L'astronome nomme éclipse la situation dans laquelle un astre porte son ombre sur un autre. Il s'agit d'un cas typique de source étendue (non-ponctuelle).
La figure ci-contre illustre les cônes d'ombre et d'anté-ombre ainsi que les zones de pénombre.
On y voit les zones suivantes :
On parle respectivement de pénombre propre et pénombre portée comme d'ombre propre et d'ombre portée. Comme pour l'ombre, en l'absence de précision c'est « portée ».
Dans Peter Pan, le personnage principal perd son ombre. C’est un thème plusieurs fois exploité par la littérature.
Le théme de l'ombre a été exploré à de nombreuses reprises par Roger Zelazny à travers plusieurs de ses œuvres telles que: Le Maître des ombres où Jack, le maître des ombres, tire son pouvoir de celles-ci, et bien sûr Le Cycle des princes d'Ambre dans lequel les personnages évoluent dans un univers multiple, où chaque monde parallèle façonné par leur imaginaire se nomme Ombre.
Dans une courte histoire à la suite de Philémon et le piano sauvage, Philémon et Barthélemy le naufragé rencontrent un tailleur d’ombre.
Lucky Luke est réputé comme tirant plus vite que son ombre. Dans Le Daily Star, on voit clairement que Lucky Luke tire et que son ombre ne dégaine qu’à la case suivante. Dans le générique du dessin animé, Lucky Luke tire sur son ombre plus vite qu’elle et la « tue ».
Dans nombre d’œuvres de type fantasy, l’ombre est associée à la magie noire.
L’ombre en tant qu’élément chargé et susceptible de décrire un angoissant inconnu est exploité par de nombreux auteurs, tels que Tolkien dans Le Seigneur des anneaux. Dans Eragon, (ou dans Kingdom Hearts) les ombres sont des créatures maléfiques. Dans Le Monde des Ā, l’ombre est un « méchant ».
L'ombre du Dr. Facilier dans La princesse et la grenouille a son existence propre.
En regardant vers la source de lumière, une ombre donne une image inversée de la silhouette, alors que dans le sens des rayons issus de la source de lumière, elle donne une image droite.
Dans le domaine des arts plastiques, de l'architecture et parfois du dessin technique, le dessin de l'ombre portée est un des éléments, qui avec la perspective confèrent un réalisme au dessin ; si elle est fidèlement dessinée. Au contraire l'artiste peut créer des effets poétiques ou plastiques particuliers si elle est portée d'une manière non conforme à ce qu'elle serait en réalité.
Certains peintres ont utilisé des couleurs vives pour peindre les ombres dans leurs représentations de paysages, d'animaux, natures mortes ou de personnages, c'est le cas par exemple des fauvistes. L'artiste peintre et plasticien Français Klaus Guingand a immortalisé (de 1987 à 2009) les ombres de 220 personnalités internationales, chaque personnalité pose afin qu'il immortalise son ombre. L'ombre est peinte sur une grande toile de 200 x 150 cm.
En infographie 3D, on commence à afficher des ombres douces qui renforcent la crédibilité de l'image, mais les temps de calculs et leur complexité augmentent beaucoup.
Le langage courant dit qu'un objet ou une personne a une ombre, qui lui est attachée, et qui le suit partout. Ainsi on parle de suivre quelqu'un comme son ombre pour dire qu'on le suit de très près.
Ce sens correspond à l'ombre portée d'un objet par rapport au soleil. Évidemment pour une personne touchant le sol, il est impossible de cesser de toucher son ombre.
De manière intéressante, contrairement à ce qu'indique le langage courant, un objet peut avoir plusieurs ombres, à condition, ou bien d'utiliser plusieurs sources de lumières, ou bien d'utiliser un miroir.