[News] Limiter les émissions de gaz à effet de serre des parcelles cultivées
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- Michel
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[News] Limiter les émissions de gaz à effet de serre des parcelles cultivées
Pour la première fois, des bilans exhaustifs et précis de carbone et de gaz à effet de serre ont été réalisés en Europe durant plusieurs années sur des parcelles cultivées très diverses quant aux localisations géographiques, aux types de culture et aux modes de gestion. Initiée et coordonnée par le Centre d'études spatiales de la biosphère (CESBIO, UPS / CNRS / IRD / CNES), cette étude a mobilisé des chercheurs issus de nombreux pays européens (1) qui ont ainsi pu mettre en év...
- StarDreamer
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Re: [News] Limiter les émissions de gaz à effet de serre des parcelles cultivées
Vu les techniques utilisées en agriculture intensive, la séquestration de CO2 est nulle.
Ca laboure dans tous les sens, et les couches fertiles s’amenuisent d'année en année sans renouvellement.
C'est un sujet délicat, à la fois technique et politique.
Ca laboure dans tous les sens, et les couches fertiles s’amenuisent d'année en année sans renouvellement.
C'est un sujet délicat, à la fois technique et politique.
- cisou9
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Re: [News] Limiter les émissions de gaz à effet de serre des parcelles cultivées

Ce qui veut dire que le bio serait plus favorable à la capture du CO2

- StarDreamer
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Re: [News] Limiter les émissions de gaz à effet de serre des parcelles cultivées
Pas nécessairement.
Le bio est seulement le non-usage de produits chimiques.
Là, je parle du travail de la terre.
Si un agriculteur bio laboure sans cesse, il va autant tuer son sol qu'un agriculteur classique.
Par contre un agriculteur classique mais qui prend soin de son sol (labours légers et rares, paillages, bosquets) aura une meilleure qualité de sol que la plupart des agriculteurs bio ou pas.
Je ne suis pas vraiment partisan du bio, mais plutôt d'une agriculture très raisonnée en terme de produits phytosanitaires.
(il me semble que diviser par 10 la quantité de pesticides ne baisse le rendement que de 5%, un truc comme ça... rien qu'au niveau économique, il faudrait se poser des questions : prix des pesticides vs. rendement économique obtenu).
L'absence totale de traitement dans la chaîne bio peut amener des problèmes sanitaires, tandis que l'abus de traitement dans les cultures intensives pollue à la fois le sol et les produits.
Encore une fois, la solution serait dans le juste milieu.
Et surtout prendre soin de sa terre, à savoir les quelques cms de terre fertile qui servent à la culture.
Cette terre se compose à raison de quelques mm par décennie ou siècle (il faudrait un spécialiste pour de vrais chiffres). En France, on a généralement une très bonne terre, avec des dizaines de cms de sol fertile. Mais il n'y a plus de renouvellement à cause du labour / traitement intensif. Donc, on tourne sur l'acquis et on perd qq cms chaque année. Et quand ça baisse trop, on rajoute plein de produits pour compenser... et on boucle la boucle.
Et quand il n'y en aura plus, de terre fertile, on fera comment ? On attendra un siècle pour avoir un minimum de couche de terre cultivable ?
Mine de rien, en ciblant les pesticides, voire le CO2, on "oublie" cet aspect de la terre fertile (et il doit y avoir d'autres aspects que je ne connais pas). Pourtant, quand il s'agit d'alimentation, il me semble vital d'y réfléchir.
Le bio est seulement le non-usage de produits chimiques.
Là, je parle du travail de la terre.
Si un agriculteur bio laboure sans cesse, il va autant tuer son sol qu'un agriculteur classique.
Par contre un agriculteur classique mais qui prend soin de son sol (labours légers et rares, paillages, bosquets) aura une meilleure qualité de sol que la plupart des agriculteurs bio ou pas.
Je ne suis pas vraiment partisan du bio, mais plutôt d'une agriculture très raisonnée en terme de produits phytosanitaires.
(il me semble que diviser par 10 la quantité de pesticides ne baisse le rendement que de 5%, un truc comme ça... rien qu'au niveau économique, il faudrait se poser des questions : prix des pesticides vs. rendement économique obtenu).
L'absence totale de traitement dans la chaîne bio peut amener des problèmes sanitaires, tandis que l'abus de traitement dans les cultures intensives pollue à la fois le sol et les produits.
Encore une fois, la solution serait dans le juste milieu.
Et surtout prendre soin de sa terre, à savoir les quelques cms de terre fertile qui servent à la culture.
Cette terre se compose à raison de quelques mm par décennie ou siècle (il faudrait un spécialiste pour de vrais chiffres). En France, on a généralement une très bonne terre, avec des dizaines de cms de sol fertile. Mais il n'y a plus de renouvellement à cause du labour / traitement intensif. Donc, on tourne sur l'acquis et on perd qq cms chaque année. Et quand ça baisse trop, on rajoute plein de produits pour compenser... et on boucle la boucle.
Et quand il n'y en aura plus, de terre fertile, on fera comment ? On attendra un siècle pour avoir un minimum de couche de terre cultivable ?
Mine de rien, en ciblant les pesticides, voire le CO2, on "oublie" cet aspect de la terre fertile (et il doit y avoir d'autres aspects que je ne connais pas). Pourtant, quand il s'agit d'alimentation, il me semble vital d'y réfléchir.