[News] Messenger: six mois après le survol de Mercure
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[News] Messenger: six mois après le survol de Mercure
Six mois après le survol de Mercure par la sonde Messenger, les scientifiques redécouvrent Mercure, la planète la plus proche du Soleil. Ce passage a apporté des informations importantes sur l'histoire et l'environnement actuel de la planète.
Notez que ce survol est le premier des trois avant que la sonde s'insère en orbite autour de Mercure, le 18 mars 2011. Le prochain survol est prévu le 6 octobre 2008.
Cette mission marque la seconde visite jamais effectuée auprès de Me...
ça ressemble assez à un noyaux de Terre... Pas assez lourd pour avoir une atmosphère... Et assez compact pour avoir un champs magnétique... Il doit être riche en élément lourds du style des minéraux supérieurs au fer... Il y a un truc que je comprends pas, ils parlent de cratères de volcanisme alors que sur la photo ça ressemble plus à des cratères d'impacts
cisou9 a écrit :Son atmosphère , pression ? composition ?
Je pensais qu'elle n'en avait pas.
Pareil pour moi, mais il semble que ce n'est pas le cas.
Atmosphère [modifier]
L'atmosphère de Mercure est quasi-inexistante ; on n'en décèle que quelques traces. Elle est extrêmement ténue à cause de la chaleur et de la faible gravité de la planète, à tel point que les molécules de gaz de l'atmosphère entrent plus souvent en collision avec la surface de la planète qu'avec d'autres molécules de gaz. Il est d'ailleurs plus approprié de parler de l'exosphère de Mercure que de son « atmosphère ». Dans la plupart des cas, on peut la négliger et considérer Mercure comme privée d'air.
Cette atmosphère est principalement composée de potassium (31 %), de sodium (25 %) et d'oxygène (9,5 %). On y trouve aussi des traces d'argon, de néon, d'hydrogène et d'hélium.
Mariner 10 mit en évidence une ionosphère d'au plus un cent-millième de celle de la Terre.[réf. nécessaire]
Le vent solaire et le dégazage du sol expliquent cette « atmosphère » transitoire, d'une très faible pression de 200 nPa.
Les atomes composant l'atmosphère de Mercure sont continuellement libérés dans l'espace, avec une « durée de vie » moyenne (ou de demi-vie) d'un atome de potassium (ou de sodium) d'environ trois heures durant le jour mercurien, et seulement la moitié — soit une heure trente — lorsque la planète est au périhélie, c'est-à-dire au plus proche du Soleil. Ils sont cependant constamment renouvelés par divers mécanismes.
Le sodium et le potassium, ainsi que l'argon et une bonne part du néon proviennent du dégazage résiduel des roches. Alors que l'hydrogène et l'hélium proviennent principalement de la capture des ions du vent solaire par la magnétosphère de Mercure.
Les impacts météoritiques qui éjectent des particules arrachées à la surface de la planète, contribuent aussi à la formation de cette mince atmosphère. Ces météorites apportent elles-mêmes de la matière et pourraient d'ailleurs être la source du potassium et du sodium détectés dans l'atmosphère.
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certains aspects de la surface de la planète...semblent maintenant attribuables au volcanisme plutôt qu'à des collisions
Il est certain que les gros cratères sont tous des cratères d'impact. Mais le remplissage des cratères par du magma et l'apparition de coulées de lave s'échappant de la surface est d'origine volcanique même si on peut facilement imputer les fractures de la surface aux impacts.