Bonjour
…. Ces résultats expliqueraient en partie ce qu’on pourrait appeler « l’euphorie de contact », qui amène une personne à ressentir les effets d’une drogue simplement parce qu’elle est entourée de personnes qui l’ont consommée…..Dit l’article
L’auto suggestion et/ou l’auto-conviction sont souvent à la base d’étranges phénomènes liés à un effet placebo bénéfique, redoutables ou maléfiques si liés à un effet nocebo, que nombre d’effets secondaires listés dans les notices des médicaments sont en réalité le fruit de l’effet nocebo, l’anticipation anxieuse desdits symptômes négatifs (nausées, maux de ventre etc..) qui entravent l’effet placebo…
Une illusion n’est ni une erreur ni une vérité. Elle est effectivement imperméable à la réfutation intellectuelle. Comme l’hallucination, qui est « vraie » pour le sujet –une sensation bien réelle et vécue- mais fausse quant à l’objet, puisque le corrélat perçu n’existe pas matériellement.
Il nous est parfois très difficile d’accepter le fait de n’avoir accès qu’à une représentation du monde. Nous pensons -dur comme fer-que nos perceptions sont exactes et que nous voyons directement la réalité telle qu’elle est. Mais ce n’est qu’une illusion, même si notre cerveau nous fait croire le contraire. Les contours illusoires de Kanizsa, ainsi que les couleurs (mais pas seulement!) n’existent pas dans le monde physique mais des pures créations de notre cerveau…
Le pouvoir projectif de notre cerveau fait qu’il n’assemble pas seulement les données du monde mais qu’il construit le monde sensible en fonction de ses projets, clé de ses hallucinations.
NB : Elena Pasquinelli nous fait remarquer que « le fait de prendre conscience des mécanismes de notre fonctionnement cognitif –grâce à des meilleures connaissances scientifiques- ne nous met pas, de façon automatique, à l’abri des erreurs, des illusions, de l’incertitude »….
