La pertinence du modèle animal dans l'étude des maladies génétiques

Publié par Michel,
Source: Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne at EurekAlertAutres langues:
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Une équipe internationale de chercheurs vient de constater que les gènes s'expriment de la même façon dans le cerveau de souris et dans celui de personnes atteintes de la maladie de Huntington. Cette étude, dirigée par la professeure Ruth Luthi-Carter, du Laboratoire de neurogénomique fonctionnelle, à l'EPFL, permet de franchir un pas important dans la validation des modèles animaux, notamment en vue de tests précliniques de médicaments.

Fruit de la collaboration entre des laboratoires de Suisse, Grande-Bretagne, Etats-Unis, Canada, Australie et Nouvelle-Zélande, l'étude des chercheurs, à paraître dans le magazine Human Molecular Genetics d'août, confirme la validation des modèles animaux en recherche fondamentale et leur pertinence dans les tests de médicaments. Les scientifiques ont en effet constaté une ressemblance entre les dérèglements des neurones de modèles animaux et de patients atteints de la maladie de Huntington.

Avant de parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont mesuré le profil d'expression génique de sept modèles de souris transgéniques utilisés en laboratoire, afin de comprendre le rôle de différentes formes et dosages de la protéine huntingtine dans le dérèglement de la transcription des gènes. En utilisant l'homologie des gènes animaux et humains, ils ont ensuite développé une procédure d'analyse permettant de quantifier le degré de ressemblance existant entre les profils d'expression de la souris et des patients. Ils ont pu démontrer que plusieurs modèles transgéniques reproduisent fidèlement le dérèglement d'expression spécifique à la maladie humaine.

La maladie de Huntington


Affection génétique neurodégénérative mortelle et incurable, la maladie de Huntington est causée par une mutation liée à l'allongement excessif d'une chaîne de glutamine de la protéine huntingtine. Les neurones de certaines régions du cerveau succombent alors aux effets de celle-ci, ce qui se manifeste par de graves symptômes physiques (mouvements involontaires des membres et de la tête) et à un déclin intellectuel s'aggravant progressivement jusqu'à la démence.

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