Santa Chiara de Naples - Définition

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Introduction

Santa Chiara de Naples
Façade de Santa Chiara à Naples

Latitude
Longitude
40° 50′ 00″ Nord
       14° 15′ 00″ Est
/ 40.8333, 14.2500
 
Pays Italie Italie
Région Campanie
Ville Naples
Culte Catholique romain
Type église conventuelle
Rattaché à Archidiocèse de Naples
Début de la construction 1310
Fin des travaux 1328 pour la basilique
1340 pour le monastère
Première restauration : 1742
Seconde restauration : 1944 à 1953
Style(s) dominant(s) gothique et baroque
Protection Monument national italien
Localisation
 
Italy location map.svg
Santa Chiara de Naples

Santa Chiara de Naples est composée d'une basilique et d'une monastère qui ont été construits entre 1310 et 1340 sur l'emplacement de thermes romains. Commencée en 1310 et achevée en 1328, la basilique est le plus grand monument gothique de la ville. C'est ici que se trouve la tombe gothique du roi Robert et que le corps de son épouse Sancia a été déposé. Ils y ont été rejoint au début du XIXe siècle par les rois de Naples et de Sicile, qui en ont fait leur lieu de sépulture pour eux et la famille royale.

Historique

Cet ensemble est dû à l'initiative de Robert d'Anjou, roi de Naples, et la reine Sancia afin de permettre à Philippe de Majorque, frère de la reine et franciscain de tendance fraticelle, d'y accueillir ses « frères de la pauvre vie ». Il reçut d'abord en 1317, l'aval de Jean XXII. Mais les rapports entre l'Infant et le pape furent rompus quand le premier, le 6 décembre 1329, dans un violent prêche contre la papauté d'Avignon défendit les béguins et les « frères de la pauvre vie ».

Ensuite Philippe de Majorque demanda à sa sœur et à son beau-frère d'intervenir auprès de Benoît XII pour obtenir les privilèges nécessaires à la transformation de Santa-Chiara en un lieu où seraient accueillis frères et clarisses désirant pratiquer dans toute sa rigueur la règle de saint François. Par des lettres bullées, datées des 24 juin 1336, 20 février 1337, le pape mit fin à ses espoirs. Et pour bien se faire comprendre sa bulle « Redemptor noster » du 28 novembre 1336 condamna les fraticelles et prescrivit aux franciscains l’uniformité des vêtements et l’assiduité aux offices divins. Il l'autorisa seulement son ouverture au culte le 7 août 1340 et le monastère de Santa-Chiara put être consacré.

Cet ensemble, construit initialement en style gothique provençal, par Gaghardo Primario et Lionardo di Vito, avait été couvert de fresques par Giotto qui avait pris comme thème l'Apocalypse et des scènes véréro et néotestamentaire. Il a été entièrement rénové en style baroque par Domenico Antonio Vaccaro, en 1742.

Au cours de la seconde guerre mondiale le bombardement de Alliés du 4 août 1943 provoqua un incendie qui dura près de deux jours et détruisit presque entièrement l'église. L'ensemble a été restauré à partir d'octobre 1944 et les travaux furent terminés en 1953.

Cloîtres

Banc du cloître décoré avec des azulejos
Allégorie du silence sur une fresque du cloître (XVIIe)

Ils sont au nombre de trois, celui des clarisses, celui de frères mineurs et celui de service. Entre 1742 et 1769à la demande de la supérieure des clarisses, Ippolita Carmignano, l'actuel cloître majolique, alors cloître de service, fut totalement rénové. S'il conserva sa structure primitive du XIVe siècle, avec ses piliers et ses arcs gothiques, le jardin fut remodelé. Dominico Antonio Vaccaro le divisa en quartier grâce à deux allées se croisant en angle droit. Les piliers octogonaux les bordant furent recouverts d'azulejos décorés de scènes champêtres et polychromes dues aux céramistes Donato et Giuseppe Massa. Dans l'intervale ont été placés des bancs recouverts de carreaux de même style. Sur chaque côté des murs du cloître des fresques datées du XVIIe siècle représentent des saints, des allégories et des scènes vétérotestamentaires.

Le grand cloître des clarisses, long de 82, 30 mètres et large 78,30 mètres, fut lui aussi fortement réaménagé. Il disposait d'un cimetière aujourd'hui disparu. Le seul cloître resté intact est celui des frères mineurs qui, moins nombreux, n'avaient pas à leur disposition les ressources des clarisses. L'ensemble resta donc identique à ce qu'avaient voulu ses bâtisseurs au milieu du XIVe siècle.

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