Stress: arrêter de fumer diminue l'anxiété

Publié par Publication,
Autres langues:
1
Restez toujours informé: suivez-nous sur Google Actualités (icone ☆)

De nombreuses personnes pensent que les cigarettes font disparaître leur anxiété en les aidant à se détendre. A tort, selon une recherche britannique...

Le risque de troubles d'anxiété est plus important chez les fumeurs. C'est à chaque fois le phénomène de manque, calmé par la prise de nicotine, qui procure une sensation de relaxation après une prise de cigarette. Mais tout ceci n'est que de l'illusion ! Puisque contrairement à ce que les fumeurs pourraient croire, le sevrage aide à réduire leur stress, et ce, à long terme. Tel a été la conclusion d'une étude publiée dans la revue scientifique British Journal Of Psychiatry.

Pour parvenir à ce constat, les chercheurs ont suivi à la loupe des fumeurs qui ont participé à des programmes d'arrêt du tabac. Ceux qui ont réussi leur sevrage sont persuadés de la diminution de leur stress. Il a ainsi été constaté une différence de 11,8 points (IC 95%: de 7,7 à 16,0) au score d'anxiété 6 mois après l'arrêt entre les personnes qui ont rechuté dans le tabagisme et celles qui n'ont pas repris de tabac. Cela s'explique par une augmentation de trois points de l'anxiété par rapport au départ pour les participants qui ont rechuté et une baisse de neuf points pour les participants qui se sont abstenus. Pour ceux dont l'illusion antidépressive est toujours là, s' ils rechutent, la cigarette les rend encore plus anxieux qu'avant.

Arrêter de fumer, c'est une bonne résolution. Mais elle n'est pas toujours facile à suivre. Les additifs combinés à la nicotine rendent les fumeurs encore plus dépendants. Ainsi, les consommateurs en cours de sevrage devraient se faire accompagner pour ne pas rechuter. Les médecins doivent suivre pas à pas leurs patients, puisqu'une reprise ne pourrait qu'aggraver la situation.

Référence:

"Change in anxiety following successful and unsuccessful attempts at smoking cessation: cohort study", Máirtín S. McDermott, Theresa M. Marteau, Gareth J. Hollands, Matthew Hankins et Paul Aveyard, British Journal Of Psychiatry, janvier 2013 202:A3; doi:10.1192/bjp.202.1.A3.
Page générée en 0.571 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise