[News] ⚫ Ces électrons froids remettent en question nos connaissances des trous noirs

La physique de l'Univers...

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Adrien
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[News] ⚫ Ces électrons froids remettent en question nos connaissances des trous noirs

Message par Adrien » 08/08/2025 - 6:00:07

Les premières images d'un trou noir en 2019 ont marqué un tournant dans l'astrophysique. Elles montraient une structure en forme d'anneau autour de l'ombre du trou noir au cœur de la galaxie M87. Aujourd'hui, les chercheurs utilisent des simulations avancées pour percer les secrets de cette région extrême. Andrew Chael, chercheur à l'Université de Princeton, explique que ces simulations permettent d'étudier les interactions entre plasma, champs magnétiques et gravité. Ces éléme...

Rouy
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Re: [News] ⚫ Ces électrons froids remettent en question nos connaissances des trous noirs

Message par Rouy » 08/08/2025 - 9:54:29

Les récentes images du trou noir de la galaxie M87, notamment celles publiées par la collaboration EHT (Event Horizon Telescope) en 2019 puis en version polarisée en 2021, ont marqué un tournant décisif dans la compréhension des régions les plus extrêmes de l’univers. En révélant un anneau lumineux entourant une ombre centrale, ces observations ont fourni les premières données visuelles directes sur l’environnement immédiat d’un trou noir supermassif.

Mais au-delà de l’image, ce sont les propriétés de la lumière — et notamment sa polarisation — qui interrogent aujourd’hui les physiciens. Dans un article publié dans Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, le chercheur Andrew Chael et son équipe révèlent que les électrons autour du trou noir sont bien plus froids que ne le prévoyaient les modèles actuels, remettant en cause les mécanismes de chauffage admis jusqu’ici. Cette anomalie ouvre une brèche précieuse pour reconsidérer les fondements mêmes des processus physiques à l’œuvre autour des trous noirs.

Vers une lecture vibratoire de la lumière et de la matière
Dans le cadre de l’hypothèse BR, ces résultats trouvent une cohérence nouvelle. Cette hypothèse repose sur l’idée que la gravité, l’électromagnétisme, l’inertie et l’énergie ne sont pas des forces séparées, mais des manifestations différenciées d’un unique champ vibratoire du vide, noté ρg​. Ce champ possède une structure de densité dynamique, capable de se moduler, de résonner, et d’engendrer des formes stables dans la matière.

La polarisation de la lumière, telle qu’observée autour du trou noir de M87, devient alors bien plus qu’un phénomène optique : elle constitue un traceur direct de l’orientation vibratoire du champ ρg​ dans cette région extrême de l’espace-temps. L’anneau lumineux ne serait pas simplement une image d’accrétion, mais une empreinte vibratoire du vide structuré, révélant la manière dont la matière est piégée, modulée, puis éventuellement éjectée sous forme de jets.

Le froid des électrons : une signature vibratoire
L’une des découvertes majeures de l’étude de Chael réside dans la température des électrons : ces derniers seraient bien plus froids que prévu, ce qui contredit les mécanismes de chauffage par turbulence ou par ondes de choc. Pour l’hypothèse BR, cette « froideur » n’est pas un problème, mais au contraire un indice précieux.

En effet, dans ce cadre théorique, la température n’est pas seulement une agitation thermique, mais une expression de la résonance temporelle entre la matière et le champ gravitationnel du vide. Si les électrons sont « froids », c’est qu’ils sont peu en accord vibratoire avec ρg dans cette zone précise — un signe que les conditions de cohérence ne sont pas réunies pour un transfert énergétique optimal.

Cela suggère que la dynamique du vide — et non la seule énergie thermique — gouverne les comportements des particules dans l’environnement du trou noir.

Jets relativistes : des décharges vibratoires ?
Les jets de matière émis par certains trous noirs posent depuis longtemps des énigmes : comment de la matière peut-elle être expulsée à des vitesses proches de la lumière alors qu’elle devrait être irrémédiablement piégée ? L’hypothèse BR propose une réponse originale : ces jets seraient des décharges vibratoires, c’est-à-dire des restructurations brutales du champ ρgρg​ dans des zones de haute tension gravitationnelle.

