Vue des débris spatiaux qui gravitent en orbites basses autour de la Terre. Crédits: NASA.
Ayant quitté la terre le 25 avril 2013, l'unique satellite équatorien NEE-1 Pegasus n'aura pas eu une longue vie. En effet, moins d'un mois après sa mise en fonction, un débris spatial provenant du réservoir de carburant d'une fusée soviétique l'a heurté et l'a mis hors d'usage.
Conçu exclusivement par l'EXA ou Agence spatiale civile équatorienne, ce nanosatellite ne pesait que 1,2 kg, avec 10 cm de côté et une envergure de 75 cm, panneaux solaires déployés. Pegasus était le seul satellite qui diffusait gratuitement et en temps quasi réel des photos et des vidéos de la Terre pour le grand public. Malheureusement, il a été heurté par un morceau du réservoir d'une vieille fusée russe datant de 1985. La collision s'est produite à 1500 km au-dessus de Madagascar.
Ce nanosatellite était destiné à la surveillance spatiale et à de nombreux programmes éducatifs pour la jeunesse équatorienne. Fort heureusement, en juillet, l'Équateur compte lancer un autre satellite : le Krysaor. Ce dernier a été conçu dans le but de remplacer Pegasus en cas d'échec. Il est similaire au premier et est destiné aux mêmes missions.
Cet accident prouve le danger que représentent les déchets spatiaux qui deviennent de plus en plus nombreux au-dessus de nos têtes. Ces déchets risquent de percuter tous les engins en orbite.
Voir aussi "Débris spatiaux: le CNES veut un espace "propre" http://www.techno-science.net/actualite/redirect-N9517.html