La crise alimentaire actuelle et les bios carburants
Modérateur : Modérateurs
La crise alimentaire actuelle et les bios carburants
Comment lier les prix des matière premières comme le riz, le blé, le mais etc ceci par rapport à des besoins alimentaires et énergétiques, il y a en ce moment des grands problèmes dans les marchés liés aux ressources alimentaires déréglés par des compétence concurrentielles de l'industrie des biocarburants... Là je lance un débat je n'ai pas de solutions toutes faites
La situation vis-à-vis des bio-carburants n'est pas la même pour toutes les céréales.
"La majeure partie du riz produit dans le monde est consommée sur place. C'est une des grandes caractéristiques au sein de la filière riz qui fait que les marchés domestiques sont assez cloisonnés (et parfois protégés)." (INFOCOM Information de marché dans le secteur des produits de base). Ces pays sont l'Inde, la Chine et le reste des pays d'extrême orient.
Pour le riz, l'augmentation de son prix provient de la série d'innondations qui ont touché cette année l'Inde, pays producteur majeur, qui par suite a fermé ses exportations, suivi par le Vietnam, l'Egypte et la Chine, autre grand producteur qui connaît une baisse de production due à une pénurie d'eau. Du coup, la Thaïlande, qui est le 1er pays exportateur mondial, a vu ses prix augmenter prodigieusement.
La production du riz stagne, et peu d'autres pays développent cette agriculture alors que la consommation mondiale augmente.
sources (entre autres) :
http://www.fao.org/newsroom/fr/news/2008/1000820/index.html
http://www.unctad.org/infocomm/francais/riz/marche.htm
"La majeure partie du riz produit dans le monde est consommée sur place. C'est une des grandes caractéristiques au sein de la filière riz qui fait que les marchés domestiques sont assez cloisonnés (et parfois protégés)." (INFOCOM Information de marché dans le secteur des produits de base). Ces pays sont l'Inde, la Chine et le reste des pays d'extrême orient.
Pour le riz, l'augmentation de son prix provient de la série d'innondations qui ont touché cette année l'Inde, pays producteur majeur, qui par suite a fermé ses exportations, suivi par le Vietnam, l'Egypte et la Chine, autre grand producteur qui connaît une baisse de production due à une pénurie d'eau. Du coup, la Thaïlande, qui est le 1er pays exportateur mondial, a vu ses prix augmenter prodigieusement.
La production du riz stagne, et peu d'autres pays développent cette agriculture alors que la consommation mondiale augmente.
sources (entre autres) :
http://www.fao.org/newsroom/fr/news/2008/1000820/index.html
http://www.unctad.org/infocomm/francais/riz/marche.htm
La Banque mondiale appelle les gouvernements à augmenter d'urgence l'aide aux pays victimes de la crise alimentaire.
L'une des causes de la crise alimentaire serait la crise financière mondiale, les investisseurs se retournant vers les marchés de matières premières, notamment agricoles, ce qui entraîne par suite "la flambée des prix du riz, du blé, du maïs, de l’huile de cuisson, du lait et d’autres produits alimentaires."
http://www.lesoir.be/actualite/economie/la-banque-mondiale-appelle-2008-04-13-591271.shtml
et en complément, un article assez complet de Libé, daté d'aujourd'hui 14 avril 2008 : http://www.liberation.fr/actualite/evenement/evenement1/321065.FR.php?rss=true&xtor=RSS-450
Edit (à 8h30) : je constate que ce thème est largement repris ce matin sur les principales radios où intervenants et commentateurs jettent l'opprobe sur les "bio-carburants" et surtout sur les marchés boursiers.