Autrement dit, lorsque l’accord local devient instable, le vide tente de se rééquilibrer en éjectant l’excès de désaccord sous forme de matière accélérée. Les jets ne sont plus alors un "effet secondaire" de l’accrétion, mais une manifestation dynamique d’un désalignement gravitationnel.

Vers un changement de paradigme
Le fait que les modèles standards ne parviennent pas à prédire correctement la température des électrons ou les propriétés de la polarisation est significatif. Cela signifie que le langage actuel de la physique — fondé sur des forces séparées et des interactions mécaniques — atteint ses limites dans ces environnements extrêmes.

L’hypothèse BR invite à franchir une étape conceptuelle : considérer que la matière, la lumière, l’espace et le temps sont les effets visibles d’un champ unique, résonant et structurant, capable de générer des formes stables (particules, atomes, galaxies) comme des déséquilibres dynamiques (jets, effondrements, singularités).

Conclusion
Les données issues du trou noir de M87 ne contredisent pas l’hypothèse BR — elles la confortent. En révélant une structure vibratoire (polarisation), des anomalies thermiques (électrons froids) et des phénomènes d’éjection extrêmes (jets), elles ouvrent la voie à une relecture unifiée de l’univers comme champ de résonance gravitationnelle.

Ce n’est pas seulement notre compréhension des trous noirs qui est en jeu, mais notre vision même du réel. L’espace n’est plus vide. Il est vivant de structure, de tension, de musique. Et les trous noirs, loin d’être des abîmes silencieux, sont peut-être les plus puissants instruments de cette symphonie gravitationnelle.

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QJ
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Re: [News] ⚫ Ces électrons froids remettent en question nos connaissances des trous noirs

Message par QJ » 08/08/2025 - 16:35:56

Oui, attention toutefois, ce n’est que une hypothèse… Parmi d’autres… :_spafaute:

Allez je vous en soumet une bien alambiquée, cela va vous faire le week-end. :haaa:

Les calculs de Jacobson & Sotiriou (2009) en approximation corps-test ont montré qu’un objet judicieusement choisi pouvait théoriquement pousser la rotation du trou noir à " a / M " au-delà de 1.

Un tel dépassement impliquerait qu’au niveau de l’horizon, à l’équateur, la vitesse angulaire locale devienne supraluminique, abolissant l’horizon.

Vous êtes tombé de votre chaise ? Rasseyez-vous !

Barausse, Cardoso & Khanna ont ensuite simulé les pertes d’énergie gravitationnelle et constaté que celles-ci extraient juste assez de moment cinétique pour empêcher la rotation " super luminique "... Mais sous certaines conditions, limitées.
Les théories modifiées suivante de la gravité n’ont pas produit de solution stable et supraluminique une fois les rétro-actions prises en compte. Ouf, ou pas.
Nous sommes bien d’accord, la limite a/M=1 s’avère donc aussi robuste que la limite c pour les particules.
Et, tout les travaux récents confirment que les états « super extrémaux » sont au mieux des singularités nues et transitoires.

Transitoires… C’est le mot. Mais, transitoire sur combien de temps ?

Cette transition est forcément une fonction de la masse du trou noir, de sa rotation de départ, de la quantité d’énergie apportée, du moment angulaire de l’apport, etc.

Attention âmes sensibles, s’abstenir : Cette transition si nous pouvions la mesurer est une mesure de temporalité.

Restez concentré : Passage de l’état " super luminique " à l’état stable relativiste mesuré dans le temps.

Sauf que... Nous, pauvres humains, nous mesurons le temps sur une base quasi faussée (à prouver) dès le départ : Avec des horloges au Césium ou au Strontium, au mieux à la vitesse de la lumière si on y arrive un jour.

Si l’on considère les effets relativistes sur la lumière à l’horizon des évènements et donc, la " dilatation  du temps " mesuré, notre convention de mesures je vous le rappelle :

Combien de temps va prendre, un hypothétique trou noir de Kerr qui aurais été mis en rotation super luminique, pour revenir à l’état " stable " qui nous rassurais tant ?

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