Le hoquet est un phénomène banal qui touche l'ensemble de la population, y compris le fœtus dans le ventre de sa mère, et certains animaux. Les bébés et les hommes sont plus atteints que les adultes et les femmes.
Des ultrasons ont permis de démontrer que les fœtus commencent à hoqueter deux mois après le début de la grossesse, dans l'utérus, avant que tous les mouvements respiratoires apparaissent.
Des hypothèses prétendent que les mouvements du hoquet chez le fœtus prépareraient les muscles respiratoires du bébé pour respirer après sa naissance. D'autres avancent que les mouvements empêcheraient le liquide amniotique d'entrer dans les poumons.
Le hoquet chez l'adulte pourrait venir de ces réflexes primitifs.
Le hoquet peut être très fréquent chez un bébé et peut durer jusqu'à une demi-heure. Mais comme l'enfant ou l'adulte, le hoquet passager n'est ni dangereux, ni douloureux. Il n'est pas non plus le symptôme ou le signe d'une maladie.
Le hoquet arrive plus fréquemment chez un bébé que chez un adulte car un bébé mange ou boit en général trop vite, avec avidité, provoquant ainsi la dilatation de l'estomac, puis l'irritation du nerf phrénique.
Pour empêcher le hoquet, il faut alors éviter que le bébé prenne trop vite sa tétée ou son repas, en faisant des petites interruptions et en mangeant dans une atmosphère détendue et calme.
Contrairement à l'idée reçue, même s'il arrive plus fréquemment chez l'enfant, le hoquet ne fait pas grandir, et la croissance n'est pas une cause du hoquet.
Des scientifiques ont observé le hoquet chez le rat, le lapin ou encore le chat. Il semblerait néanmoins que seuls les mammifères en fassent l'expérience.
La fréquence du hoquet est très variable. Le nombre de « hics » peut ainsi varier de deux à soixante par minutes.
Ordinairement, pour un hoquet bénin, la fréquence se trouve autour de 6 hics à la minute.
Le hoquet bénin est le plus courant des types de hoquet. Il est banal, bref et intermittent : il ne dure que quelques minutes, parfois même que quelques secondes.
Il existe des causes nombreuses et diverses au hoquet. Ainsi, il est difficile d'identifier quelle est l'origine exacte de chaque hoquet.
Les causes sont souvent liées au mode de vie :
Le hoquet bénin est complètement inoffensif. Toutefois, il est préférable de consulter un médecin s'il est trop fréquent.
Le hoquet bénin provoque parfois une petite douleur au niveau de l'épiglotte et une sensation d'inconfort. Il peut être handicapant pour manger, boire, fumer ou communiquer.
Pour mettre fin au hoquet bénin, il faut en théorie « calmer » les contractions du diaphragme. Mais il suffit parfois de l'oublier pour le faire passer. Ainsi, certaines méthodes utilisent des techniques n'ayant aucun rapport avec le diaphragme (comme se pincer l'auriculaire). La plupart de ces méthodes se sont transmises traditionnellement de génération en génération, malgré leur inefficacité, ou leur absence de rationalité.
Pour éviter d'avoir le hoquet trop souvent, il faut s'habituer à manger plus lentement, moins copieusement et diminuer sa consommation d'alcool ou de cigarettes
Il existe une infinité de « remèdes », en voici quelques exemples :
Le hoquet persistant et réfractaire sont les deux types de hoquet les plus rares (1 individu atteint sur 100 000). Ce sont des hoquets chroniques (ou des hoquets rebelles). Ils sont délétères et considérés comme des pathologies (non contagieuses).
La consultation d'un médecin est nécessaire.
On distingue :
Les personnes âgées (plus de 50 ans) sont la tranche d'âge la plus atteinte par le hoquet chronique.
Le hoquet persistant ou le hoquet réfractaire sont dans 90% des cas dus à des causes pathologiques : ils sont généralement liés à certaines maladies qui peuvent provoquer l'irritation du nerf phrénique ou du nerf vague.
Le hoquet peut donc devenir un signe. Lorsqu'une personne est atteinte d'un hoquet chronique, des tests sanguins et toutes sortes d'autres examens doivent être effectués pour permettre de déceler, par exemple, un diabète ou une insuffisance rénale.
Il existe une multitude de causes, du fait que le nerf pneumogastrique et le nerf phrénique, les responsables du hoquet, passent à de nombreux endroits dans le corps. On trouve ainsi des situations étonnantes : d'après l'expérience d'un médecin, un de ses patients, un homme âgé de 27 ans, avait été atteint de hoquet persistant à cause de poils qui frottaient le tympan : une fois ces poils enlevés, le hoquet avait disparu.
Voici les cas les plus courants:
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Le hoquet chronique est considéré comme une pathologie grave.
Il est très handicapant pour dormir, respirer, boire et manger et pour toutes les activités impliquant la bouche ou la respiration (se brosser les dents, jouer d'un instrument à vent, etc.).
Il entraîne à long terme des insomnies, des troubles respiratoires, des troubles alimentaires et une déshydratation qui provoquent un épuisement et un affaiblissement considérable. De plus, il peut avoir des répercussions sur la communication et la vie sociale. Le hoquet peut vite agacer l'entourage du malade et venir à bout de certaines relations, pouvant entraîner une dépression du malade.
Il peut dans le pire des cas, si aucune mesure n'est prise (ou trop tardivement) entraîner un décès .
La plupart des hoquets chroniques résultent de pathologies. Le meilleur moyen de stopper promptement le hoquet est alors d'entreprendre un traitement pour guérir la maladie responsable du hoquet.
Pour le reste des cas (ou pour diminuer la fréquence du hoquet), on peut envisager plusieurs méthodes :
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Plus un hoquet est ancien, plus il est difficile à traiter et plus il a tendance à récidiver après guérison.