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Des chercheurs américains ont observé que même une infime quantité de CBD tuait les larves. Une arme naturelle et efficace pour contrer les nuisibles.
Les scientifiques ont testé plusieurs concentrations d'extrait de chanvre sur des larves de moustiques. Les résultats montrent que même des moustiques résistants aux insecticides classiques n'y survivent pas.
Le procédé est simple: des feuilles de chanvre sont broyées et trempées dans une solution de méthanol. Ce mélange, riche en cannabidiol, est ensuite incorporé dans la nourriture des larves.
Les moustiques, qui prolifèrent avec le réchauffement climatique, sont vecteurs de maladies graves comme la dengue et le Zika. Les tuer à l'état larvaire est donc essentiel pour enrayer leur propagation.
Le CBD apparaît ainsi comme une solution moins polluante et plus durable que les insecticides actuels. De plus, la culture du chanvre est relativement économique.
Toutefois, des études supplémentaires doivent vérifier l'impact du CBD sur les pollinisateurs comme les abeilles. En effet, il faudrait à tout prix que son utilisation pour lutter contre les moustiques n'impacte pas ces autres animaux: une élimination massive de ces insectes pourrait déséquilibrer les écosystèmes.
Les chercheurs espèrent que cette découverte encouragera le développement de nouvelles méthodes de lutte contre les moustiques, sans effets secondaires indésirables pour l'environnement.
Qu'est-ce que le CBD et pourquoi est-il utilisé pour lutter contre les moustiques ?
Le cannabidiol (CBD) est un composé chimique extrait du chanvre, une plante apparentée au cannabis. Contrairement au THC, il ne possède pas d'effet psychoactif, ce qui signifie qu'il n'altère pas la perception ou les fonctions cognitives.Le CBD est largement utilisé dans des domaines médicaux pour ses propriétés apaisantes, anti-inflammatoires et analgésiques. Dans la lutte contre les moustiques, il a montré une capacité inattendue à tuer les larves, même à très faibles concentrations, en interférant potentiellement avec leur métabolisme.
Les chercheurs pensent que cette action permettrait d'empêcher les larves de moustiques de se développer en adultes, limitant ainsi la propagation des maladies qu'ils transmettent. Cette approche, qui s'avère plus naturelle que les insecticides chimiques, pourrait être utilisée dans des régions particulièrement touchées par les moustiques résistants aux solutions classiques.