Émile Jean Joseph Gaudissard | |
Nom de naissance | Émile Gaudissard |
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Naissance | 15 décembre 1872 Alger |
Décès | 29 août 1956 Paris |
Nationalité | Français |
Activité(s) | Peintre-sculpteur-architecte-décorateur-écrivain-maître tapissier |
Formation | École nationale supérieure des beaux-arts |
Mouvement artistique | Orientaliste |
Émile Jean Joseph Gaudissard est un architecte, sculpteur, peintre, lithographe, maître tapissier, décorateur, écrivain français né à Alger le 15 décembre 1872 et mort à Paris le 29 août 1956.
Ainé d'une famille de trois enfants, son père Émile Jules Louis a épousé en 1870 Pépita Francoz et a quitté ses Pyrénées-Orientales pour émigrer en Algérie où sont nés ses enfants. Jeune homme, il se fait remarquer par des acrobaties nautiques périlleuses en sautant du haut des grues dans le port d'Alger et obtient en 1890 son baccalauréat.
En 1891, il monte à Paris pour intégrer l'atelier de Gabriel-Jules Thomas, (1824-1905), à l' École nationale supérieure des beaux-arts, il est alors domicilié au 21 rue Denfert-Rochereau. Le 6 juillet 1896 il, est admis définitif aux Beaux-Arts de Paris. Il obtient plusieurs récompenses dont une mention honorable à l'Exposition universelle de 1900. En 1904, il demeure au 22 rue de l'Yvette dans le 16e arrondissement, il obtient une Bourse de voyage et part en Grèce. Il débute ainsi sa carrière de peintre en entrant dans la Société des Peintres orientalistes français. En 1905, il déménage au 118 rue Mozart puis en 1906 au 14 rue de la Cure toujours dans le 16e arrondissement qu'il va garder avec son domicile algérois du 133 rue Michelet en 1914. Il remplit bénévolement une mission de rénovation des Industries de la Céramique et du Granit en Algérie.
Il expose en Belgique, Roumanie et fera un séjour au Canada en 1948. Rentré pour un temps en France, il s'installe au 16 impasse Pierre-Guérin dans le 16e, logement qu'il conservera jusqu'à sa mort. Il réalise des décorations pour : des restaurants, navires, et magasins.
En 1950, il est nommé professeur à l'École des beaux-arts d'Alger et écrit dans la revue de son ami Marcello Fabri (1889-1945) : L'Âge nouveau.
Il décède le 29 août 1956 à l'hôpital Saint-Antoine à Paris et fut inhumé au cimetière de Passy.