Techno-Science.net

Une étude publiée dans la revue Nature Neuroscience par l'équipe de Sylvain Williams, P.h.D., du Centre de recherche de l'Institut universitaire en santé mentale Douglas et de l'Université McGill, ouvre la voie à une meilleure compréhension des circuits neuronaux et des mécanismes dynamiques qui contrôlent la mémoire ainsi qu'au rôle d'un élément fondamental de l'hippocampe, une sous-région nommée subiculum. Ayant déjà mis au point en 2009 une approche unique en son genre, s...

__________

que, contrairement à ce que l'on pensait depuis une centaine d'années, le flot d'activité lié à la mémoire dans l'hippocampe n'est pas unidirectionnel et que le subiculum n'est pas juste la porte de sortie de ce flot.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Subiculum
C'est bref , il faut faire avec !!! ________________

Bonjour
Pour la neuroscience la mémoire n'est pas un processus de «enregistrement», mais de «reconstruction». La mémoire humaine est trompeuse, car chacun de nous produire régulièrement de faux souvenirs passés ou présents, et de notre histoire personnelle, à l'égard de la façon dont vous vous souvenez et ensuite récupérer les événements dans lesquels nous avons été des acteurs ou des témoins.
N.B. Il est intéressant de noter que les souvenirs ne sont pas localisés dans l’hippocampe (comme beaucoup de gens croient !) mais diffus dans le cerveau, partout et nulle part, l’hippocampe semble seulement intervenir préférablement dans le choix de ce qui est mémorisé.

Il est bon de rappeler qu’à côté de la pathologie organique lourde des amnésies, qu’existe une myriade d’amnésies « non organiques », dites psychogènes (hystériques, posthypnotiques etc.). Nous ne pouvons pas les ignorer, alors qu’on y rencontre souvent des enchevêtrements de conscient et d’inconscient. On constate qu’il y a des sujets qui ont des difficultés à enregistrer intentionnellement de nouvelles informations, alors que leur mémoire implicite semble préservée. Ailleurs, il s’agira de cas sévères, liés à des conflits ou à des « stress » (dont certains peuvent débuter pendant la plus jeune enfance) que l’on aura enfouis dans un inconscient dont ils ne se dégageront que difficilement. Il est certain que la mémoire est une des fonctions les plus affectées dans ce que nous pouvons appeler « hystérie », cet état de dépendance plus ou moins totale de l’individu, dont la personnalité est profondément perturbée au point d’en oublier son moi.

Monsieur Pendesini pouvez vous me définir ce que vous mettez dans le mot hystérie, c'est un mot très chargé et assez fourre-tout, au départ c'était surtout un truc anti féministe... Mais de nos jour je ne sais pas trop?

On est fait le terme « hystérie » a disparu des manuels des troubles mentaux CIM10 et DSM-IV à cause de sa vague connotation psychologique ! Raison pour laquelle je l’ai placé entre parenthèse. Les nouveaux termes sont : trouble somatoforme et de la personnalité histrionique. Ces troubles (même si l’étiologie devra être précisée), affectent -contrairement à certains préjugés- tout aussi bien les hommes que les femmes ! En déplaise à certains phallocrates ou machistes….

_________________

alessandro pendesini a écrit :Bonjour N.B. Il est intéressant de noter que les souvenirs ne sont pas localisés dans l’hippocampe (comme beaucoup de gens croient !) mais diffus dans le cerveau, partout et nulle part, l’hippocampe semble seulement intervenir préférablement dans le choix de ce qui est mémorisé.

Bonjour Alessandro.
Si je comprend bien, l’hippocampe est un moteur de recherche pas très performant !!!