Église Santa Maria de Covet | |
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Nom local | Església de Santa Maria de Covet |
Latitude Longitude | |
Pays | Espagne |
Région | Catalogne |
Département | Province de Lérida |
Ville | Covet (commune d'Isona i Conca Dellà) |
Culte | Catholique romain |
Type | Église paroissiale |
Début de la construction | 1150 |
Fin des travaux | XIIe siècle |
Style(s) dominant(s) | Roman |
Protection | Monument historique (1921) |
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L'église de Santa Maria de Covet est un édifice religieux de style roman bâti dans le hameau de Covet, appartenant à la commune d'Isona i Conca Dellà, dans la province espagnole de Lérida, en Catalogne.
L'image de la Verge de Covet préside une ancienne paroisse rurale qui ne comptait que huit habitants en 1990. L’église est un exemple important de la région du Pallars Jussà et un édifice très singulier du point de vue architectural dans toute la Catalogne.
Covet appartient à la commune d'Isona i Conca Dellà, laquelle est constituée des hameaux de Benavent de la Conca, Biscarri, Conques, Covet, Figuerola d’Orcau, Gramenet, Isona, els Masos de Sant Martí, Montadó, Llordà, Orcau, Sant Romà d’Abella et Siall.
Suivant les époques, la population de Covet a varié. À environ une demi-heure au sud de Covet se trouve l'ancien chemin royal qui relie Tremp à Cervera et où se trouvait la vieille auberge de “Les Moreres”, actuellement disparue. En 1032, dans l’acte de vente du château de Llordà, fait par les comtes d’Urgell en faveur du vicomte d'Àger, Arnau Mir de Tost, et de son épouse Arsenda, on cite Covet, en tant que point extrême.
La sculpture gothique du saint Christ de Conques, brûlée totalement pendant les révoltes de 1936, provient de l’église de Covet ; cette sculpture était vénérée dans l'église paroissiale saint Michel à Conques. Aujourd’hui, une reproduction, totalement différente de l'original, est toujours vénérée.
Les portes de l’église sont d’origine, ainsi que le fer forgé.
Le portail principal du mur ouest est l’endroit le plus visible, impressionnant et notable de l’église. Il est formé par une construction avancée, couronné par une corniche plate reposant sur une console. La porte, actuellement en mauvais état, se compose de voussures retombant sur des colonnes de chaque côté. Ces voussures sont sculptées de figures d’anges, de monstres et de saltimbanques. Le Péché originel ou l’Arbre de vie est représenté sur le voussoir central. Sur le tympan se trouve le Christ dans une mandorle, entouré d’un séraphin et d’un chérubin.
Les sculpteurs de Covet étaient sous l’influence artistique de l’école Toulousaine, entre autres. On peut observer tout un programme iconographique et théologique reflétant les différentes croyances de l’époque. On observe à plusieurs reprises la représentation du principe dualiste joint avec des figures de Samson, Daniel, Noé, ... Tout l’ensemble, daté entre 1150 et 1160, n’a pas son pareil en Catalogne et seule l’église d’Artaiz en Navarre (du troisième quart du XIIe siècle, comme d’autres églises de Galice et de Coimbra) lui ressemble. La charte du don et de consécration de l’église n’a pas été trouvée. On estime néanmoins que l'église a été construite sur des basiliques wisigothiques antérieures et qu'elle constitue l'agrandissement d’un petit ermitage rural (zone de l’abside sud). Par ailleurs, la tour du clocher est une ancienne construction post-romaine de surveillance. Les spécialistes divergent toutefois sur ces points.