On souligne en effet que la crise actuelle qui touche les marchés céréaliers résulte d'un sous-investissement chronique en matière de politique de production agricole mondiale (certaines aides n'ayant pas augmenté depuis 1984... et parfois même diminué de moitié depuis cette époque...). Appel est donc fait aux gouvernements afin d'augmenter les aides financières. L'affaire devient juteuse... Du coup, les bourses, secouées par la "crise des sur-primes" (*), identifient dans ce domaine un potentiel de "retour sur investissement" majeur à court terme et s'y engouffrent massivement... cqfd... En retour, les organismes de régulation financière mondiale viennent de leur répliquer, en mettant sur la table un nouveau renforcement des contrôles sur les stratégies "à risque" des marchés financiers...
un article de Libération du 23 février 2008 : "Les céréales poussent en Bourse"
L'une des causes de la crise alimentaire serait la crise financière mondiale, les investisseurs se retournant vers les marchés de matières premières, notamment agricoles, ce qui entraîne par suite "la flambée des prix du riz, du blé, du maïs, de l’huile de cuisson, du lait et d’autres produits alimentaires."
http://www.lesoir.be/actualite/economie/la-banque-mondiale-appelle-2008-04-13-591271.shtml
et en complément, un article assez complet de Libé, daté d'aujourd'hui 14 avril 2008 : http://www.liberation.fr/actualite/evenement/evenement1/321065.FR.php?rss=true&xtor=RSS-450
Edit (à 8h30) : je constate que ce thème est largement repris ce matin sur les principales radios où intervenants et commentateurs jettent l'opprobe sur les "bio-carburants" et surtout sur les marchés boursiers.
On souligne en effet que la crise actuelle qui touche les marchés céréaliers résulte d'un sous-investissement chronique en matière de politique de production agricole mondiale (certaines aides n'ayant pas augmenté depuis 1984... et parfois même diminué de moitié depuis cette époque...). Appel est donc fait aux gouvernements afin d'augmenter les aides financières. L'affaire devient juteuse... Du coup, les bourses, secouées par la "crise des sur-primes" (*), identifient dans ce domaine un potentiel de "retour sur investissement" majeur à court terme et s'y engouffrent massivement... cqfd... En retour, les organismes de régulation financière mondiale viennent de leur répliquer, en mettant sur la table un nouveau renforcement des contrôles sur les stratégies "à risque" des marchés financiers...

un article de Libération du 23 février 2008 : "Les céréales poussent en Bourse"
Dernière modification par Stardust le 14/04/2008 - 14:48:05, modifié 1 fois.
crise alimentaire
Dès 2007, la crise alimentaire actuelle était prévue par le FAO (l’Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation ) : http://www.agrisalon.com/06-actu/article-19258.php?search=prix+c%E9r%E9ales
Extrait : « La hausse des prix à l'exportation, alliée à la montée en flèche des coûts du fret (*), font grimper les prix du pain et des autres aliments de base dans les pays en développement importateurs, et plus particulièrement le groupe des pays à faible revenu et à déficit vivrier (PFRDV), cause d'agitations sociales dans certaines régions », indique ce rapport .
* prix des carburants
autre site présentant le rapport FAO de 2007: http://fr.allafrica.com/stories/200706070810.html
Extrait : "« On estime que le panier d'importations alimentaires pour les PMA (pays les moins avancés) en 2007 coûtera en moyenne 90% de plus qu'en 2000 », indique Adam Prakash, économiste à la FAO.
Extrait : « La hausse des prix à l'exportation, alliée à la montée en flèche des coûts du fret (*), font grimper les prix du pain et des autres aliments de base dans les pays en développement importateurs, et plus particulièrement le groupe des pays à faible revenu et à déficit vivrier (PFRDV), cause d'agitations sociales dans certaines régions », indique ce rapport .
* prix des carburants
autre site présentant le rapport FAO de 2007: http://fr.allafrica.com/stories/200706070810.html
Extrait : "« On estime que le panier d'importations alimentaires pour les PMA (pays les moins avancés) en 2007 coûtera en moyenne 90% de plus qu'en 2000 », indique Adam Prakash, économiste à la FAO.
Dernière modification par Stardust le 14/04/2008 - 16:15:24, modifié 1 fois.
