griffaurel a écrit :La différence entre une pluie tropicale et une pluie comme celles que l'on connait tiens tout simplement à leur localisation sous les tropiques :P
Mais je serais aussi curieux de savoir si la France est susceptible de subir des pluies chaudes, subites et abondantes plusieurs fois par jour. Ou si le sud de la france va prendre un climat très chaud et très sec comme au nord du Magreb.
Faut-il commencer à planter des palmiers datiers en Auvergne, des cocotiers dans les landes et des rizières en Champagne ?
On sait surtout qu'on ne sait rien. Trop de prévisions de ce style tuent littéralement tout sérieux dans le débat: un peu d'humilité manque cruellement dans notre ère médiatique.
On confond tout d'abord réchauffement et météo...
Il suffit d'avoir un peu bourlingué à défaut d'avoir fait de la météo (la quantité de vapeur d'eau - s'il y en a de disponible - dans l'air peut augmenter avec la température, source de pluies) pour se rendre compte qu'il a tendance de pleuvoir plus du côté de l'Equateur.
Autre exemple de prévisioin: à supposer que le 'réchauffement climatique' agisse, il l'arrêterait un jour ou l'autre le Gulf Stream. Cause alléguée: arrivée d'eaux de fonte du Groenland par le détroit de Fram. Plus ou moins vite. Pourquoi pas? Résultat pour cette hypothèse que beaucoup de 'scientifiques' appuient': Climat de type canadien froid sur l'Europe, Paris compris. Glaces un jour ou l'autre.
On est dans la météo à mon avis: donc plutôt neige et glace que pluies chaudes, désolé c'est eux qui le pronostiquent, et certains pour dans peu de temps. Alors je vous rassure les palmiers c'est pas pour demain...
Il faut se méfier de toutes ces'prévisions' à but pour certains scientifiques médiatiques de faire parler de leur programme de recherche plus que celui de leurs concurrents, car il faut bien que les crédits de leurs laboratoires soient renouvelés chaque année.
Question de vie ou de mort pour certaines équipes parfois d'ailleurs pas les meilleures. Alors chaque 'spécialiste' (d'une spécialité très étroite en général nous sort sa dernière trouvaille.
Résultat des âmes émotives lisent et reçoivent des pré-visions toujours plus sensationnelles (transmises servilement par des journalistes qui recopient les fichiers tout mâchés de rédactionnels sensationnels, sans trop se fatiguer) oscillent entre un jour le Sahara et le lendemain la banquise à Paris, tout à l'heure l'inondation. Pour demain ou pour dans cinq mille ans...
Si on faisait la liste des prévisions publiées dans des revues 'scientifiques' depuis dix ou quinze ans et qu'on continuait avec une analyse des communications trop souvent contradictoires, ou démenties très rapidement, on conclurait à beaucoup d'âneries lâchées dans la nature.
Attention: je ne nie pas du tout que l'homme moderne est en train de pourrir l'avenir de ses enfants. On devrait s'attacher plutôt à se poser des questions concernant quelles 'petites' actions on pourrait lancer d'urgence chacun dans SON pays (sans donner des leçons aux autres, en donnant l'exemple soi-même) pour rectifier déjà des choses qu'on veut oublier ou nous faire oublier en nous abreuvant d'annonces climato-scientifico-phantasmées. J'en cite: Déchets et dépôts de toutes sortes (voir liste des innombrables dépôts industriels ou radioactifs abandonnées au Ministè!re de l'Ecologie) qui pourrissent la nature, à réhabiliter en France pour commencer.
Lutte contre et traitement des nitrates ou phosphates etc. qui polluent nappes, ruisseaux - future eau de boisson - et plages.
Consommer 'petit' (véhicules, habitations, réseaux...)
Réévaluation du risque et du coût réel du nucléaire, démantèlement compris.
Retour au sujet: arrêtons avec des prévisions insensées qui dévalueront à tort le sérieux des autres scientifiques, ceux qui sont moins médiatiques et plus humbles. C'est sur des séries de données sur des dizaines ou centaines d'années qu'il faut se baser, des chiffres avec les marges d'erreur etc... et pas des prévisions globales sur la comète qu'il faudrait aligner auparavant. Etudier ou citer par exemple les données météo du parc Monsouris et en tirer des conclusions sans se rendre compte que le béton et la ville alentour ne sont plus la campagne du siècle précédent tient de l'imposture.
Dans beaucoup de domaines les données sont quasiment inexistantes, rassemblons en et discutons les en priorité.