Dans le cas de douleurs extrêmes, certaines unités de soins palliatifs utilisent exceptionnellement le cannabis afin d'en exploiter les effets analgésiques. En effet, sa substance active, le THC (Tétrahydrocannabinol), modifie la perception de la douleur du patient. Seulement, il s'agit ici du seul avantage du cannabis. Il est d'autre part assez dévastateur: il peut notamment causer une perte de mémoire, une diminution de la concentration, et parfois même une altération des perceptions tant auditives que visuelles, etc.
Extrait liquide de cannabis, distribué par une pharmacie américaine au début du xxe siècle Illustration Wikimedia Commons
Des biologistes de diverses universités (Californie, Matrid, Urbino en Italie, Géorgie) ont testé un composé nommé urb937. Ce composé présente l'avantage d'augmenter la concentration de l'anandamide (appellée aussi "N-arachidonoylethanolamide" ou "AEA"), un neurotransmetteur analogue du THC qui se trouve dans les organes des animaux et des humains (en particulier dans le cerveau), et présentant les mêmes effets que ce dernier.
L'utilisation du composé urb937 a été testée sur des souris, qui a priori ont semblé soulagées de la douleur dont elles souffraient après leur avoir injecté des substances irritantes dans la cavité abdominale. Reste à poursuivre les essais, et espérer une future mise sur le marché !