Victor a écrit :Quand on voit des pays africains consommer du blé pour avoir une baguette et lorqu'on connait les céréales de ces pays Mil, sorgho etc. je comprends ce que veut dire Frêt (transport), le blé est vu comme meilleur nutriment
Voici un état des lieux alarmant concernant l'afrique de l'ouest qui date de novembre 2007. A l'origine, c'est le bas prix du blé qui explique son attrait dans cette région, avec les conséquences que l'on connaît consécutivement à la hausse de + de 75% de son prix : http://www.blogs-afrique.info/senegal-politique/index.php/2007/11/16/1046-afrique-de-l-ouest-le-prix-eleve-des-importations-cerealieres-inquiete
Eclairages sur le marché du blé (origine INFOCOMM : organe d'information de marché dans le secteur des produits de base) : http://www.unctad.org/infocomm/francais/ble/marche.htm
Extraits concernant l'Afrique : Parmi les facteurs qui tirent la consommation de blé vers le haut :
- croissance démographique
- migration des populations des campagnes vers les villes où le blé est davantage consommé. Au Sénégal : 2 à 3 kg de blé sont consommées par an et par habitant dans les campagnes contre dix fois plus à Dakar.
- augmentation des revenus et du niveau de vie > augmentation de la consommation de blé.
- aide alimentaire qui est soit fournie par les gouvernements de pays industrialisés soit favorisée par le biais d'aides à l'importation (..!!!..)
même situation et mêmes causes pour le marché du riz
Dernière modification par Stardust le 14/04/2008 - 14:28:45, modifié 1 fois.
D@rkstone a écrit :oui surtout que les jachères contribu un peu à la survie de la biodiversité, imagine qu'il n'y ai plus que des champs cultivés.
Quelle biodiversité? t'as vu de la biodiversité sur un champs en jachère toi?

Il s'agit pas de forêt hein, juste d'un champs avec de la mauvaise herbe à la place de blé, colza, maïs ou autre.
mauvaise herbe
en voila un terme qui veut rien dire.
Est-ce que tu compte la faune qui revient peuplé la zone ?
On ne peut pas resoudre tous les problème et produisant toujours plus, surtout que ce que l'on produit a un cout, on ne peut pas le donner, il faut le vendre et donc trouver des acheteurs.
Les ordinateurs peuvent battre les hommes aux échecs. Je m'inquiéterai quand ils pourront nous battre au judo.
simseb99 a écrit :buck a écrit :il y a de moins en moins de jachere
et il n'est pas idiot de laisser se reposer la terre ...
ça sert strictement à rien de laisser reposer la terre pour de la culture intensive aux engrais et aux pesticides comme elle est pratiquée de nos jours.
ce qui amene a en utiliser tjs plus ...
"Le soleil, avec toutes ces planetes qui gravitent sous sa gouverne, prend encore le temps de murir une grappe de raisin, comme s'il n'y avait rien de plus important. " Galilee
D@rkstone a écrit :mauvaise herbe
en voila un terme qui veut rien dire.
Est-ce que tu compte la faune qui revient peuplé la zone ?
On ne peut pas resoudre tous les problème et produisant toujours plus, surtout que ce que l'on produit a un cout, on ne peut pas le donner, il faut le vendre et donc trouver des acheteurs.
Au prix actuel, le problème n'est justement plus de trouver des acheteurs, mais pour une part importante de la population mondiale, d'avoir qqch à mettre dans son assiette, et pour ça, si tu pense que produire plus n'est pas la solution, tu peux donner la tienne de solution.
Continuant mes recherches,
je suis tombée sur un viel article de l’United States Information Agency (USIA), qui date de 1996 ...
et qui a pour titre : LE MARCHÉ CÉRÉALIER MONDIAL À LA CROISÉE DES CHEMINS
(source : Revues électroniques de l'USIA,Volume 1, numéro 6, juin 1996 - site de l'USIA : http://dosfan.lib.uic.edu/usia/)
Voici cet article :
http://usinfo.state.gov/journals/ites/0696/ijef/frejcom3.htm
Intéressant...
je suis tombée sur un viel article de l’United States Information Agency (USIA), qui date de 1996 ...
et qui a pour titre : LE MARCHÉ CÉRÉALIER MONDIAL À LA CROISÉE DES CHEMINS
(source : Revues électroniques de l'USIA,Volume 1, numéro 6, juin 1996 - site de l'USIA : http://dosfan.lib.uic.edu/usia/)
Voici cet article :
http://usinfo.state.gov/journals/ites/0696/ijef/frejcom3.htm
Intéressant...
