[News] Interpréter les émotions, une affaire de confiance
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[News] Interpréter les émotions, une affaire de confiance
Des chercheurs de l’UNIGE et des HUG ont mesuré le degré de confiance que l’on accorde à notre interprétation des émotions d’autrui, et comment cette confiance est biaisée par nos expériences.
Nous sommes sans cesse confrontés aux expressions de visage de notre entourage, expressions qui reflètent leurs émotions. Mais est-ce que nous les interprétons correctement ? Et avons-nous confiance en notre propre jugement ? Cette confiance est primordiale pour éviter des quiproquos...
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Re: [News] Interpréter les émotions, une affaire de confiance
Bonjour
« C'est pourquoi il est capital de donner un retour sur nos émotions pour apprendre aux enfants à les interpréter correctement »…Indrit Bègue dixit…
Une de mes connaissances affirmait : « le peu que je connais d’important je ne l’ai pas appris à l’école »….En clair, à l’école on enseigne rarement ce qu’il serait nécessaire, voire fondamental, de connaître….
Nous avons souvent la conviction que nous sommes plus cohérents, plus intégrés, plus rationnels que nous ne le sommes en réalité. Mais le « moi » n’est qu’une fonction parmi d’autres, et son rôle reste relativement limité.
Et pour cause : il y a une série de connexions imparfaites entre les systèmes émotionnels et cognitifs au stade actuel de l’évolution du cerveau humain. Cet état de choses est une partie du prix que nous payons pour le fait d’avoir des capacités cognitives fraîchement développées (neocortex) et pas encore complètement intégrées dans notre cerveau limbique paléo-mammalien. Et c’est ce dernier qui, dans la majorité des cas, l’emporte sur notre prétendue rationalité !
NB -Notre encéphale n’a pas évolué au point où les nouveaux systèmes qui rendent possible une pensée complexe peuvent aisément contrôler les anciens systèmes qui font naître nos besoins, nos motivations et nos réactions émotionnelles. Cela ne signifie pas que nous soyons simplement victimes de notre cerveau et que nous ne fassions que céder à nos impulsions, mais que la causalité descendante a souvent de la difficulté à agir. Savoir ce qui est bon à croire, faire ou décider, n’implique pas toujours naturellement que nous le fassions.
P.S. Des études du prof. Albert Meharabian, résulte que l’impact que nous avons sur quelqu’un dépend à 55% de notre seul visage, à 38% de notre voix et seulement à 7% de ce que nous disons !!!
C’est d’abord à partir de traits visibles que les candidats seront analysés. Les spécialistes du recrutement le reconnaissent : les aspects non verbaux ont la même incidence que le langage verbal lors de l’entretien. Ce sont l’aspect physique, la façon de s’habiller, la coupe de cheveux, les accessoires montres et bijoux, les gestes et la posture d’ensemble. L’entretient de recrutement (nous fait remarquer H.Atlan) est une sorte de scène sur laquelle on a tendance à accorder une énorme importance aux déguisements et accessoires…..
Rationalité humaine dites-vous ?
« C'est pourquoi il est capital de donner un retour sur nos émotions pour apprendre aux enfants à les interpréter correctement »…Indrit Bègue dixit…
Une de mes connaissances affirmait : « le peu que je connais d’important je ne l’ai pas appris à l’école »….En clair, à l’école on enseigne rarement ce qu’il serait nécessaire, voire fondamental, de connaître….
Nous avons souvent la conviction que nous sommes plus cohérents, plus intégrés, plus rationnels que nous ne le sommes en réalité. Mais le « moi » n’est qu’une fonction parmi d’autres, et son rôle reste relativement limité.
Et pour cause : il y a une série de connexions imparfaites entre les systèmes émotionnels et cognitifs au stade actuel de l’évolution du cerveau humain. Cet état de choses est une partie du prix que nous payons pour le fait d’avoir des capacités cognitives fraîchement développées (neocortex) et pas encore complètement intégrées dans notre cerveau limbique paléo-mammalien. Et c’est ce dernier qui, dans la majorité des cas, l’emporte sur notre prétendue rationalité !
NB -Notre encéphale n’a pas évolué au point où les nouveaux systèmes qui rendent possible une pensée complexe peuvent aisément contrôler les anciens systèmes qui font naître nos besoins, nos motivations et nos réactions émotionnelles. Cela ne signifie pas que nous soyons simplement victimes de notre cerveau et que nous ne fassions que céder à nos impulsions, mais que la causalité descendante a souvent de la difficulté à agir. Savoir ce qui est bon à croire, faire ou décider, n’implique pas toujours naturellement que nous le fassions.
P.S. Des études du prof. Albert Meharabian, résulte que l’impact que nous avons sur quelqu’un dépend à 55% de notre seul visage, à 38% de notre voix et seulement à 7% de ce que nous disons !!!
C’est d’abord à partir de traits visibles que les candidats seront analysés. Les spécialistes du recrutement le reconnaissent : les aspects non verbaux ont la même incidence que le langage verbal lors de l’entretien. Ce sont l’aspect physique, la façon de s’habiller, la coupe de cheveux, les accessoires montres et bijoux, les gestes et la posture d’ensemble. L’entretient de recrutement (nous fait remarquer H.Atlan) est une sorte de scène sur laquelle on a tendance à accorder une énorme importance aux déguisements et accessoires…..
Rationalité humaine dites-vous ?
- cisou9
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Re: [News] Interpréter les émotions, une affaire de confiance
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Nico toujours aussi con et de parler pour ne rien dire !! _________
Un homme est heureux tant qu'il décide de l'être et nul ne peux l'en empêcher.
Alexandre Soljenitsyne.
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