Macintosh - Définition

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Ventes et parts de marché

Sur le marché des ordinateurs, Apple a souvent représenté un marché de niche. Alors que l'Apple II a atteint, au meilleur de sa forme, plus de 15 % de parts de marché, le Macintosh est longtemps resté sous la barre des 10 %. Lors de son lancement en 1984, le Macintosh occupait 6 % des ventes d'ordinateurs personnels, le plaçant derrière le Commodore 64, les PC-DOS et les Apple II. Les mauvaises ventes de l'année 1985, conséquence de l'absence de nouveaux modèles, ne permettent pas au Macintosh de gagner des parts de marché. En 1986, l'arrivée du Macintosh Plus permet de légèrement inverser la tendance, mais les parts de marchés n'atteignent alors plus que 4,2 %. Cette même année, les Compatible PC atteignent pour la première fois la barre des 50 % des ordinateurs personnels vendus. Depuis, ils n'ont jamais quitté cette position dominante sur le marché.

À la fin de l’année 1980, les PC continuent à gagner des parts de marchés, essentiellement au détriment des concurrents du Macintosh — principalement en devenant la référence pour les jeux vidéo en lieu et place de l'Amiga —, ce qui permet aux Macintosh d'occuper la deuxième place sur le marché des ordinateurs personnels. En 1991, les parts de marché des Macintosh passent de 5 ou 6 % à plus de 11 %. Ceci coïncide d'un côté avec une baisse des ventes de PC, résultat d'un manque de nouveauté, et, du côté du Macintosh, avec l'arrivée du Système 7, des Macintosh plus abordables avec les LC et Classic, et des Macintosh aux performances en forte hausse avec l'arrivée des Quadra. En 1993, les parts de marchés du Macintosh atteignent un sommet avec 13 %. Le bonheur des uns faisant le malheur des autres, les autres concurrents du PC disparaissent quasiment du paysage des ordinateurs personnels, laissant les Macintosh et les PC seuls sur le marché.

À partir de 1994, Apple perd des parts de marché au profit des PC, et ce jusqu'en 1999, et l'arrivée de l'iMac. En effet, et bien que les ventes de Macintosh soient en hausse, avec 4,5 millions d'unités vendues en 1995, un record pour la firme à la pomme à l'époque, l'explosion du marché à partir de cette année avec l'arrivée de Windows 95 profite bien plus aux PC. Ainsi, les parts de marchés, mais aussi les ventes, sont en baisse du côté d'Apple, pour atteindre 2,8 millions d'unités vendues en 1998, contre presque 100 millions de PC vendus la même année.

En 1999, et grâce au succès de l’iMac, les ventes de Macintosh s'améliorent légèrement, pour se stabiliser à 2,7 % de parts de marché, avec 3,5 millions d'unités vendus. Le gain de parts de marché fait son retour l'année suivante, avec 4,5 millions de machines vendues, soit 3,3 % des ordinateurs personnels vendus. Cependant, la reprise est de courte durée. En 2001, avec l'arrivée de Windows XP et malgré la sortie de Mac OS X, les ventes diminuent, atteignant 2 %, soit un peu plus de 3 millions d'unités vendues en 2004, laissant la plate-forme PC, essentiellement équipée de Windows, dominer le marché, et ce malgré les alternatives que sont Linux ou AmigaOS.

Impact et influences

Une large communauté s'est rapidement formée autour du Macintosh dès son apparition, certains se rassemblant sous forme de groupes d'utilisateurs (tel que le Berkeley Macintosh Users Group fondé en 1984). Des salons sont organisés pour la communauté en commençant par la Macworld Expo, dont la première édition a lieu à San Francisco en 1985. Ces évènements ne sont pas limités aux États-Unis, puisqu'on en retrouve de similaires à Londres avec la MacExpo, à Paris avec l'Apple Expo, à Tokyo avec d'autres Macworld Expo. De même, une presse spécialisée, puis, avec l'avènement d'Internet, des sites web dédiés au Macintosh se sont développés. Souvent d'abord limitée aux Macintosh, leur ligne éditoriale s'est étendue avec la diversification d'Apple, notamment avec la sortie de l'iPod et de l'iPhone.

Le Macintosh a aussi inspiré les créateurs de séries d'animation ; c'est le cas par exemple de Futurama et des Simpson, toutes deux créées par Matt Groening, où les ordinateurs qui apparaissent dans plusieurs épisodes s'inspirent grandement des certains modèles de Macintosh.

Apparu avec l'Apple III, la touche pomme, devenue par la suite touche commande, permet d'accéder à un certain nombre de raccourci clavier, tel que ⌘+Q pour quitter une application. L'animateur de télévision, Thierry Ardisson, clôturait son émission Rive droite / Rive gauche en disant Pomme-Q. De même, le quatrième album du chanteur français Calogero porte le nom de Pomme C, la chanson de même nom débute sur la phrase « Isn't it nice to have a computer that will talk to you », empruntée à Vicky du synthétiseur vocal de Mac OS X.

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