Pour l'instant, il a sourtout été abordé la question des cours des céréales, cette notion de cours de marché peut impliquer des causes multiples:
- de tension de l'offre (faiblesse des stocks, mauvaises récoltes, demande en hausse)
- mais aussi des causes spéculatives comme cela a été évoqué et à ce sujet nous pouvons nous remémorer "le sucre"
Aussi il serait intéréssant de connaître le prix au niveau de la production, les conditions (achat avant récolte par exemple et à prix forfaitaire...) quel est l'impact de ces conditions le cas échéant sur la formation des cours...
Certaines causes structurelles qui freinent la concurrence voir
http://pleinchamp.com/article/detail.as ... pub_id=276
Ce qui en ressort c'est qu'une mondialisation du marché de produits alimentaires de première nécessité peut être facteur de risques, surtout si des stocks en quantité suffisante ne sont pas constitués et que par ailleurs on assiste à une concentration des acteurs.
- de tension de l'offre (faiblesse des stocks, mauvaises récoltes, demande en hausse)
- mais aussi des causes spéculatives comme cela a été évoqué et à ce sujet nous pouvons nous remémorer "le sucre"
Aussi il serait intéréssant de connaître le prix au niveau de la production, les conditions (achat avant récolte par exemple et à prix forfaitaire...) quel est l'impact de ces conditions le cas échéant sur la formation des cours...
Certaines causes structurelles qui freinent la concurrence voir
http://pleinchamp.com/article/detail.as ... pub_id=276
Ce qui en ressort c'est qu'une mondialisation du marché de produits alimentaires de première nécessité peut être facteur de risques, surtout si des stocks en quantité suffisante ne sont pas constitués et que par ailleurs on assiste à une concentration des acteurs.
Isabelle a écrit : Certaines causes structurelles qui freinent la concurrence voir
Ce qui en ressort c'est qu'une mondialisation du marché de produits alimentaires de première nécessité peut être facteur de risques, surtout si des stocks en quantité suffisante ne sont pas constitués et que par ailleurs on assiste à une concentration des acteurs.
Justement... Par nature et par structure, le marché mondial des céréales est très loin d’être un marché concurrentiel… Voici quelques éléments, mais il est facile d’en trouver d’autres.
En 1996 (voir lien dans mon post précédent), l'USIA rêvait de libre échange afin d’instaurer une bénéfique concurrence dans le monde céréalier. On rêvait également que les pays importateurs développent leur production locale.
Or, depuis, la logique du marché est restée la même : « Certaines régions peuvent produire des céréales efficacement et en quantités supérieures à leurs besoins alors que d'autres doivent compter sur un approvisionnement extérieur sûr et suffisant. » En clair, cela veut dire que les pays pauvres ne produisent pas efficacement et n’ont d’autre choix qu’acheter leur nourriture aux pays riches. C’est toujours le cas.
La réponse à ce problème était déjà connue à l’époque : le volume de céréales disponible sur le marché doit être suffisant.
Et, malheureusement, en 2008, alors que sans surprise, la population des pays importateurs s’est énormément développée, on fait le même constat qu’en 1996 : « la plus grande partie des échanges mondiaux de blé et de céréales secondaires se fait dans un contexte de stocks minimums dans les grands pays exportateurs ». Et le cours des céréales augmente, en conséquence de cette pénurie organisée.
Pour protéger leurs propres productions des importations à bas prix, les pays pauvres (africains notamment) ont instauré des taxes sur les importations de produits alimentaires. Ces taxes leur permettent également de rembourser leur dette et d'apporter de l'aide au développement des productions locales. Les céréales importées leur servent à nourrir les populations pauvres concentrées dans les villes. Cette population urbaine augmente rapidement et depuis quelques années connaît une pénurie alimentaire grandissante, à tel point que début 2008, une majorité des pays africains s’est résolue à renoncer à la taxe d’importation afin d’alléger l’augmentation des prix alimentaires… du coup, les productions locales sont encore plus chères, les gouvernements ont moins de ressources disponibles pour compenser la dette ou pour améliorer leur production céréalière…
Edit. j'ai oublié de dire que si l'objectif en 1996 était de libéraliser les échanges mondiaux sur les denrées alimentaires, en fait, et c'est dit dans l'article, les pays exportateurs voulaient se délivrer de la charge coûteuse des stocks et pousser notamment les pays pauvres à stocker eux-mêmes. Cette libéralisation des échanges provoque finalement un déséquilibre qui ne profite pas à ceux qui en ont le plus besoin et qui est tellement durable qu'on peut le qualifier de stable.
