Nouvelle compréhension de la coloration des serpents

Publié par Redbran le 07/02/2023 à 13:00
Source: Université McGill
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Bien que les serpents et les souris n'aient pas une apparence similaire, une grande partie de ce que nous savons sur la coloration de la peau et la formation des motifs chez les vertébrés en général, y compris chez les serpents, provient d'études réalisées sur des souris (Le terme souris est un nom vernaculaire ambigu qui peut désigner, pour les francophones, avant...) de laboratoire.


Cependant, il y a des limites à ce que les souris peuvent dévoiler sur les autres vertébrés, car ils ne partagent pas tous les mêmes types de cellules productrices de couleur (La couleur est la perception subjective qu'a l'œil d'une ou plusieurs fréquences d'ondes...), appelées chromatophores. Par exemple, les serpents possèdent un type de chromatophores appelés iridophores qui peuvent générer des couleurs irisées en reflétant la lumière (La lumière est l'ensemble des ondes électromagnétiques visibles par l'œil...).

Pour mieux comprendre la base génétique de la coloration chez les vertébrés, une équipe dirigée par des chercheurs de l'Université McGill (L’Université McGill, située à Montréal au Québec, est une des...) a combiné une série de techniques (séquençage de gènes entiers, édition de gènes et microscopie (La microscopie est l'observation d'un échantillon (placé dans une préparation microscopique...) électronique) pour examiner de plus près les variations de couleurs et de motifs de la peau (La peau est un organe composé de plusieurs couches de tissus. Elle joue, entre autres, le...) des pythons bals élevés en captivité.

Ils ont pu identifier un gène particulier (tfec) qui joue (La joue est la partie du visage qui recouvre la cavité buccale, fermée par les...) un rôle crucial dans la pigmentation des reptiles en général et plus particulièrement dans une variante de couleur classique que l'on retrouve chez les vertébrés et qui se distingue par des taches blanches, le piébaldisme.

Publication:
L'étude “Piebaldism and chromatophore development in reptiles are linked to the tfec gene” in Current Biology by Alan Garcia-Elfring et al
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