique.
Tous les détails techniques peuvent être trouvés dans les
"supplementary material" associé à notre article, et que vous pouvez
télécharger gratuitement sur le site web de Science.
Je me permets également de porter à votre attention un précédent
travail que nous avions fait sur les interférences à un photon, avec
en particulier une visualisation sur une caméra CCD de la formation
photon par photon des franges d'interférences.
V. Jacques et al.: Single-photon wavefront-splitting interference. An
illustration of the light quantum in action.
Eur. J. Phys. D, vol 35, 561 (2005).
http://dx.doi.org/10.1140/epjd/e2005-00201-y
http://www.edpsciences.org/articles/epj ... d05194.pdf
Cet article est en accès libre et vous devriez même pouvoir trouver
en ligne un film video montrant la formation en temps réel des franges.
Cordialement, Jean-François Roch.
Van Halen a écrit :Merci Monsieur Michel pour cet éclairage quant au protocole de cette expérience.
Quant à Monsieur Charlie Daniels, il a l'air de bien connaitre son cousin Jack : est-ce donc celà qu'on appelle le redshift ?
Par conséquent si une quelconque « source imaginaire » informait secrètement le photon, elle devrait envoyer ce message informatif à une vitesse supérieure à celle de la lumière
Ze Venerable a écrit :cool...
J'ai une dernière question car je comprend pas bien ce passage:Par conséquent si une quelconque « source imaginaire » informait secrètement le photon, elle devrait envoyer ce message informatif à une vitesse supérieure à celle de la lumière
car a priori une fois que la lumière a passée BS1, la décision entre "1 seul chemin" ou bien "les 2 à la fois" est prise, et donc j'ai l'impression qu'il est trop tard pour que la source imaginaire, quelque soit sa vitesse, puisse modifier ce choix (à moins que dépasser 'c' ne permette de modifier le passé)
Justement, c'est également interdit par la physique non-relatiiste : même si les photons allaient infiniment rapidement, ils ne pourraient pas remonter le temps, donc après avoir passé BS1 l'information ne leur parviendrait toujours pas assez tôt.Michel a écrit :C'etait le but de l'expérience. Le photon est déjà au dela de BS1 quand la décision de "l'observer" ou non est prise. La relativité interdit toute "connaissance' par le photon de cette décision avant de passer par BS1 et donc d'emprunter telle ou telle trajectoire ou "les deux".
Je vois pas pourquoi c'est gluant ... et je comprends pas ta deuxième phrase.Victor a écrit :le problème c'est que l'ectromagnétisme c'est quasiment toute la physique observée et c'est un milieu extrèment gluant... J'ai souvent pensé à Mach physicien qui raisonnait avec la mécanique des fluides pour les sons, il est extrèmement difficile d'observer en dehors des phénomènes électromagnétiques...
fffred a écrit :Je vois pas pourquoi c'est gluant ... et je comprends pas ta deuxième phrase.Victor a écrit :le problème c'est que l'ectromagnétisme c'est quasiment toute la physique observée et c'est un milieu extrèment gluant... J'ai souvent pensé à Mach physicien qui raisonnait avec la mécanique des fluides pour les sons, il est extrèmement difficile d'observer en dehors des phénomènes électromagnétiques...
a propos de la vitesse de la lumière (Maulus etc.) je sais pas si ct pour rire, mais en supposant aller à 300 001 km/s c'est déjà pas possible, alors le reste ...