C'est ce que pense le fondeur de microprocesseur concurrent AMD qui serait à l'origine d'un dépôt de plainte à Bruxelles: la France est trois autres pays européens (les Pays-Bas, la Suède et la Finlande) sont ainsi dans le collimateur de la Commission Européenne.
Des appels d'offres provenant d'institutions publics favoriseraient illégalement Intel. Dans le descriptif technique, était par exemple mentionné pour le matériel informatique "matériel équipé de processeurs Intel", ou alors était imposé l'utilisation de puces fonctionnant à des fréquences d'horloge fournies uniquement par Intel.
Selon Frits Bolkenstein, porte-parole du commissaire au Marché intérieur, "Si vous spécifiez un fabricant particulier, vous limitez le nombre de sous-missionnaires potentiels et les chances de valoriser l'argent des contribuables". Les Etats mis en cause ont désormais deux mois pour justifier leur bonne foi.