Le rapporteur de l'Onu pousse une gueulante (AFP - Lundi 14 avril 2008)
Extraits :
"La fabrication de biocarburants est aujourd'hui un crime contre l'humanité"
"L'UE finance l'exportation d'excédents alimentaires européens en Afrique (...) où ils sont proposés à la moitié ou un tiers du prix. Cela ruine totalement l'agriculture africaine", a-t-il déploré.
"En outre, la spéculation boursière internationale sur les matières premières alimentaires doit cesser", a-t-il dit.
lire l'article : http://fr.news.yahoo.com/afp/20080414/tsc-allemagne-onu-alimentation-agricultu-c2ff8aa.html
Extraits :
"La fabrication de biocarburants est aujourd'hui un crime contre l'humanité"
"L'UE finance l'exportation d'excédents alimentaires européens en Afrique (...) où ils sont proposés à la moitié ou un tiers du prix. Cela ruine totalement l'agriculture africaine", a-t-il déploré.
"En outre, la spéculation boursière internationale sur les matières premières alimentaires doit cesser", a-t-il dit.
lire l'article : http://fr.news.yahoo.com/afp/20080414/tsc-allemagne-onu-alimentation-agricultu-c2ff8aa.html
Faut aussi citer le post de Boxie, qui finalement a ouvert le sujet avant nous dans le topic Energie.
lien vers l'article de jyb : "L'Allemagne abandonne le projet de biocarburant E10"
lien vers l'article de jyb : "L'Allemagne abandonne le projet de biocarburant E10"
Boxie a écrit : Posté le: 06/04/2008 - 11:09:45 L'article se veut synthétique, certes, mais il ne mentionne que les considérations techniques sur le nombre de véhicules incompatibles.
Hélas, il semble bien que même les défenseurs du développement durable (et équitable) se rallient à la décision allemande : ils constatent que la production intensive de biocarburants favorise la spéculation et l'inflation sur des produits de première nécessité, bouleverse trop rapidement les ryhtmes agricoles et, finalement, conduit à fragiliser encore les populations déjà fragiles.
article La Tribune (voir les 3 derniers § notamment)
Dernière modification par Stardust le 15/04/2008 - 12:02:39, modifié 1 fois.
oui, j'en avais parlé ici :
viewtopic.php?p=68740#68740
Mais au niveau allemand, il semble que ce soit plus lié au parc automobile du pays qu'à la crise alimentaire
Dans cette histoire de biocarburant et de crise alimentaire, il y a surtout que la situation de l'agriculture au niveau mondial a radicalement changé en à peine quelques mois. Il y a 3 ou 4 ans, il n'y avait pas vraiment de famine due à des problèmes de ressources agricoles (ce qui n'exclut pas les famines pour cause de guerre et la malnutrition). Le problème était même plutôt inverse et le but recherché en termes de politique agricole était plutôt "comment faire pour que les agriculteurs de part le monde puissent vivre décemment de leur production". Une réponse était le commerce équitable (production bio de plus petite quantité avec plus de qualité et de meilleurs revenus), une autre était les biocarburants.
viewtopic.php?p=68740#68740
Mais au niveau allemand, il semble que ce soit plus lié au parc automobile du pays qu'à la crise alimentaire

Dans cette histoire de biocarburant et de crise alimentaire, il y a surtout que la situation de l'agriculture au niveau mondial a radicalement changé en à peine quelques mois. Il y a 3 ou 4 ans, il n'y avait pas vraiment de famine due à des problèmes de ressources agricoles (ce qui n'exclut pas les famines pour cause de guerre et la malnutrition). Le problème était même plutôt inverse et le but recherché en termes de politique agricole était plutôt "comment faire pour que les agriculteurs de part le monde puissent vivre décemment de leur production". Une réponse était le commerce équitable (production bio de plus petite quantité avec plus de qualité et de meilleurs revenus), une autre était les biocarburants.