Akira Miyawaki - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs de cet article est disponible ici.

Introduction

Le docteur Akira Miyawaki (宮脇昭) né le 29 janvier 1928 (an 3 de l’ère Shōwa) est un botaniste japonais expert en écologie végétale, spécialiste des graines et de l’étude de la naturalité des forêts.

Après avoir étudié dans 3 universités japonaises et en Allemagne, il a été pionnier en Asie en matière d’écologie rétrospective appliquée à la restauration des forêts. Il est un spécialiste mondial réputé de la restauration d’une végétation naturelle sur sols dégradés, industriels, urbains ou péri-urbains.

Les thèses de Miyawaki

La culture japonaise et certains tabous ont permis la conservation d'essences originelles dans les cimetières, temples, lieux de culte.
Les jardins des temples ont permis la conservation génétique d'essences de la forêt primaire japonaise.
Machilus thunbergii est une des essences ainsi préservées de génération en génération.
Ukishima-no-mori (Préfecture de Wakayama.
Ukishima-no-mori, vue intérieure.
Tombe de Koya Toyotomi Ke.
Temple bouddhiste de Joanji à Hirosecho, Ysugi, Shimane, Japon.
Chêne Quercus mongolica abondamment replanté pour restaurer la forêt aux abords de la Grande Muraille de Chine.

Il considère que le Sommet de la Terre de Rio (1992) a échoué à protéger les forêts et que (hormis très localement) elles continuent à régresser ou à se dégrader.

Considérant que les forêts sont essentielles à la survie de l’humanité, par de nombreux ouvrages, expérimentations et par ses interventions dans des colloques et instances internationales, Akira Miyawaki défend depuis les années 1970 la valeur des forêts indigènes et l’urgente nécessité et la possibilité de les restaurer.

On trouve au Japon autour des temples et des cimetières traditionnels des arbres tels que Castanopsis cuspidata, des chênes dont le chêne japonais bleu et Quercus myrsinaefolia, des châtaigniers, le Machilus tunbergii (arbre de la famille des lauracées incluant des avocatiers.). Miyawaki a montré qu'il s'agissait d'essences autochtones, reliques de la forêt préhistorique. Dans les mêmes temps, il a constaté qu'au contraire, des arbres tels que le cèdre dit japonais, le cyprès le mélèze et le pin que tous les Japonais pensaient autochtones sont en réalité des arbres progressivement introduits au Japon par les forestiers depuis des siècles pour produire du bois d'œuvre.

Miyawaki a été amené à réfléchir aux conséquences du changement de composition et parfois de structure de la plus grande partie des forêts japonaises, qui sont en fait maintenant très éloignée de la « végétation naturelle potentielle ».

Cette forêt contemporaine, issue de principes sylvicoles, n’est pas selon lui la plus résiliente ni la mieux adaptée aux conditions écologiques et géobioclimatiques du Japon ou aux changements climatiques.

Se référant à la « végétation potentielle naturelle » (concept qu’il a étudié en Allemagne), il a développé, testé et affiné une méthode de génie écologique aujourd'hui connue sous le nom de « méthode Miyawaki » permettant de restaurer des forêts indigènes à partir d’arbres natifs sur des sols sans humus, très dégradés ou déforestés. Utilisant les théories de l’écologie et les résultats de ses expériences, il a ainsi restauré avec succès, rapidement et parfois sur de grandes surfaces des boisements protecteurs (disaster-prevention, environment-conservation and Water-source-protection forest) sur plus de 1300 sites au Japon et dans divers pays tropicaux, de la zone pacifique notamment, sous forme de nombreux types de bandes boisées, boisements ou forêts y compris en ville ou en zone industrielle ou portuaire.

Page générée en 0.390 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales | Partenaire: HD-Numérique
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise